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Planche Fleurus - 143W0220 - 4710220

N°220(VII) - F. Corin

(1 Figure)

Visite du 2 février

La commune de Fleurus possède un puits situé au voisinage du Moulin de Napoléon, au droit de la cumulée 49.500 de la
route de Charleroi à Tirlemont, la 50° borne étant la traversée du ruisseau d'Amour.

A. Ancienne usine d'électricité.
B. Bâtiment des eaux.
C. Puits éboulé.
D. Puits actuel.

Un premier puits (C) avait été abandonné par suite d'éboulement au cours du fonçage ; le puits actuel, creusé vers 1898,
a 2m50 de diamètre (intérieur de la maçonnerie, 2 rouleaux de briques) et environ 37m de profondeur. Il est maçonné
jusqu'au bas (partie visible ou connue). Il est creusé dans le calcaire carbonifère.

Une salle de pompes, muraillée en béton, a son plancher à la profondeur d'environ 26m sous l'orifice soit environ à la
cote 125. Ce plancher sert de repère de niveau.

Vers 1913, l'usine Beduwé a, pour l'exécution des travaux, installé une pompe de 240m3. Il a été impossible d'abattre
l'eau à moins de 1m de fond.

Jusqu'à 1914, le débit journalier était de 250 à 300 m3 ; il est, actuellement, de 900 à 1000 m3.

Jusqu'en 1914, l'eau se tenait, au repos, à 1m50 au-dessus du plancher. Les carrières de Ligny (Petit granit) étaient
actives, les mines de barytine également. Les premières ont arrêtés pendant la guerre, les autres, peu après.

On a constaté une hausse de l'eau après la guerre. L'eau se tenait au repos jusqu'à 4 ou 5m au-dessus du plancher ;
elle s'abaissait au niveau de celui-ci après quelques heures de pompage.
Toutefois, on a constaté des fluctuations. Ainsi, en 1920, 1926 et 1932, le niveau au repos montait à 4m, 5m ou 5m50,
tandis que, entre temps, il s'établissait au niveau du plancher.

En réalité, l'eau a atteint 1m70 en 1937, puis elle est descendue à 0m30 en 1938 et 1939

(Voir reste à la farde minute).