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143W0056.txt

Planche Fleurus - 143W0056 - 4710056

N°56(VI) - X. Stainier

Terrain dévonien.

Carrière en activité

Frcm Marbre noir de Golzinne exploité souterrainement.

N°56 (suite) - P. Dumon - Bull. Soc. Belge de Géologie, t. 43, 1933, p.261.

(2 Figures)

Cs 2. Cette carrière fut exploitée par Marchand puis par M. Deveux (1928-1929) ; actuellement elle est abandonnée.
Les travaux ont été poussés presque entièrement sous le niveau hydrostatique.
A l'entrée de la galerie, on mesure :
Azimut du pendage : Nord 1° Ouest.
Pente : 14° au Sud.
Les travaux furent importants surtout dans la couche supérieure. Vers le Sud Ouest, ils se butaient à une faille qui
n'a pas été traversée souterrainement.
Vers l'Est, les travaux communiquaient avec Cs3, sans aucune grosse faille ait été traversée, il est donc probable que
la faille signalée dans Co1 ne se prolonge pas au Sud du ruisseau de Saint Pierre.
D'après les renseignements que m'a fournis M. Deveux, qui connaît fort bien le pays de Villeret, à l'Ouest de sa
carrière et un peu au Nord, un certain M. Lebrun a fait un puits de recherches qui n'a pas rencontré la veine de marbre.
Au Sud et dans une direction Sud Ouest, au delà de la faille, qui serait un remontage de 25 mètres vers l'Est,
six puits ont été creusés, le sixième à 250 mètres de l'orifice de la carrière, on a retrouvé le marbre à une
profondeur de 8 (?) mètres, soit vers la cote 132.

Cs 3. Carrière de Saint Martin.
Cette carrière fut exploitée par Marchand, Evrard et Cie. La Société anonyme Merbes - Sprimont a eu l'occasion d'y
faire des levés précis qui m'ont fourni une documentation très utile (travaux effectués en 1929 par MM. Jacquemain,
Lohest, Bouffioulx).
Azimut du pendage : Nord 30° Est
Pente : 20° au Sud.
Ces données numériques montrent qu'entre Cs 2 et Cs 3, il doit y avoir un gauchissement important de la veine de
marbre noir. D'autre part, l'examen de coupes tracées par les carrières et affleurements cités jusqu'à présent montre
que le quartier de Villeret présente soit une faille longitudinale, soit une inflexion des couches.
La figure 4 en rend compte.

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