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143E0301.txt

Planche Spy - 143E0301 - 4720301

N°301(IX)

D'après M. Demanet, affleurement situé (à environ 250m au N de l'angle SE de la carte) route de Temploux à 48m au n de
la petite chapelle voisine du château des Pavillons : Schiste ampélitique de teinte variée. Direction Est-Ouest, pied
Sud = 60°.
Faune : Posidoniella laevis (Brown), Posidoniella elongata Hind, Myalina dorlodoti Demanet, Cycloceras kionoforme
Demanet, Brachycycloceras koninckianum (d'Orbigny), Stroboceras stygiale (De Koninck) ? coelonautilus subsulcatus
(Phillips), Homoceras beyrichianum (De Koninck), Homoceras diadema (Beyrich), Acanthodes wardi Egerton, Elonichthys
robisoni Hibbert, Rhabdoderma elegans (Newberry).

Mémoires du Musée royal d'Histoire Naturelle de Belgique. Bruxelles Mém. N°97, p. 47.

N°301 (suite)

Cet affleurement avait d'abord été décrit par M. J. de Dorlodot (Mémoire de l'Institut Géologique de l'Université de
Louvain. Louvain, tom VI, fasc. I, pp. 49-50).

Gîte d'affleurement de Floriffoux (Chemin de Floriffoux à Temploux) :
Le chemin vicinal qui, partant du point marqué " La Croix " sur la Carte d'Etat-Major au 1/40.000, commune de
Floriffoux, se dirige vers le nord en direction de Temploux, s'élève bientôt à travers bois. Après avoir dépassé
l'allée privée conduisant au château des Pavillons, puis une petite carrière abandonnée ouverte dans un banc de roche
gréseuse sombre, à grain très fin, très dure, présentant l'aspect typique d'une roche de la partie inférieure de
l'Assisse de Chokier (type gréseux décrit par M. Bellière (C.R.XIII° Congrès Géol. Intern., Bruxelles, 1922, 3° fasc.,
p. 1201 et suivantes)), le chemin est bordé à l'Ouest par un talus peu élevé où affleurent des schistes altérés à des
degrés divers. A vingt cinq pas au-delà de la carrière, ce schiste est très fossilifère, bondé de Goniatites.

En y regardant de près, on s'aperçoit qu'il y a deux lits stratigraphiquement distincts, quoique fort voisins l'un de
l'autre, possédant chacun sa faune propre. J'ai examiné séparément une masse importante de roche de chacun des deux
lits, et je n'y ai découvert aucune forme fossile commune.

Niveau inférieur à Homoceras beyrichianum de Koninck sp.

Le premier lit fossilifère atteint en venant du Sud est un schiste clair, offrant, lorsqu'il possède encore son
" humidité de carrière " l'aspect et la consistance de l'argile plastique, ou du " mastic de vitrier ". Sec, il devient
tenace et un peu pulvérulent à la surface.
Je n'y ai trouvé qu'une seule espèce fossile mais en très grande abondance :
Homoceras beyrichianum de Koninck sp. sous forme de coquilles aplaties, entières ou fragmentées, montrant
l'ornementation extérieure. De très rares fragments laissent voir des portions de lignes de suture.

Niveau supérieur à Homoceras striolatum Phillips sp.

Ce deuxième lit fossilifère, immédiatement au Nord du premier, est constitué de schiste grisâtre, plus sombre que le
précédent, peu plastique ; il m'a fourni, lui-aussi, une unique espèce de Goniatite :
Homoceras striolatum Phillips sp sous formes de coquilles aplaties, entières ou en fragments, extrêmement abondantes.

Quelquefois, on observe des fragments avec lignes de suture discernables.

En ce qui concerne la position stratigraphique relative de ces deux lits fossilifères, il me paraît certain que le
deuxième est supérieur au premier. En effet, le banc gréseux de la carrière voisine décrit visiblement un pli
anticlinal, dont le flanc Sud est peu incliné (plateure), tandis que le flanc Nord est presque vertical (dressant).

Les strates schisteuses qui lui font suite au nord ont la même allure redressée. Il y a tout lieu de croire qu'elles
font parties de flanc Nord du dit anticlinal et que, par conséquent, l'on s'élève stratigraphiquement en marchant vers
le Nord.

D'après les constatations faites en Angleterre, Homoceras striolatum appartient à un niveau stratigraphique plus élevé
que Homoceras beyrichianum.

Ces niveaux se rattachent à une zone stratigraphiquement supérieure aux gîtes 485 de Baulet, de Malone et de Marchienne
(gare Saint-Martin).

Il n'est pas possible de leur assigner une position tout à fait précise par rapport à la coupe de référence de Baulet.

Tout ce que l'on peut considérer comme probable, c'est qu'ils se placent au-dessus du point 468 de la dite coupe.
En effet, c'est à ce point qu'apparaît pour la première fois à Baulet, une roche analogue à celle de la petite carrière
dont nous venons de parler, roche très caractéristique, inconnue aux niveaux plus élevés.

Le point 397 de Baulet où s'observent en abondance, peut-être déjà accompagnés d'Homoceratoides, des débris d'Homoceras
malheureusement trop divisés pour être spécifiquement déterminables est à 55 mètres en stampe normale au-dessus du
point 468, tandis qu'il y a moins de 20 mètres en stampe, de la carrière, au lit fossilifère inférieur de Floriffoux.

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