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Planche Fleurus - 143W0163 - 4710163

N°163(IV)

La Question du minerai de fer en Belgique. A. Delmer - Annales des Mines de Belgique. Bruxelles, 1913, t. XVIII.

Gîtes au contact du calcaire carbonifère.

Bassin de Namur.
Bord septentrional du bassin de Namur.
Groupe de Ligny - Fleurus (On trouvera dans l'étude de De Jaer une carte complète de ce gisement. Annales des travaux
publiés, t. XXVIII, 1870).

1. Zone de Ligny à Saint Martin - Onoz.

A Saint-Amand, les terrains de recouvrement, d'une épaisseur de 4 à 16 mètres, constitués par du limon et des sables
généralement mouvants, ont créé d'assez grandes difficultés à l'exploitation du minerai.
La limonite, à gangue siliceuse, y donnait du fer fort de première qualité.
Il y eut dans cette commune plusieurs exploitations; la plupart des travaux, entrepris par de petits exploitants, furent
abandonnés à cause de l'affluence des eaux, après avoir pénétré dans les gîtes a une profondeur de 4 à 9 mètres.
En 1852, la principale exploitation fut pourvue d'une machine à vapeur d'épuisement. Les chantiers ne dépassèrent pas
la profondeur de 25 mètres et, en 1861, les dernières exploitations prirent fin.

GITE DE LIGNY.

C'est à Ligny que la formation ferrugineuse présente le plus d'ampleur, que la richesse et la qualité du minerai sont
les meilleures. Dans une zone d'une longueur de 1,500 mètres environ et d'une largeur de 1,000 mètres, on a exploité
trente-sept amas de formes irrégulières et plus ou moins rapprochés les uns des autres. Ces gisements renferment une
limonite appelée Roussis souvent manganésifère et de bonne qualité. La gangue est plutôt argileuse que siliceuse.
L'épaisseur des terrains de recouvrement varie de 5 à 20 mètres; elle est souvent d'une dizaine de mètres.
La découverte du minerai remonte à l'année 1829. L'exploitation proprement dite n'acquit une réelle importance qu'en
1836. A partir de 1845 les quantités extraites sont grandes et en 1855, la production s'est élevée à 84,000 tonnes.
Les travaux se sont rapidement approfondis et atteignirent bientôt soit le fond du gisement, soit le niveau des eaux à
20 mètres sous le sol. Dans presque tous les gîtes de Ligny, le gisement continue sous le nIveau des eaux.
La production baissa aussitôt que l'on arriva au niveau hydrostatique et vers 1880, elle n'était plus que 2 à 3,000
tonnes, car les tentatives d'exploitation, sous la tête d'eau, n'ont guère été heureuses.
De 1862 à 1864, le gisement de plomb des gîtes de Dessus la Ferme et du Greffier (La concession des mines de plomb et
de pyrite de fer de Ligny, de 55 hectares fut octroyée par l'arreté royal du 14 novembre 1861) fut l'objet de travaux
intenses et l'épuisement assécha une tranche de 8 mètres de hauteur. Les gîtes de fer situés aux environs bénéficièrent
de cet exhaure, mais lorsque la mine de plomb fut abandonnée, les exploitations de fer ne purent pas continuer.
Ainsi donc l'abondance des eaux à la profondeur à 20 à 25 mètres est le principal obstacle à l'exploitation des gîtes
en profondeur. Tout fait présumer qu'il existe encore des quantités considérables de minerai de bonne qualite sous
l'eau.


2. Le gîte du Vieux Château a une superficie connue de 64 ares.
On estime sa profondeur à 22 mètres; 8 mètres seulement ont été exploités. La quantité de minerai sous le niveau d'eau
est inconnue.

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