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Planche Spy - 143E0099 - 4720099

N°99(IV) - X. Stainier

Ancienne carrière de marbre.

Frcm On y voit des bancs de calcaire noir à texture de marbre surmontés de bancs de dolomie noire à grain fin puis
de calcaire noir souvent devenu schisteux par altération.

N°99 (suite) - P. Dumon - Bull. Soc. Belge de Géologie, t. 43, 1933, p.260

(2 Figures, Fig.4 : Coupes par les carrières de Villeret. La faille FF aurait, dans les exploitations, un rejet de 25m ;
au droit de ces coupes, le rejet est sans doute plus important))

Co1. Vieille carrière de Villeret.
Dans l'angle Nord Ouest de cette exploitation à ciel ouvert, le deuxième mâle affleure à la cote 135.
La direction du pendage est Nord 11° Ouest, la pente se fait au Midi avec 16°.
C'est la couche supérieure seule qui a été exploitée ici.
Vers le milieu de l'exploitation, une faille transversale, verticale, affaisse les couches de 1m50 vers l'Ouest, la
direction de cette faille est Nord 7° Est.

Cs 1. Carrière Co1 donne accès à 40 mètres à l'Est de son entrée, à une petite carrière souterraine.
La paroi d'entrée montre du côté Sud une inflexion d'un des bancs de marbre qui ne se prolonge pas au-dessus.
Dans la carrière souterraine, le deuxième mâle est au toit.
L'azimut du pendage est Nord 23° Ouest, la pente étant de 14° au Midi.
Vers l'entrée des galeries, on voit un petit " remontage " de 20cm vers l'Est ; la direction de cette faille normale
transversale est Nord 38° Ouest ; sa pente est de 60° vers le couchant. Les travaux sont peu étendus.
Ils furent faits par Télesphore Dejaiffe.

Co 2, 3, 4. Au Nord des ruines de Villeret existent trois anciennes petites carrières. Celles-ci ont exploité la couche
inférieure.
Le gros mâle affleure dans la carrière la plus méridionale ; la carrière la plus profonde a touché, sous le marbre noir,
les calcaires noduleux de Rhisnes, très fossilifères et un peu dolomitiques.
Azimut du pendage : Nord 9° Est
Angle de pente : 19° au Sud.

La carrière de l'Ouest montre très bien la couche inférieure et ses feuillets.

Il pourrait y avoir un rejet les carrières Cs 1 et Co2, mais celui-ci n'est pas prouvé car il est difficile de repérer
très exactement les différentes cotes d'affleurement.

Il est probable que la carrière citée par Dumont sous le nom de carrière de Villeret, comme étant exploitée par
M. Dejaer, était une des carrières Co 2, 3 ou 4 ou encore une autre excavation au Nord du chemin de Villeret à
Tongrinne et qui serait comblée aujourd'hui.

Dumont donnait la coupe ci-après :
4 bancs : 2m00
Mâle : 0m40
8 bancs : 3m00
Mâle : 0m20
15 à 20 bancs : 5m00
Mâle : 0m50
Total : 11m10

Cette coupe n'est plus visible aujourd'hui et celle que nous avons pu lever est fortement différente.
Dumont signalait de " grandes coupes " dans la carrière qu'il avait visitée.

(Remarque : Même texte que Pl. Fleurus, 143W0092 - 4710092)