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144E0322.TXT

Feuille : 144E - CHAMPION - 474
secteur : 7a
numéro : 322
code : 144E0322 - 4740322
X :
Y :
Z :
commune :

auteur : G. PERE
références :

date :

roche :
formation :

localisation :

nature : Affleurement

description :

Fin juin, à la suite d'une trombe d'eau qui s'est abattue sur la région de Namur, un effondrement s'est produit sous une maison en construction à Bouge (pour l'emplacement exact voir croquis ci-joint).

Cet effondrement a mis à découvert un ancien puits, d'un diamètre d'environ 1.00 m, ayant probablement servi à une exploitation libre de minerai de fer.

Ce puits est creusé dans un pointement de dolomie de sable kaolineux, le tout est surmonté d'environ 1.00 m de limon.

Des spéléologues de la région, descendus dans le fond de l'effondrement, ont vidé le puits sur environ 4.50 m et ont découvert vers 11.50 m de profondeur sous le niveau du sol, la trace d'une ancienne galerie se dirigeant semble-t-il vers Sud.

De l'examen de la carte géologique, ce puits se trouverait à l'extrémité Nord d'un amas de minerai de fer, amas renseigné sur la dite carte, lors de son élaboration, par M. X. Stainier.

En examinant les notes de voyage d'André Dumont (1836 à 1841) pour la région qui nous concerne, on trouve ce qui suit :

"Suivant la route de Namur à Louvain.

3788 - Le limon semble ensuite dominer, mais il est probablement peu puissant, car 1°. on remarque à la jonction du chemin de Bonnines, quelques points de dolomie.

3789 - 2°. entre ce point et le coude de la chaussée, dépôt de cailloux et de sable ; les cailloux y sont distribués par amas et par couches irrégulières, la couleur est jaunâtre. On y remarque une pointe de dolomie, une petite lisière du Wad et de
l'argile sableuse."

[figure]

N.B. : le coude de la chaussée dont question ci-dessus, se trouve à environ 850 m au Nord-Est du chemin de Bonnines, en suivant l'axe de la chaussée.

De ce qui précède on peut conclure que cet amas fut découvert après 1841, M. A. Dumont ne le renseignant pas dans ses notes.

Dans les Archives de l'Administration des Mines, on ne trouve pas trace d'exploitation à l'endroit de l'effondrement. Toutefois, il résulte de divers rapports des Ingénieurs des Mines de l'époque que vers 1850 il existait de nombreuses exploitations
libres de minerai de fer dans la province de Nmaur et notamment à Vedrin, Champion, etc... pas très loin de l'endroit qui nous occupe.

Les amas en surface n'étant pas concessibles, les exploitations étaient pratiquées soit par le propriétaire du sol, soit par des sociétés d'ouvriers qui payaient au propriétaire du sol une redevance proportionnelle aux quantités extraites.

M'étant renseigné aux Services du Cadastre pour connaître le nom du propriétaire du sol vers 1850, j'ai obtenu les renseignements suivants : en 1845, le Sieur Sonnet, maître de carrières, a acheté une parcelle de plus de 6 ha (parcelle contenant la
partie de l'immeuble en construction), vers 1852 le propriétaire devient Sonnet et Consorts.

Il y a tout lieu de croire que Sonnet s'est associé avec d'autres pour exploiter l'amas qui à mon avis avait découvert vers 1845.


[figure]

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