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145E0294.TXT

Feuille : 145E - COUTHUIN - 482
secteur :
numéro : 294
code : 145E0294 - 4820294
X :
Y :
Z :
commune :
DEMANET, M.,
auteur : FIEGE, K. & van LECKWIJCK, W., ANCION, Ch.
références :

date :

roche :

formation :

localisation :
nature : Affleurement

description :

DEMANET, M., 1941. Mémoire du Muséum royal d'Histoire Naturelle. 97: 237, 240, 278 et 280 signale dans la galerie de Java à

1590 m de l'orifice :

Nuculopsis aequalis (Sowerby)
Yoldia laevistriata Meek et Worthen
Reticuloceras bilingue Salter

à 1797 m cf. Homoceratoides varicatum Schimdt

de 1935 à 1950 m : cf. Homoceratoides varicatum Schmidt

294 - suite - FIEGE, K. & van LECKWIJCK - 1969

FIEGE, K. & van LECKWIJCK, W., 1969. Cyclcite dans le Namurien du Synclinal de Namur (Belgique). Professional Paper, 1969/7.

Galerie de Java.

294 - suite - L. LAMBRECHT & W. van LECKWIJCK - 1960

D'après la note de L. Lambrecht et W. van Leckwijck. Contribution à l'étude de la zone à Gastrioceras dans le bassin houiller de Huy-Andenne. Bulletin de la Société belge de Géologie, Paléontologie et Hydrologie, 1960, t. LXIX: 163-190.

B. La galerie de Java.

La galerie de Java (voir figure 1), qui a servi à l'évacuation du minerai de fer famennien de Couthuin, traverse le Houiller sur une longueur de 2034 m. Ce Houiller est représenté par des terrains appartenant aux zones à Homoceras, à Reticuloceras et à
Gastrioceras ; il a été décrit dans la publication n° 1 de l'Association pour l'Etude de la Paléontologie et de la Stratigraphie houillères [2].
Réexaminons sous l'angle nouveau de nos connaissances actuelles la stampe relative à la zone à Gastrioceras, qui fait partie du massif tectonique de Marsinne (point 3 sur figure 1).

1. Namurien
Dans le massif de Marsinne, situé au Nord de la faille d'Antheit, l'horizon à R. superbilingue, repris sous le n° 136 dans la prublication précitée [2], contient les premiers Gastrioceras. Contrairement à la règle qui veut qu'une zone namurienne débute
avec l'apparition de son "genre-guide", les stratigraphes rangent cet horizon, pour des raisons pratiques encore dans la zone à Reticuloceras. En effet [cf. 6, pp. B382-387] il fournit généralement en grande et parfois très grande abondance R.
superbilingue, mais ne contient souvent que quelques Gastrioceras, qui sont par surcroît difficilement ou non déterminables spécifiquement, du moins dans l'état actuel d'avancement des études sur ces Ammonoïdés.

A 37 m sur cet horizon viennent les Grès de Java (n° 156), bien connus dans la région et ayant servi de points de départ à la coupe de la tranchée de Bas-Oha. Les Grès de Java sotn surmontés d'une passée dont le toit immédiat et un banc assez haut dans
le toit contiennent des faunes marines pauvres, à Lingules, Lamellibranches et, dans le haut du toit, Gastéropodes. Cette faune est représentée dans la galerie de Java par Lingula mytilloides, cf. Sanguinolites sp., Edmondia jacksoni, cf. Posidoniella
et cf. Loxonema sp. [7, p. 73, niveaux 158, 159 et 160]. Dans la tranchée de Bas-Oha, on trouve dans le haut toit correspondant d'assez nombreux Gastéropodes turriculés (cf. Loxonema sp.) associés à quelques Lamellibranches.

Dans la galerie comme dans la tranchée, le toit de la troisième passée de veine sur les Grès de Java contient des Goniatites. Par l'étude de la tranchée du chemin de fer, nous savons maintenant qu'il s'agit de l'horizon de Hauptflöz. Les Goniatites du
niveau 172 de la galerie de Java ne peuvent donc être G. cumbriense et G. crenulatum, comme il a été dit précédemment [2, p. 32] mais doivent très vraisemblablement appartenir à l'espèce G; crencellatum et à des formes contemporaires, telle Agastrioceras
carinatum. Des Gastrioceras de ce niveau ont été sousmis au Docteur Ramsbottom, mais ils sont trop mal conservé pour permettre une détermination spécifique sûre. Il semble en tous cas y exister deux espèces.

A 35 m sur Hauptflöz vient, dans la galerie, un épais horizon à Lingules, débris de Poissons et Planolites ophtlamoides (niveau n° 186), assimilable à l'horizon de Schieferbank. Dans la tranchée de Bas-Oha, la stampe séparant Hauptflöz de Schieferbank
est moins puissante ; nous remarquerons cependant que Schieferbank surmonte un grès quartzitique clair bien reconnaissable (niveau n° 185c). Dans les deux coupes (cf. figure 2) la stampe séparant les deux horizons marins contient, à peu près à
mi-distance, un niveau à abondante faune non marine (galerie de Java, niveaux n° 176 et 180, avec Naiadites productus, N ? stockmansi, Anthraconaia lenisulcata) et à grosses lentilles carbonatées, surmontant une épaisse phase très sableuse.

A une vingtaine de mètres de stampe au-dessus de Schieferbank, la galerie de Java recoupe (niveau n° 195) un schiste argileux à Pl. ophthalmoides et faune non marine (Carbonicola sp., Naiadites sp., Anthraconauta sp.) surmontant un épais (4 m) niveau
gréseux (niveau n° 194) [2, pl. V et X). C'est le passage du puissant grès grossier haut toit de Faxhisse = Sarnsbank, que nous avons rencontré dans le vallon montant vers Lamalle. Ce complexe de schiste à faune non marine couronnant un puissant niveau
gréseux, se rencontre plusieurs (six ou sept) fois dans la galerie de Java, à la faveur de plis et de failles [2, pl. V]. La charnière d'un des plis anticlinaux, à la cumulée 819, coïncide précisément avec le passage de Schieferbank et ses Lingules
réparties sur plusieurs mètres (niveau n° 216). A 20 m environ en stampe au-dessus de ce passage de Schieferbank on revoit une dernière fois le complexe formé par le gros banc gréseux et le schiste surincombant à Pl. ophthalmoides et Naiadites sp.
(niveaux n° 229-231) du haut toit de Fraxhisse [2, pl. V et X]. Mais ici, entre ce grès et Schieferbank, se place un second niveau de schiste à Lingules (niveau n° 223), nettement moins épais que celui de Schieferbank et qui doit représenter le passage
de l'horizon de Fraxhisse = Sarnsbank. Le schiste marin, noirâtre, y passe rapidement vers le haut à un schiste gris à faune non marine (niveau n° 224) : Carbonicola sp., Anthraconauta sp., Guilielmites clipeiformis, G. umbonatus, cf. Pretwichianella
(dét. V. Van Straelen). Il surmonte un grès foncé, charbonneux. Si l'horizon de Sarnsbank n'a pas été décelé dans la recoupe comprise entre les niveaux 186 (Schieferbank) et 194 (grès du haut toit de Fraxhisse), c'est qu'il y est soit caché derrière un
tronçon maçonné de la galerie, soit soustrait aux investigations par le jeu de deux failles subverticales observées en amont du tronçon maçonné, soit encore qu'il a échappé, grâce à sa faible puissance, aux observations, l'échantillonnage ayant été fait
rapidement dans ce tronçon de la galerie du fait qu'il doublait stratigraphiquement un tronçon qui avait déjà été étudié en détail (niveaux n° 216-229).

Les positions de Hauptflöz, Schieferbank et Sarnsbank ont été reportées sur la colonne relative à la galerie de Java de la figure 2. En la comparant avec celle qui est relatie à la tranchée de Bas-Oha, on constate que, malgré la différence de
puissances, le parallélisme entre les deux coiupe est très satisfaisant.


2. Westphalien
Entre l'horizon de Fraxhisse (niveau n° 223, à la cumulée 755) et la faille d'Antheit (cachée derrière la maçonnerie entre les cumulées 472 à 444), la galerie de Java recoupe les terrains de base du Westphalien.

Dans son mémoire sur le siège de la Paix Dieu [5, p. 37], l'un de nous a montré que la suite des veinettes rencontrée à Huy au-dessus de Fraxhisse est très semblable à celle que l'on connaît dans le bassin de Liège. De bas en haut, on recontre à la Paix
Dieu :
a) Une épaisse stampe sans sol de végétation (28 m).
b) Une veinette assimilée à Xhorré.
c) A 12 m, une veinette assimilée à Petite Veine d'Oupeye.
d) A 4 m, la passée sous Petite Veine de Villers.
e) A 2 m, Petite Veine de Villers (= Boutenante). Le toit de cette veinette contient une faune non marine très riche, connue très généralement sur le bord nord du synclinal de Liège, depuis Argenteau jusque Huy. Ce toit a souvent servi de repère local
aux mineurs.
f) Deux veinettes, dont la Grande Veine de Villers (charbon 0,20 à 0,28 m), qui correspondent au complexe de composition variable (0 à 3 sols de végétation) connu dans le bassin de Liège entre Boutenaute et la veinette Saint-Nicolas.
g) La veinette Saint-Nicolas et son toit à Lingules.
h) Enfin, la veine Hayette = Bouxharmont.

Voyons maintenant ce qui se passe dans la galerie de Java, entre les cumulées 755 et 472.

A environ 29 m sur Faxhisse (niveau n° 223) vient la Petite Veine [cf. 4] (0,09 à 0,17 m), dont le toit contient des Anthraconauta sp. et des débris végétaux : ce doit être Xhorré. A 12 m en stampe sur cette veinette vient la veine Brihette [cf. 4]
(0,10 m), dont le toit renferme de nombreuses Carbonicola sp., Anthraconauta cf. minima et Guilielmites clipeiformis, des débris végétaux et des Spirorbis sp., puis des radicelles : ce doit être la Petite Veine d'Oupeye ou Boulotte de Herstal [cf. 14, p.
201, n° 12]. Au-delà, entre les cumulées 635 et 598, une maçonnerie soustrait à nos investigations une stampe épaisse d'environ 8-10 m. Il semble dès lors vraisemblable que les radicelles du toit de Brihette appartiennent au mur toujours bien développé
de la veinette sous Boutenante, et que Boutenante se trouve derrière la maçonnerie.

D'après une coupe due à W.C. Klein [4], cette maçonnerie masque effectivement le passage de la Grande Veine, qui a été exploitée par les "bures sur veine Theisse" [4] de l'ancienne houillère de Renclos et qui est formée d'un duo de veinettes séparées par
un mur de 1,60 m. La veinette supérieure a 27 à 30 cm de puissance, la veinette inférieure 26 cm.

Les couches du faisceau Grande Veine, Brihette, Petite Veine ont été exploitées jadis par la houillère de Renclos grâce à un épaississement local dans la charnière d'un pli anticlinal aigu déjeté vers le Nord. On constate également sur la coupe de Klein
un amincissement rapide du mur intermédiaire de la Grande Veine [4].
A peu de distance au-dessus de la Grande Veine passe un niveau à coquilles (niveau n° 248a) renfermant une Lingula mytilloides bivalve et de nombreuses Anthraconauta minima ; il est surmonté, à 60 cm, d'un second niveau à coquilles (niveau n° 248c), avec
nombreuses A. minima, une écaille d Rhabdoderma elegans et un débris d'Arthropode.
Une huitaine de mètres plus haut, un niveau schisteux noir (niveau n° 253) contient de grandes coquilles fort abîmées par suite de glissements : Anthraconaia sp., ainsi que deux Belinuridés (et non Trilobite comme mentionné dans [2]), des écailles de
Rhabdoderma sp. et des Belorhaphe kochi. Ce niveau décrit dans la galerie un synclinal (cumulée 575), à flanc nord incliné à 30°S et flanc redressé à la verticale. Ce sont là probablement les couches les plus jeunes que la galerie de Java a recoupées.
En effet, la tranche qui s'étend entre ce dressant et la faille d'Antheit et qui fait encore voir une veinette de 8 cm (avec toit à végétaux et nombreux Belorhaphe) ne paraît pas être raccordable à la stampe qui vient d'être étudiée ; il est probable que
le tronçon maçonné compris entre les cumulées 560 et 553 cache le passage d'une faille (satellite de la faille d'Antheit ?).

Le banc à Lingules (niveau n° 248a) semble correspondre au niveau à Lingules de Saint-Nicolas. L'horizon de Bouxharmont (=Finefrau Nebenbank) n'a donc pas été rencontré par la galerie, mais il n'est pas impossible qu'il existe au-dessus d'elle jusqu'en
affleurement.

294 - suite - Ch. ANCION, F. DEMANET & W. van LECKWIJCK - 1956

D'après la note de Ch. Ancion, F. Demanet et W. van Leckwijck, 1956. Découverte d'une faune strunienne au toit de la couche d'oligiste oolithique dite famenienne de Couthuin. Bulletin de la Classe des Sciences de l'Académire royale de Belgique,
506-514.

Descriptions des bancs au toit de la couche de minerai de fer traversée par la Galerie de Java.

1. Toit de la couche de minerai : schiste gris noir, de rayure grise, très finement et pauvrement micacé, à pyrite abondante sous forme de nodules, d'agrégats de petits cubes et de lits de petits cristaux cubiques ; abondante faune, composée de Spirifer,
Productus, Leptaena, Edmondia, Grammatodon, Aviculopecten, Pernopecten, Gastéropodes, pygidiums de Trilobites ; aussi quelques débris d'axes végétaux.
0.62 m

2. Schiste analogue au précédent, avec pyrite encore pous abondante, mais faune moins abondante : Spirifer (rare), Edmondia, Nuculidés, Grammatodon, Aviculopecten (abondant), Gastéropodes, Spirorbis 0.22 m

3. Calcaire gréseux gris, compact, finement et sporadiquement micacé, à plages de pyrite finement divisée et à grosses lentilles de pyrite finement grenue 0.23 m

4. Calcschiste gris, de rayure grise, finement micacé, à pailettes de pyrite clairsemées 0.13 m

5. Schiste psammitique gris, légèrement calcareux par places, finement zoné, à nodules et minces lentilles de pyrite ; quelques vestiges d'organismes, dont un Pectinidé 0.12 m

6. Schiste marneux gris, de rayure grise un peu grasse, finement et pauvrement micacé, à plages et nodules de pyrite peu abondants.
0.20 m

7. Lit de schiste noirâtre fin 0.03 m

Vers le haut, la roche reste encore de nature schisteuse noirâtre, tantôt fossile, tantôt fossile, tantôt plus compacte, avec par place de minces lits franchement argileux, mais la succession n'y a pas été examinée en détail.

Les échantillons fossilifères provenant des récoltes de 1941/42 et de 1945 ont été étudiés récemment par le troisième des signataires (F.D.). Voici la liste des fossiles relevés dans ce matériel à la suite de cet examen :

Premier banc du toit, c'est à dire banc inférieur :
[Les chiffres qui suivent les noms de fossiles ne sont donnés qu'à titre purement indicatif. Ils expriment approximativement les abondances relatives]

Spirorbis sp. 1
cf. Rhabdomson 2
Productus (Avonia) sp. 2
Productella sp. 1
Spirifer strunianus Gosselet 32
Spirifer sp. 1
Athyris sp. 1
Leptaena analogua Phillips 2
Edmondia ovata De Koninck 5
Nuculidés 2
Grammatodon meridionalis (De Koninck) 3
Grammatodon bistriatus (Portlock) 5
Aviculopecten exquisitus De Koninck 4
Aviculopecten tenuilineatus De Koninck 6
Aviculopecten ingratus De Koninck 9
Aviculopecten aff. interstitialis De Koninck 1
Aviculopecten sp. 10
Pterinopecten aff. eximius De Koninck 10
Pernopecten witryi (De Koninck) 2
cf. Pernopecten planicostatus (MacCoy) 1
Pectinidés 8
cf. Conularia sp. 1
Gastéropodes 11
Orthoceras sp. 1
Trilobites 5 pygidiums

Deuxième banc du toit :
Edmondia sp. 1
Grammatodon bistriatus (Portlock) 4
cf. Grammatodon meridionalis De Koninck 1
Aviculopecten exquisitus De Koninck 1
Straparollus sp. 2

Il s'avère donc que cette faune comprend bien, comme l'avait reconnu dès 1942 le toujours regretté E. Mailleux, Spirifer strunianus comme forme dominante.

Etant donné l'importance du point de vue stratigrpahique de cet élément dans le matériel de Couthuin, nous avons soumis le lot de Spiriféridés à M. A. Vandercammen qui s'est spécialisé depuis déjà pas mal d'années dans l'étude approfondie des membres de
ce groupe. Notre collègue a confirmé le diagnose et nous a fait part des résultats de ses recherches dans les termes suivants :

"Les spécimens spiriféroïdes de Couthuin sont presque tous aplatis. Leur test, très mince, a disparu et a laissé des empreintes externes dans lesquelles on discerne quelquefois la microsculpture. La structure exacte de leur apex n'a pu être observée
malgré tous les essais tentés. Les lamelles dentaires attestent leur présence par deux sillons extra-sinaux à peine visibles sur quelques individus. Un seul spéciment, un peu moins écrasé que les autres, montre une section polie apicale, des restes
qu'on pourrait attribuer aux lamelles dentaires, reliées entre elles par une plaque dethyriale. Ils sont malheureusement trop mal conservés our pouvoir en tenir compte."

"La microsculpture microcostulée, le sinus limité par deux côtes bordières plus larges, le bourrelet avec son sillon médian, la densité des côtés radiaires, les lamelles dentiares (et la présence probable d'une plaque delthyriale) sont autant de
caractères qui portent à croire que les spécimens de la galerie de Java sont assimilables à Spinocyrtia (Spirifer) struniana (J. Gosselet, 1879). Leur forme plus ou moins mucronée les rattache à la variété alata J. Gosselet (6), "variété" que je crois
comme R. Dehée (4, p. 21), devoir entrer dans la variabilité intraspécifique normale".

"A côté de cet élément, les récoltes contiennent de nombreux et beaux spécimens de Lamellibranches, surtout Pectinidés, tous connus dans l'étage Tournaisien à Tournai".

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