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145W0156.TXT

Attention: note du 19/01/2010 de EGoemaere: 2 points au moins numérotés 156 sont localisés en 2 endroits différents sur la carte d'affleurements:
l'un en terrains siluriens l'autre lié au gisement métallique du Roua développé sur terrains dinantiens, au voisinage de la faille de Landenne.
Les textes des archives ne permettent pas de localiser avec certitude les décritifs associés: a) sables (Stainier) et b) Lespineux le Roua.
Il y a probablement une erreur ou à tout le moins un doute!
Un contrôle sur le terrain sera nécessaire pour valider les infos ou éventuellement corriger, en tous les cas mieux attribuer les points (localisation et descriptif ad hoc)


Feuille : 145W - ANDENNE - 481
secteur : 3-6
numéro : 156
code : 145W0156 - 4810156
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : X. STAINIER
références :
date : 26.11.1930

roche :
formation : Om

localisation :
nature : Affleurement

description :

Système oligocène

Om

Sable fin micacé (3-6).

156 - suite

LESPINEUX, G. Etude génésique des Gisements miniers des bords de la Meuse et de l'Est de la province de Liège. Extrait des publications du Congrès International des Mines, de la Métallurgie et de la Géologie appliquées. Section de géologie. Liège, 25
juin - 1er juillet 1905, pp. 9-11.

Gisement du Roua (planche II)

A 3800 mètres à l'Est du point du croisement du filon de Haie-Monet et de la faille de Landenne, se trouve le filon du Roua.

Les conditions géologiques de gisement du Roua sont identiques à celles de Haie-Monet.

Ce filon qui occupe une cassure absolument verticale, d'une longueur reconnue de 420 mètres, recoupe, du Nord au Sud, le calcaire carbonifère qui est orienté N45°E avec un pendage de 20° à 25° SE.

L'allure du gisement est représentée à la planche II par 6 coupes horizontales, faites entre les étages de 40 et 80 mètres, et une coupe verticale orientée E-W et passant par le puits.

En affleurement, le filon est masqué par le filon hesbayen ; mais, comme à Haie-Monet, des poches de sables et d'argiles en jalonnant le passage.

De même que pour le gisement précédemment décrit, nous ne possédons aucun renseignement sur les travaux de surface ; mais d'après les résultats obtenus aux étages de 40 mètres et 47,75 mètres et les recherches en surface que l'on fait actuellement, nous
pouvons conclure que les zones supérieures de ce gisement étaient stériles.

Au niveau de 40 mètres, les poches A et B, que nous distinguerons en profondeur, et qui, en surface, n'en forment vraisemblablement qu'une seule, n'étaient pas encore nettement séparées. Leur remplissage était composé de sables et d'argiles stériles
avec quelques rares paquets de calamines disséminés le long des parois.

A l'étage de 47,75 mètres, on voit les poches se localiser, mais leur remplissage est toujours sableux. Le filon contenait un peu de calamine, de carbonate de plomb et de galène.

A la profondeur de 60 mètres les poches de sable, qui diminuent en surface, sont entièrement localisées.

La poche B contenait très peu de minerais, tandis que le filon, entre cette poche et le puits, présentait un beau remplissage principalement composé de galène.

Au Nord du putis, la calamine et le carbonate de plomb formaient une couche épaisse le long de la paroi W de la poche.

A ce niveau, le contact de la faille de Landenne fut exploré ; il se composait d'un remplissage de calcaire spathique dans lequel se trouvaient disséminés des fragments provenant des roches encaissantes, des mouches de galènes et quelques amas
lenticulaires epu importants de carbonate de plomb.

Aux niveaux supérieurs à 60 mètres, le contact de la faille se confondait avec la poche de sable A dont on retrouve encore des traces au niveau de 60 et 68 mètres.

Sur ce contact, à 200 mètres environ à l'E du filon du Roua, il existe un amas important de minerais (qui ne figure pas au plan) probablement en relation génésique avec le filon du Roua.

Les eaux minéralisatrices auront suivi le contact de la faille, qui est minéralisé, comme nous l'avons vu, jusqu'en un point où la concentration aura été assez importante, pour y produire un amas.

A l'étage de 68 mètres, le filon a été exploité sur une longueur de plus de 400 mètres. Vers le Sud, le filon sulfureux, après avoir rencontré la poche B, toujours remplie de sables et d'argiles, mais contenant suffisamment de minerais sulfureux pour
être exploitable, a pénétré dans une seconde poche remplie d'argiles rouges et noires, annonçant le voisinage du houiller qui ne fut pas exploré.

Vers le Nord du puits, la poche de sable A a été entièrement reconnue et contenait beaucoup de blende et de galène.

Le contact de la faille, de même nature qu'au niveau de 60 mètres, a été exploré sur une longueur de 120 mètres, mais était trop pauvre pour être exploité, malgré son épaisseur de 10 à 12 mètres.

Au niveau de 74 mètres, le filon très argileux présentait de belles passes minéralisées.

Vers le Sud, l'exploitation ne fut pas poussée jusqu'à la poche B ; vers le Nord la poche A existait toujours, mais avait disparu au niveau de 80 mètres où son emplacement était marqué par un élargissement du filon.

Le remplissage à ce niveau, de même qu'aux niveaux inférieurs, était composé de blende zonaire, galène et pyrite avec gangue spathique.

Le point le plus bas atteint par l'exploitation est le niveau de 120 mètres où le filon présentait une largeur moyenne de 0 m 70 à 0 m 80, mais, par suite des difficultés d'épuisement, les étages inférieurs furent peu exploités.

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