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146E0082.TXT

Feuille : 146E - NANDRIN - 484
secteur : 1-4
numéro : 82
code : 146E0082 - 4840082
X :
Y :
Z :
commune :

auteur : H. FORIR, Et. ASSELBERGHS
références : FORIR, H., 1896-1897. Compte-rendu de la Session extraordinaire de la Société géologique de Belgique tenue à Huy du 2 au 5 octobre 1897. Annales de la Société Géologique de Belgique, XXIV: CLXII-CLXVIII.

date :

roche :
formation :

localisation :

nature : Affleurement

description :

La route traverse ensuite les alluvions modernes (a1m) de la vallée et passe de nouveau sur la rive droite du ruisseau, où l'on voit bientôt une grande tranchée, distante de 120 mètres de l'extrémité de la précédente.
Les roches que l'on y observe sont des schistes routes, bien feuilletés, contenant quelques bancs de psammite rouge, micacé, et de grès rouge ; la direction y est de 67° ; les couches sont verticales ; il y succède du schiste bigarré et du schiste vert,
en couches alternantvies ; le tout a un développement de 60 mètres ; puis, viennent des éboulis des mêmes roches, occupant un espace de 140 mètres. Au-delà, le sous-sol est masqué par la végétation sur 160 mètres ; vers le milieu de cet espace,
cependant, on voit un peu de limon des pentes (a1e) dans une petite tranchée ; viennent ensuite 20 mètres d'éboulis de grès bleuâtre puis, de nouveau, 165 mètres où aucune roche n'est visible. Au-delà, on aperçoit nettement une alternance de grès gris
et rosé et de psammite micacé, avec un peu de schiste rouge (d = 71° ; i = 62°S), laquelle s'étend sur 95 mètres. Les 40 mètres suivants sont occupés par du grès gris verdâtre et gris bleuâtre, accompagné de schiste gris, rouge sombre et vert foncé.

82 - suite - Et. ASSELBERGHS - 19.03.1923

Le 82 de Forir se compose, en somme, de deux affleurements.

A l'extrémité Nord, affleurement de schistes lie de vin, verts et bigarrés et de grès rouges. Couches hunsruckiennes.
Extrémité Sud, en "a", vis-à-vis de l'endroit où le ruisseau longe la rouge, affleurement sur 50 mètres de distance de schistes et grauwacke lie de vin et bigarrés. La puissance n'est pas grande, la route coupant ici les couches fort obliquement.
Sur ces couches repose un complexe quartzeux gris et vert qui constitue l'éperon rocheux que la route contourne. Couches très redressées ; l'inclinaison apparente est plus faible par suite de la poussée au vide.
A l'extrémité de l'affleurement, on a ouvert, à mi-côte une petite excavation.
Dans les débris, je trouve du grès vert, du grès graveleux vert et du poudingue ; roches analogues aux roches de la partie supérieure de l'Ahrien dans la vallée du Hoyoux.

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