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146W0046.TXT

Feuille : 146W - HUY - 483
secteur : 4
numéro : 46
code : 146W0046 - 4830046
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : C. MALAISE, G. DEWALQUE, Et. ASSELBERGHS, P. MICHOT
références :

date : 1-7.04.1880 & 6-7.05.1880

roche :
formation :

localisation :
nature : Affleurement

description :

Dévonien

Au Sud de la bande silurienne, poudingue et arkose gedinniens.

46 - suite - G. DEWALQUE - 1874-1875

DEWALQUE, G., 1874-1875. Annales de la Société géologique de Belgique, Liège, t. II, p. CVII.

Contre ces schistes siluriens s'appuient les premières couches de la puissante série que Dumont a colorié sur sa carte géologique comme partie inférieure, rouge, de son étage quartzo-schisteux du système eifelien, avec la teinte gris-bleuâtre E1.

page CIX

la première assise qui s'observe dans la tranchée de la station de Huy-Tilleul, vient, comme nous l'avons dit, s'appuyer sur les schistes siluriens fortement redressés. Le joint qui sépare les deux séries, incliné de 66° vers le Sud et un peu
irrégulier, n'est pas bien différent des joints visibles des schistes siluriens. Il ne diffère guère non plus des joints de stratification des couches dévoniennes ; de sorte qu'il est très malaisé de décider si les deux séries reposent l'une sur l'autre
en discordance de stratification ou si elles sont séparées par une faille presque parallèle à la stratification. Cette dernière opinion a paru la plus vraisemblable ; en effet, les premières couches paraissent coupées par la faille. Nous admettons
d'ailleurs, pour le cas général, la discordance du Dévonien sur le Silurien, comme suite de la vaste dénudation dont nous avons parlé.

Après un banc court de grès vert, passant au poudingue, vient un lit de schiste rouge, mal feuilleté, qui ne s'élève pas à plus de cinq mètres dans la tranchée. Ce schiste est recouvert d'un banc de poudingue, à ciment abondant de grès gris verdâre,
pointillé de taches ocreuses, de 0.60 m au plus d'épaisseur, dont les cailloux, généralement de quartz blanc, atteignant rarement le volume d'une noisette. Vient ensuite un banc de schiste rouge,d épais de 0,45, avec lit de grès vert à gros grains, puis
un second banc de poudingue de 0,40m d'apiasseur, sembable au précédent, de couleur plus claire et passant au grès vert à gros grains. Beaucoup de grains noirs paraissent être du phtanite. Après un lit de schiste rouge qui montre presque au sommet de
la tranchée, vient un troisième banc de poudingue à cailloux un peu plus gros, les uns blancs, les autres gris ou noirs à ciment abondant de grès gris verdâtre clair, un banc de grès de 0,15 m puis un banc de poudingue avellanaire, épais de 0,80 m à
cailloux de quartz blanc et de phtanite, puis une alternance de poudingue pisaire, passant au grès verdâtre et de lits minces de schistes, généralement rouges vers le bas, verts vers le haut. Cet ensemble a une puissance de six mètres au niveau du sol,
où il est interrompu par une faille inclinée de 75° au Nord.

Cette première assise est le poudingue d'Ombret de M. Gosselet ; elle correspondrait à l'étage inférieur du système gedinnien, c'est à dire au poudingue de Fépin.

Nous n'avons jamais considéré l'arkose de Weismes comme une assise qu'on pût séparer du poudingue de Fépin : il en est de même de l'arkose de Dave par rapport au poudingue d'Ombret.

L'étage supérieur du système gedinnien serait représenté par l'assise suivante que l'on peut suivre en tranchée sur 45 mètres. L'inclinaison étant en moyenne 60°, cela fait 38 mètres d'épaisseur.

On trouve d'abord 4 mètres de schiste gris-verdâtre, rarement gris ou rouge, renfermant des noyaux jaune brun de calcaire impur, qui, vers la surface du sol, disparaissent par altération météorique en laissant une cavité irrégulière, tapisée d'argile
ferrugineuse, brune. C'est là, comme on sait, le trait le plus cacaractéristique de l'étage supérieur de ce système gedinnien de l'Ardenne. Ces schistes sont accompagnés de grès gris verdâtre ou vert, pailleté. Après une fissure très marquée,
parallèle à la petite faille précédente, on trouve 8 mètres de roche semblables, dans lesquelles apparaît une nouvelle fissure parallèle ; on y trouve en outre du schiste bigarré de vert et de violet. Après une troisième fissure parallèle, on trouve des
schistes rouges ou verts, passant au psammite, et des grès plus abondants gris ou verts. Un peu après le milieu de cette dernière partie, qui a 33 m de long, on trouve un banc de schiste rouge, à noyaux calcaires, avec traces de fossiles ; un banc de
schiste rouge avec veines de calcite, puis un banc de schiste bigarré, calcareux.

Après une interruption de 125 mètres, comprenant les poteaux télégraphiques 41 et 42, on voit paraître des roches plutôt grises que vertes, et que nous rapporterions, par conséquent, à l'étage taunusien plutôt qu'au Gedinnien supérieur. La puissance de
ce dernier n'atteindrait donc pas 150 mètres et elle pourrait être beaucoup moindre.

On trouve d'abord, à 35 mètres après le poteau 42, du psammite pailleté, gris bleu, devenant par altération gris verdâtre, puis jaunâtre, passant au schiste grossier et associé à quelques grès gris. Ces couches semblent en concordance avec les
précédentes ; leur direction = 75 à 80° ; l'inclinaison SSE = 65° à 68°. A 3-4 mètres avant le poteaux 43, on trouve du shciste noir qui tend à se déliter en baguettes prismatiques ; au poteau, du grès gris blanchâtre, inclinaison S=63°, avec quelques
couches de schiste gris bleu foncé. A 4 m après le poteau, on voit un banc mince de poudingue à noyaux schisteux, comme on en voit souvent dans l'étage taunusien de l'Ardenne ; puis beaucoup de grès gris clair ou gris foncé (inclinaison S65 à 30 m après
le poteau), montrant parfois des ripple-marks, et associés à des schistes souvent pailletés gris, gris-verdâtre ou gris jaunâtre. Quelques bancs de grès sont veinés de quartz blanc.

Ces roches cessent 15 mètres avant le poteau télégrahique 44. On ne voit plus que des débris, où domine le grès grisâtre jusqu'à 4 m après le poteau 45. Ici, nous avons noté :

- 6 m de schiste gris violet foncé, se délitant en fragments irréguliers, quelques fois vert ; psammite gris jaunâtre ; schiste gris verdâtre, bigarré de violet ; psammite ou grès bigarré ; schiste irrégulier, gris verdâtre ; schiste feuilleté, gris
jaunâtre ;

- 7 m de grès gris blanchâtre, avec quelques lits schisteux. Direction 83° ; inclinaison S52°. Un banc montre à sa surface de nombreuses empreintes (de noyaux schisteux ou fossiles ?) ;

- une alternance de schiste brun, violet ou rouge, se délitant ordinairement en fragmetns irréguliers, quelquefois jaune verdâtre ou gris-verdâtre, rarement bigarré, de psammite gris brun ou bigarré et de grès gris blanchâtre. On atteint ainsi le poteau
46, distant du précédent de 65 mètres. L'inclinaison, qui était tombée à 47°, est revenue ici à 65°.

On trouve après ce poteaux : grès blanchâtre, schiste noir ; grès bleu foncé ou brun ; psammite ou schiste grossier, vert jaunâtre, à clivage perpendiculaire à la stratification ; schiste vert jaunâtre, médiocrement feuilleté ; psammite massif ; gris
jaunâtre ; psammite gris-verdâtre à clivage perpendiculaire ; psammite gris jaunâtre clair ; schiste jaunâtre. Total 33 mètres.

Après 18 mètres obscurs, on atteint un viaduc où est le poteau 47.

Les mêmes roches, parmi lesquelles dominent les grès gris blanchâtre, continuent jusqu'à l'extrémité de la tranchée, au viaduc du faubourg Sainte-Catherine. La direction de ces couches oscille entre 75 et 80° ; l'inclinaison, vers le SSE, est d'abord de
65°, puis diminue jusque 38°, puis augmente jusqu'à l'extrémité de la tranchée, où elle est de 52°.

(1) Le Poudingue d'Ombret et l'arkose de Dave sont, suivant nous, deux variétés synchroniques de la même roche ; la seconde de ces désignations devrait donc disparaître.



44 & 46 - suite - Et. ASSELBERGHS - 1896-1897

FORIR, H., 1896-1897. Extrait du Compte-Rendu de la Session extraordinaire de la Sociétté Géologique de Belgique tenue à Huy du 2 au 5 octobre 1897. Annales de la Société géologique de Belgique, Liège, t. XXIV, pp. CLXXI-CLXXIII.

Le schistes silurien, moins altéré et coloré en gris sale réapparaît ensuite sur 93 mètres, en face du bâtiment de la station, où l'on aperçoit quelques traces de fossiles malheureusement indéterminables.

Au-delà, apparaissent 7 m d'arkose blanche, miliaire passant au poudingue avellanaire, interstratifié de schiste rouge, et qui n'est autre que le poudingue d'Ombret (1) (Ga), base du Gedinnien ; sa direction est de 67° et son inclinaison de 50° vers la
Sud ; on y aperçoit un petit pli et une petite faille, sans importance, inclinant de 70° vers le Nord ; des schistes rouges, bien feuilletés, interstratifiés, de distance en distance, d'un peu de grès gris clair, en couches minces (Gdb), y succèdent ;
ils sont visibles sur 34 mètres ; puis vient un espace sans affleurement de 133 m, au-delà duquel commence une importante tranchée, dont les 15 premiers mètres sont occupés par un peu de psammite vert, qui, de l'avis de tous, constitue le sommet du
Gedinnien (Gdb).

Ce psammite est surmonté de grès gris clair, en bancs épais, séparés par un peu de schiste ; c'est la base du Taunusien (Cb1) ; sa direction est de 70° et son inclinaison de 67° vers le Sud ; on le suit sur 118 mètres ; au-delà, on ne voit, sur 70
mètres, que des éboulis, en grande partie gazonnés ou masqués par un mur en pierres sèches ; les 115 mètres suivants sont occupés par un complexe de grès identique au précédent, de psammite micacé, gris verdâtre superficiellement, bleu noirâtre dans les
cassures fraîches et de schiste vert olive, et rouge, où l'on peut mesurer à 30 mètres des éboulis précédents : direction 86°, inclinaison 48° sud.

46 - suite - P. MICHOT

MICHOT, P. Sédimentation rythmique dans le Siegenien inférieur de la région de Huy. Annales de la Société géologique de Belgique, LXXVI: B.221-237.

La coupe la mieux exposée et d'ailleurs la plus complète est celle de la tranchée du chemin de fer au Sud de la gare de Huy-Sud, en l'occurrence le tronçon s'étendant entre le km 36 et le pont du chemin de fer passant au-dessus du Hoyoux et de la route
Huy-Modave ; seule y manque la partie inférieure de cette sous-assise et cette lacune d'observation n'a pu être comblée nulle part. La partie supérieure est également bien détaillée dans une série d'affleurements bordant la route Huy-Modave, entre le
pont du chemin de fer et le Chemin-entre-deux-Thiers. Enfin, dans la région d'Ombret, différentes parties de cette sous-assise sont exposées dans des affleurements discontinus.

Du point de vue sédimentologique, la partie supérieure du Siegenien inférieur peut être décrite comme un emplilement d'ensembles rythmiques, au nombre d'au moins une dizaine comprenant généralement les éléments suivants énumérés du haut vers le bas :

D. Contact net.
C. Schiste vert clair, à schistosité de fracture bien exprimée, passant vers le bas à un microspammite ou microspammoschiste vert. Epaisseur : de 0 à 1,30 m.
B. Complexe de roches rouges, plus schisteuses au sommet, passant vers le bas à des psammoschistes et psammites massifs ou finement zonaires, toujours à granularité très fine. Epaisseur : de 0 à 8,50 m.
A. Psammites verts passant vers à le bas à des psammoquartzites gris à gris vert clairs presque toujours en bancs massifs. Epaisseur : de 0,60 à 5,50 m.

Ces ensembles rythmiques ont des épaisseurs variant entre 1,75 m et 15 mètres.

Le bien-fondé du schéma rythmique ci-dessus résulte avant tout de l'examen de la coupe de la tranchée du chemin de fer au sud de la gare de Huy-sud, où la disposition rythmique est évidente. Nous la présentons maintenant dans l'ordre stratigraphique
descendant (elle est donc parcourue du sud vers le nord), exprimée en ensembles rythmiques numérotés en chiffres arabes ; ces différents rythmes sont découpés en faisceaux de couches portant la lettre qui leur correspond dans le schéma.

Sommet de la sous-assise.

1. Sur une trentaine de mètres au nord du pont du chemin de fer, complexe formé essentiellement de psammoquartzites et de psammoschistes de même teinte, avec quelques minces intercalations de schiste vert avec clivage de fracture. Cet ensemble est
divisé en deux groupes par un banc de psammoschiste épais de 1 mètre, dont l'altération en jaune brun clair laisse présumer l'existence, dans le sédiment inaltéré, d'un peu de carbonate très finement divisé et uniformément réparti.
La base de cet ensemble est formée par des bancs massifs de psammoquartzite gris clair totalisant une épaisseur de 4,00 m.

2.
D. Contact net. Km 36,084.
C. Schiste vert clair, passant progressivement ver le bas à des
A. Psammoschistes et psammites verts et ensuite à des
Psammoquartzites gris verdâtres 0,75 m
Epaisseur totale 2,65 m

3.
D. Contact net
C. Schiste vert bien clivé 0,05 m
B. Schiste rouge avec clivage de fracture bien exprimé 0,80 m
passant vers le bas à du
Psammoschiste rouge 0,80 m
Psammite massif rouge, assez argileux, bien délimité à sa base 0,35 m
Schiste rouge 0,30 m
passant vers le bas à un
Banc de psammite argileux, rouge, massif 0,35 m
Psammoschiste rouge 1,10 m
passant vers le bas àn du
Psammite rouge, finement zonaire, faisant corps avec le banc inférieur
auquel il passe progressivement et rapidement 0,80 m
A. Psammite vert, zonaire, finement micacé, devenant de plus en plus massif vers le bas
et couronnant un ensemble de bancs de
Psammoquartzite, à stratification interne finement zonaire, souvent entrecroisée 2,60 m
Epaisseur totale 7,15 m

4.
D. Contact net. Km 36,074
C. Schiste vert 0,10 à 0,15 m
passant progressivement vers le bas à un banc de
Psammoschiste vert 1,00 m
et ensuite à des bancs de
A. Psammoquartzite gris vert, finement zonaire, à stratification interne entrcroisée 0,60 m
Epaisseur totale 1,75 m

5.
D. Contact net.
C. Micropsammoschiste vert 0,25 m
bien délimité à sa base
B. Schiste rouge, à clivage de fracture bien exprimé 0,70 m
passant progressivmenet vers le bas à un banc de
Psammoschiste rouge, zonaire 1,90 m
passant progressivement et rapidement à du
A. Psammoschiste vert, finement zonaire, à stratification interne entrecroisée ;
bien délimité à sa base 0,20 m
Banc de psammoquartzite vert 0,20 m

Banc de psammoschiste ou psammite vert 0,20 m
Banc de psammoquartzite gris clair 2,00 m
Banc de psammoquartzite gris à gris vert, à stratification interne finement
zonaire, la tête du banc ravinant la partie moyenne 0,70 à 1,00 m
Epaisseur totale 6,45 m

6.
D. Contact net. Km 36,063.
C. Schiste vert 0,20 m
Psammoschiste vert 0,20 m
passant rapidement vers le bas à une masse de
B. Psammoschiste rouge 1,25 m
Psammite rouge finement zonaire 0,20 m
passant progressivement vers le bas à une masse de
Psammoschiste rouge 1,10 m
Psammoschiste rouge à stratification interne croisée 0,35 m
A. Banc de psammoschiste rougeâtre à son sommet, devenant vert dans sa partie inférieure 0,25 m
Banc de psammite vert 0,20 m
Banc de psammoquartzite gris vert clair 0,80 m
Banc massif de psammoquartzite gris vert clair 1,70 m
Epaisseur totale 6,55 m

7.
D. Contact net. Km 36,053.
C. Schiste vert 0,10 m
Psammoschiste vert en 3 bancs 1,20 m
Banc de psammite argileux vert au sommet devenant rouge à sa base 0,45 m
B. Schiste rouge 0,25 m
Gros banc de psammite massif rouge, bien délimité à sa base 0,90 m
Schiste rouge avec bon clivage de fracture, passsant vers le bas à du
Psammoschiste rouge 0,60m
passant vers le bas à un
Complexe de bancs psammoschiste et psammite argileux rouges, massifs,
en bancs moyens, avec de minces intercalations de schiste rouge 2,90 m
Ce complexe est bien délimité à sa base.
Micropsammite vert 0,05 m
Schiste rouge 0,40 m
passant vers le bas à une masse de
Psammoschiste rouge 1,00 m
Schiste rouge avec bon clivage de fracture 0,60 m
Psammite rouge finement zonaire 1,00 m
A. Psammite vert finement zonaire 0,30 m
passant vers le bas à du
Psammoquartzite légèrement argileux, de teinte grise, et ensuite à du
Psammoquartzite typique, gris clair, massif, en gros bancs 5,50 m
Epaisseur totale 15,25 m

8.
D. Contact net. Km 36,028
C. Schiste vert et micropsammite vert 0,30 m
Psammoschiste vert 0,80 m
B. Psammite argileux massif, bigarré dans les tons rougeâtres et verts 1,00 m
A. Psammoquartzite gris et gris verdâtre clair, à stratification interne finement zonaire,
localement entrecroisée 2,00 m
Epaisseur totale 4,10 m

9.
D. Contact net. Km 36,022
C. Micropsammoschiste vert 0,30 m
B. Schiste rouge, passant progressivement vers le bas à du
Psammoschiste rouge 4,00 m
et ensuite à du
A. Psammoschiste vedrt
passant progressivement vers le bas à du
Psammoquartzite gris verdâtre, en bancs de plus en plus quartzeux 4,00 m
Epaisseur totale 8,30 m

10.
D. Contact net. Km 36,012
C. Micropsammite vert 0,30 m
B. Micropsammites rouges
La suite est très mal exposée.

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