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145E0292.TXT

Feuille : 145E - COUTHUIN - 482
secteur : 5
numéro : 292
code : 145E0292 - 4820292
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : STAINIER, X.
références :

date :

roche :

formation :

localisation :
nature : Sondage

description :

STAINIER, X. Le sondage de Java (Couthuin). Annales des Mines de Belgique, XXXV: 383-398.

La Société des Charbonnages de l'Espérance et Envoz ayant décidé d'explorer la concession d'Envoz, un sondage fut décidé, ayant pour objectif de rechercher la couche Six Mai et de déterminer les conditions de son exploitabilité. Le choix de
l'emplacement de ce sondage et son étude n'ayant été confiés par cette société, le forage fut entrepris, sur mes indications, dans un pré situé entre le chemin de fer Namur-Liège et la carrière à pavés Discry ouverte, dans le bois de Sargerin, au sommet
de l'escarpement qui borde la vallée de la Meuse. Le croquis suivant indique l'emplacement exact du sondage par rapport à la voie Decauville raccordant la carrière à la Meuse, en passant sous la voie ferrée, à proximité de la borne K. 37 [L'ancienne
carrière Discry, exploitée par la suite par MM. Quevy Frères, puis actuellement, reprise par M. Boterman, se trouve à proximité du Km 37 (voir n° 54 - suite)] de cette voie et enf ace de l'Ile de java, sur le territoire de la commune de Couthuin.
Orifice à la cote + 74 m d'après la carte de l'Etat-Major.

Le travail commencé le 9 février 1910 et terminé le 31 mars 1910 a été pratique par la firme Foraky, à la cuiller dans les terrains meubles, à la couronne diamantée et au trépan dans le Houiller, au diamètre, pour les carottes, de 0 m 18 de 10 à 61 m 65.
De 0 m 145 à 61,65 à 92,70. De 0 m 12 de 92,70 à la fin.

Description des échantillons recueillis (la lettre T indique les parties forées au trépan et qui néanmoins ont fourni une grenaille assez grosse pour permettre la détermination de la nature de la roche). Les autres échantillons ont été recueillis en
carottes sans presque aucune perte.

Détermination géologique et nature des terrains Epaisseur Prof. finale
mètres mètres

ALLUVIONS MODERNES (A1m).
Argile jaune avec quelques cailloux 3.50 3.50

QUATERNAIRE HESBAYEN (Q3m)
Cailloutis ancien de la Meuse 6.50 10.00

HOUILLER - Assise d'Andenne
T. Schiste noir 3.30 13.30
Schsite psammitique noirâtre, dur, un peu zonaire, à cassure conchoïdale.
Diaclase très inclinée. Inclinaison des roches : 14°. 1.75 15.05
Psammite schisteux à joints lustrés. Diaclase. A 14.45, inclinaison = 12° 0.40 15.45
Schiste psammitique à cassure conchoïdale. Incl. = 14°. Nombreuses
diaclases verticales 0.55 16.00
Alternance de schiste psammitique et de psammite à joints lustrés. Diaclase 1.00 17.00
Schiste plus doux avec lits psammitiques végétaux hachés 1.80 18.80
Psammite schisteux zonaire avec un nodule psammitique à écailles
concentriques. Végétaux hachés 1.20 20.00
Schiste noir doux feuilleté avec un lit de 0.15 de grès gris argileux noduleux 0.50 20.50
Psammite noir, parfois schisteux 1.10 21.60
Schiste noir gris doux feuilleté avec zones brunes et gros nodules de
sidérose. Une écaille de poisson à 22.50. En-dessous sur 0 m 10,
nombreux joints de glissement striés parallèles à la stratification
ou légèrement obliques. Inclinaison 15°. Puis le schiste devient
de plus en plus doux 3.40 25.00
Brusquement : grès gris très psammitique. Au sommet, à 0 m 02 du
précédent, un joint de glissement incliné à 25° comme la stratification
qui à 25.40 inclin. de 17° et plus bas de 12°. Ce grès passe au psammite
à joints lustrés devenant de plus en plus schisteux. Puis, alternance de
schiste et de psammite à végétaux hachés. Incl. = 15° 5.00 25.00
Psammite compact avec débris végétaux 3.20 33.20
Alternance de schiste psammite zonaire et de schiste noir gris doux.
Dialcases. A 35 m, un lit avec Sphenopteris obtusiloba Lepidophyllum.
Végétaux hachés 5.80 39.00
Schiste gris doux à cassure conchoïdale. Incl. 15°, puis 12°. Diaclases.
A 40,25, deux lits psammitiques avec nodules pisaires de pyrite.
A partir de 42,50 le schiste devient plus doux et plus noir avec nodules
de pyrite abondants, à surface couverte de cristaux. De 47,40 à 48 m,
quelques beaux lamellibranches marins et des Entomostracés avec
débris végétaux sidéritifiés 10.20 49.20
Banc brunâtre, dense, compact, adhérant au suivant et très fossilifère.
Goniatites abondantes, une Discina, débris de lamellibranches,
pyrite abondante 0.10 49.30

VINETTE : 0 m 001
Mur de psammite noirâtre avec rares radicelles douteuses, passant rapidement
à du schiste psammitique puis à du psammite schisteux à nodules de
pyrite. A la base un banc de 0.20 de schiste noir brun psammitique rempli
de Calamites Suckowi, Calamostochys, Cordaïtes (toit) 0.85 50.15

PASSEE
Mur psammitique et gréseux à radicelles rares 0.05 50.20
Brusquement, schiste psammitique brunâtre, un peu zonaire.
Végétaux hachés, rosettes de pyrite. Puis psammite brun à joints charbonneux 3.80 54.00
Schiste gris noir compact à cassure conchoïdale avec petits nodules de pyrite,
devenant plus noir et plus doux à cloyats. Un lamellibranche marin (?) 1.20 55.20

VEINETTE 0 m 01
Mur noir schisteux à radicelles abondantes et luisantes avec nodules de pyrite
abondants. A 55 m 35 un Calamite à plat. C. Suckowi, C. undulatus 2.30 57.50
Schiste psammitique noir brun avec quelques radicelles au début et Calamines
abondants passant au schiste psammitique à joints noirs. A la base
psammite grésux. Mariopteris muricata 1.80 59.30
Grès brunâtre très quartzeux, très dur, un peu feldspathique, grenu au sommet,
avec cailloux de schiste et de sidérose. Joints pyriteux. Empreintes
charbonneuses. Diaclases pyriteuses. A partir de 59,75, il devient zonaire
à stratifications entrecroisées. Inc. 20° à 45° 2.35 61.65

PASSEE
Un mince lit de psammite noir brun appliqué sur du mur de schiste foncé brunâtre
psammitique rempli de radicelles à plat. Nodules de pyrite et de sidérose 0.75 62.40
Psammite brunâtre avec quelques lits à radicelles. Incl. très variable : 18° à 25°.
Nodules de pyrite et de sidérose. Cordaïtes 2.10 64.50
Grès psammitique grenu feldspathique brunâtre. Cailloux de sidérose 0.25 64.75
Psammite brun à végétaux hachés devenant vite gréseux, avec grosses empreintes
charbonneuses redressées. Joints charbonneux et pyriteux. Diaclases.
Incl. 25° à 45° 1.75 66.50
Schiste psammitique zonaire noir brun à végétaux hachés. Nodules de pyrite.
Incl. 18°. 2.00 68.50
Schiste psammitique brunâtre à cassure conchoïdale passant au schiste gris
noir doux. Petits cristaux de pyrite. Incl. 17°. Lepidostrobus variabilis.
Cordaïtes. Rachis de fougères 4.00 72.50

VEINETTE 0 m 20 0.20 72.70
Mur brun schisteux avec radicelles à plat et nodules pyriteux. Intercalations
de lits noirs schisteux bien stratifiés bondés de lits de charbon et de plantes :
Lepidodendron aculeatum, L. obovatum, Neuropteris sp. Incl. 16° 0.65 73.35
Brusquement : vrai mur burnâtre psammitique à cloyats et enduits pyriteux 0.15 73.50
Psammite zonaire brun foncé à joints très foncés. Encore quelques radicelles
et par places végétaux hachés. Incl. 20°. Diaclase 1.10 74.60
Psammite gris zonaire à cloyats et nodules pyriteux. Rares joints à végétaux hachés.
Diaclases courbes pyritisées. Incl. 20° 1.75 76.35
Psammite gréseux à joints pyriteux. Nombreuses diaclases normales à l'incl. qui = 20° 0.40 76.75
Grès gris brun zoné de noir, très quartzeux, avec nombreuses diaclases en tous
sens. Incl. 25° 1.10 77.85
T. Grès gris très quartzeux avec une intercalation schisteuse 13.55 91.40
T. Schiste 1.30 92.70
Grès gris ou blancs, très quartzeux, avec lits schisteux lenticulaires. Joints
micacés. Diaclases pyriteuses 0.30 93.00
T. Grès très quartzeux, vitreux, gris ou blanc avec lits charbonneux et, au bas,
des grains de phtanite : Poudingue houiller 9.45 102.45
Schiste gris noir psammitique à cassure conchoïdale avec nodules de pyrite.
Quelques joints foncés et débris végétaux 2.55 105.00
Psammite compact avec végétaux hachés et enduits pyriteux, zonaire par places.
Minces strates pyriteuses. Incl. 25° 1.50 106.50
Schiste psammitique compact, dur, à cassure conchoïdale, zoné de gris, avec minces
strates pyriteuses. L'inclinaison augmente progressivement et atteint 45° à 107 m
et 75° à 109 m. Joints de stratification courbes, polis et striés dans le sens de
la pente. Veines blanches de 108 à 109 m. 9.30 115.80
Psammite gris noir compact, moucheté de pyrite avec petits débris végétaux.
Inclinaison variable : 65° à 117,119 et 124 m. 70° à 118,50. La plupart des
joints de stratification sont polis et striés dans le sens de la pente, jusque 120 m.
A partir de là, la roche montre des joints de clivage peu inclinés. A 121 m,
curieuse petite lentille de grès avec amas charbonneux 8.20 124.00
Schiste très psammitique, zonaire avec minces strates pyriteuses lenticulaires
et nodules de pyrite. Incl. 70°. Clivage : incl. 20° 5.50 129.50
Schiste plus doux avec encore quelques joints courbes. Incl. 70°.
Clivage : incl. 30° 1.50 131.00
Grès gris très quartzeux, calcarifère à cassure conchoïdale, zonaire par
places. Nodules de sidérose et de schiste. Diaclase incl. 60°.
Incl. des roches = 70°. 0.30 131.30
Schiste psammitique noir zonaire à nodules de pyrite. Incl. 67° joints polis
et striés en long 0.95 132.25
Calcaire gris très argileux et siliceux, pyritifère, schisteux sur les points 0.30 132.55
Schiste psammitique à végétaux hachés charbonneux. Nodules et points
pyriteux. Incl. 75° puis 70°. A la base, la roche est plus schisteuse,
plus douce et plus foncée, puis de nouveau compacte et très dure 3.45 136.00
Poudingue houiller commençant par des lits très zonaires, noirs ou gris,
avec petits cailloux de quartz laiteux et de phtanite disséminés
ou agglomérés. Nodules de sidérose. Végétaux charbonneux.
Grain très gros 1.60 137.60
T. Grès très quartzeux 2.20 139.80
Calcaire gris noir siliceux, sidéritifère avec empreintes charbonneuses,
zoné de gris clair, passant à la sidérose calcarifière à cassure
conchoïdale. Veines blanches ou brunâtres (Septoria). Enduits
de pyrite. Au sommet, le banc est transformé, par altération en une terre
dure brune. Incl. 70° à 75° 1.00 140.80
Conglomérat rempli de cailloux de sidérose, bondé de lits charbonneux à
stratifications entrecroisées. Au sommet : lits épais de charbon gras,
brillant, à clivages nets et donnant, au creuset, un culot de coke argenté
très dur. Incl. 70 à 75° 1.70 142.50
T. Grès très quartzeux. 0.70 143.20
Poudingue houiller à gros grain très caractérisé. Incl. 70° 0.60 143.80
T. Grès très quartzeux grossier 1.80 145.60


Feuille : 145E - COUTHUIN - 482
secteur : 5
numéro : 292
code : 145E0292 - 4820292
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : STAINIER, X.
références :

date :

roche :

formation :

localisation :
nature : Sondage

description :

292 - suite

STAINIER, X. Le sondage de Java (Couthuin). Annales des Mines de Belgique, XXXV: 383-398.

Détermination géologique et nature des terrains Epaisseur Prof. finale
mètres mètres

T. Débris de calcaire 0.40 146.00
Calcaire impur à cassure conchoïdale, très dérangé, crevassé,
à grosses veines blanches, nodules de pyrite. Diaclases.
Incl. 70° 0.70 146.70
Schiste psammitique très comapct, très dur, avec rares zones grises.
Quantité de petites failles normales. Diaclases.
Puis le schiste devient plus compact encore. A 147 m, inclinaison
encore de 70° tombe rapidement à 30° puis remonte à 60° 1.60 148.30
Petit banc de grès zonaire incl. 70°, limité par deux points horizontaux
ondulés 0.05 148.35
Schiste psammitique doux à grains de pyrite. Joints pyriteux. Incl.
d'abord de 60° tombe à 50° à 149 m, puis à 45° à 151,85.
Vers 149 m, 70 joints de glissement peu inclinés, striés. 3.65 152.00
Schiste psammitique zonaire dont l'inclinaison tombe graduellement à 30° 1.00 153.00
Calcaire gris à cassure conchoïdale à grosses veines blanches ou brunes
(Septaria) 0.20 153.20
Schiste psammitique pyritifère avec lits de psammite. Incl. 25°.
Diaclases très inclinées normalement à la stratification striées en long.
Vers 154 m, les joints cessent d'être polis 2.40 155.60
Psammite avec végétaux charbonneux et pyriteux, puis il devient zonaire
avec abondants lits pyriteux. Vers 165 m, beaucoup de végétaux
charbonneux. Incl. tombe à 6° à 157,30. Stratifications entrecroisées à 160.30 9.60 165.20
Schiste gris doux (0.10) puis schiste psammitique très pyritifère avec
végétaux hachés. Incl. 5°. Clivage : incl. 45° 3.80 169.00
Schiste psammitique tendre avec lits de sidérose en nodules. Abondants yeux.
Puis la roche devient plus schisteuse, très riche en nodules de pyrite cristallisée.
Incl. d'abord de 8° augmente graduellement pour atteindre 25°
à 173 m. Clivage peu marqué : incl. 45° 4.00 173.00
Schiste gris dur avec zones et nodules abondants de sidérose.
Incl. 20°. Les roches deviennent irrégulières, au bout, avec joints de glissement
peu inclinés 5.60 178.60
Brusquement, grès psammitique noduleux passant rapidement à du grès
gris brun à grain très fin sillonné de joints blancs ou pyriteux. Il est zonaire
par places, avec joints charbonneux. Incl. 35° à 179 m. En-dessous, il devient
crevassé et sillonné de veines blanches et très zonaire. A 180,60 incl. 5°.
A 181,50 incl. 40° 2.90 181.50
T. Grès 2.00 183.50
Psammite schisteux avec 0,30 de psammite gréseux. Stratifications
entrecroisées. Incl. 50° puis 52° (au trépan de 185.40 à 186.90) 4.50 188.00
Grès zonaire. Incl. 55° (au trépan de 188.70 à 192.20) 4.20 192.20
Psammite zonaire passant rapidement à du psammite très compact et très
dur, puis à du schiste psammitique, puis à du schiste doux.
Incl. 55° à 60° 9.30 201.50
Schiste noir gris doux zonaire. Yeux abondants. Intercalation psammitique.
L'incl. monte de 55° à 60°, puis 65°, puis à 72°. Vers le bas, les joints
de stratification sont polis ou striés en long, parfois couverts d'un lit épais
de calcite 11.50 213.00
Assez brusquement, psammite compact sidéritifère. Cassure conchoïdale 3.00 216.00
Schiste psammitique avec veines de quartz blanc ou rose passant
rapidement à du schiste noir gris doux, zoné de gris clair.
Incl. 70° puis 68°. Joints de stratification polis 7.00 223.00
Schiste psammitique doux et fin, zonaire à végétaux hachés, passant à du
schiste doux avec une fougère. Yeux abondants. L'incl. diminue
graduellement : 55° à227 m, 50° à 228,50 5.50 228.50
Psammite compact très dur à végétaux hachés rares, avec quelques lits
grossiers charbonneux. Il devient plus schisteux, à fines zones brunes
et paillettes de pyrite. Diaclases peu inclinées blanches. Incl. de roches :52° 6.50 235.00
Schiste psammitique dur à végétaux hachés. Joints charbonneux. Incl. 48° 1.00 236.00
Psammite zonaire très dur à joints striés en long. Incl. 50-54° 2.10 238.10
Grès zonaire 0.10 238.20
Schiste noir gris doux, passant au psammite d'abord zonaire, puis compact et
et très tenace. L'inclinaison d'abord de 55° à 65°, augmente ensuite
progressivement 7.10 245.30
Schiste psammitique un peu zonaire avec lits minces et lenticulaires pyriteux,
devenant ensuite très zonaire à végétaux hachés. Incl. 80° 2.05 247.35
Grès zonaire blanc gris à stratifications entrecroisées, devenant plus
psammitique et très zonaire. Une petite faille normale remplie de calcite,
presque verticale 7.15 254.50
Grès gris quartzeux à grain fin, zonaire à stratifications très entrecroisés.
Légère faille à la base, horizontale. Incl. 80° 1.50 256.00
Psammite schisteux zonaire à stratifications entrecroisées passant au
psammite compact puis redevenant zonaire à lits gréseux.
Joints charbonneux. Diaclases peu inclinées perpendiculaires à la
stratification qui incline de 70° à 80° 11.30 267.30
Schiste noir gris très doux. Yeux abondants. Intercalations psammitiques
à végétaux hachés. Incl. 70°, puis 73°, puis 68° à partir de 277 m.
Terrain très régulier. 13.20 280.50
Psammite compact un peu zonaire par places. Intercalation schisteuse
au sommet. Incl. 65° puis 64°. 17.50 298.00
Schiste psammitique un peu zonaire devenant plus schisteux à la base.
Incl. 65°. 18.20 316.20

Profondeur finale 316.20.

Choix de l'emplacement du sondage
La dernière veine exploitable du Houiller, la veine Six mai a fait l'objet d'une longue et fructueuse exploitation aux charbonnages de Gives et de Ben, limitrophes au Sud des concessions d'Envoz et de l'Espérance à Wanze. Une étude du Houiller de la
région, d'abord pour le lever de la carte géologique de Belgique, puis pour diverses études industrielles m'avait montré que c'était au voisinage de al Meuse que la couche Six mai devrait se rapprocher de la surface. De plus, une voûte très surbaissée
et régulière était très visible, au-dessus des anciens vignobles de Java, le long de l'escarpement qui limite, au Sud, le bois de Sargerin. Cette voûte était constituée par un horizon gréseux, exploité dans la carrière Discry et que je rapporte au
niveau du conglomérat de Java. En conséquence il fut décidé que le sondage serait placé aussi près que possible de l'axe de cette voûte.



Feuille : 145E - COUTHUIN - 482
secteur : 5
numéro : 292
code : 145E0292 - 4820292
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : STAINIER, X., DEMANET, M.
références :

date :

roche :

formation :

localisation :
nature : Sondage

description :

292 - suite

STAINIER, X. Le sondage de Java (Couthuin). Annales des Mines de Belgique, XXXV: 383-398.

Interprétation de la coupe du sondage

A. Stratigraphie
Dans un travail consacré au Bassin de Huy [Matériaux pour l'étude du Bassin de Namur. 1ère partie : Bassin de Huy. Bulletin de la Société belge de Géologie, t. XXXII, 1922, p. 162, 1 pl. carte et coupes], j'ai déjà procédé au raccordement des couches
du sondage, recoupées jusque la faille de Java, à 145 m. Mais depuis l'apparition de ce travail, et à l'occasion de la publication d'autres travaux sur le Houiller inférieur [La limite entre le Westphalien et le Namurien, ibidem, t. XL, 1930, p. 42],
j'ai été amené à modifier le raccordement adopté alors.
Le Poudingue houiller rencontré, au sondage de Java, en plateure et dressant, au-dessus de la faille de Java, est certainement le représentant du Poudingue houiller dit d'Andenne. Mais je pense que ce Poudingue, dans les bassins d'Andenne et de Huy, ne
représente pas le Poudingue houiller supérieur, connu dans le bassin du Hainaut et qui a servi, jusque maintenant, dans ce bassin, de limite entre les assises d'Andenne et de Châtelet, donc entre le Namurien et le Westphalien (sensus stricto). Je pense
que ce Poudingue supérieur est représenté dans le bassin de Huy, par le Conglomérat de Java lequel serait le correspondant du Conglomérat d'Ormont du bord sud du bassin du Hainaut comme je l'ai dit récemment [Le Houiller inférieur au Charbonnage
d'Aiseau-Presles, Bulletin de la Société belge de Géologie, t. XLIII, 1933, p. 102].
En-dessous de la faille de Java, le sondage, par suite de la forte pente des strates et de leurs ondulations, n'a percé qu'une stampe très réduite. Celle-ci n'a pas fourni le moindre fossile ni aucune roche caractéristique. Son classement est donc bien
difficile. La faille de Java étant une faille inverse de refoulement, doit, théoriquement, amener des couches inférieures sur des couches plus jeunes. Son rejet étant assez faible, nous avons déjà dit ailleurs pourquoi (cf. op. cit. 1922, p. 178),
j'estime que cette stampe est située entre le Poudingue d'Andenne, en bas, et le Conglomérat de Java, en haut. Il est impossible d'en dire plus.

B. Tectonique
Le charbonnage de Gives a pratiqué, au voisinage de sa limite nord, près de la Meuse, d'importants travaux de recherche et d'exploitation, dans la veine Six mai. M. Fauconnier, directeur du charbonnage de Gives m'a très aimablement documenté sur les
résultats de ces travaux. Cette documentation m'a singulièrement facilité l'interprétation des allures du sondage et du niveau des strates. C'est au moyen des renseignements que j'avais ainsi recueillis que j'ai pu dresser une coupe des allures du
sondage que je joins ici : figure 2. C'est grâce à cette coupe que j'ai pu dresser la coupe n° 1 du travail précité de 1922, laquelle coupe passe un peu à l'Ouest du sondage, par les concessions de Gives et de Couthuin. Cette coupe générale n° 1 montre
de plus, les relations des allures reconnues par le sondage, avec les allures générales de la région.

Comme le montre cette coupe, le but poursuivi par le sondage n'a pas été atteint par suite de l'existence de la faille de Java, inconnue auparavanteet que le sondage m'a permis de reconnaître. En effet, la rencontre indubitable de cette faille, dans le
sondage, et dans les travaux de Gives, m'a permis d'interpréter convenablement des accidents observés, dans les affleurements ou dans d'autres travaux et j'ai pu ainsi la faire figurer sur la carte du bassin de Huy (1922) et sur ses coupes.

Les travaux du charbonnage de Gives, au Nord, ont révélé l'existence d'un grand dressant de la veine Six mai, dressant qui correspond certainemen au dressant ondulé que la coupe du sondage montre, sous la faille de Java. Le dressant de Gives est morcelé
par deux petites failles, qui passent peut être dans le sondage où leur présence est difficile à déceler, vu l'uniformité des roches ssous la faille. Peut-être aussi peut-on admettre que ces failles sont remplacées, au sondage, par les plissements que
montre le dressant.

292 - suite - M. DEMANET - 1941

DEMANET, M., 1941. Mémoire Musée royal d'Histoire Naturelle, 97: p. 211, 213, 237, 256, 261 et 280 signale dans le sondage de Java.

48 m Lingula mytilloides Sowerby
Nuculopsis laevirostris (Portlock)
Palaeolima retifera (Shumard)
Reticuloceras bilingue Salter

49 m Orbiculoidea missouriensis (Shumard)
Reticuloceras bilingue Salter

55 m 40 Anthracomya lenisulcata Trueman

292 - suite - K. FIEGE & W. van LECKWIJCK - 1969

FIEGE, K. & van LECKWIJCK, W., 1969. Cyclicite dans le Namurien du Synclinal de Namur (Belgique). Professional Paper, 1969/7.

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