143E0055.TXT

Planche Spy - 143E0055 - 4720055

N°55(VII) - X. Stainier

Carrière

V2b

Cette carrière montre des dislocations intéressantes sous le rapport des différences qu'elles introduisent dans la
texture des roches.
Dans la partie Est de la carrière, les bancs sont bien stratifiés puis apparaissent des failles isolant les roches par
paquets.
Dans ceux-ci les joints de stratification disparaissent graduellement et la roche prend un aspect massif bréchiforme.
Il y a un banc composé de calcaire gris marmoréen bréchiforme.

Ce banc est veinée de calcite noire. J'ai trouvé des veines de calcite de la fluorine jaune.

N°55 (suite)

Exploitation à ciel ouvert de Calcaire à Spy.

Voir n°56.

(n°56(VII) = Talus de la route. V2b. Calcaire noir très altéré. L'inclinaison S = 50°. Comme on le voit,
les inclinaisons dans la bande de V2b sont très variables, conséquence des dislocations qui l'affectent.)

N°55 (suite)

Feuille : 143E - SPY - 472
secteur : VII-b
numéro : 55
code : 143E0055 - 4720055
X :
Y :
Z :
commune : Spy (Jemeppe-sur-Sambre)
auteur : Fostier, J
références :
date : 13-03-1957
roche : Calcaire

formation :
localisation : Ancienne carrière ouverte peu après la borne Km 21 au nord de la route reliant Onoz à Spy, dans la
vallée du Ruisseau des Chauffours.
nature : Affleurement

description :

Son état actuel (1957) empêche tout levé, même partiel. Les quelques bancs accessibles en bordure de la route montrent
un calcaire bleu noir, abondamment diaclasé souvent dolomitique ou bréchique. Parmi les débris qui jonchent épars le
fond de l'exploitation on peut reconnaître outre le calcaire bleu noir marmoréen du calcaire oolithique blanc.
Très prochainement, cette carrière va être remise en exploitation pour le compte de la cimenterie Leurquin qui
exploite en ce moment la grande carrière près de la gare d'Onoz. Déjà le compresseur est installé. Le transport des
blocs de calcaire se fera par camion jusqu'à l'actuelle carrière Leurquin où sont installés les fours à chaux.

Introduit en archives par B. Delcambre & J.-L. Pingot.

VANDAMME, L., 1981

Nouvelle carrière du Chauffour.
Les carrières montrent des falaises de plus de 10 m de haut
Carrière ouest :
la bréchification se fait très peu sentir dans la partie est ; on peut y observer quelques bancs lités décimétriques
ou même centimétriques, souvent traversés de petites veinules calcitiques. En cet endroit, plusieurs plis surbaissés
anticlinaux et synclinaux peuvent se voir sur des longueurs de quelques mètres, à la base de l'affleurement.
La colonne stratigraphique se résume à ceci, de la base au sommet :
- Bancs calcaires minces visibles à la base de l'affelrurement
- Brèche sur environ 3 m
- Bancs calcaires épais sur environ 2 m
- Bancs calcaires minces sur plus de 2 m
Plus à l'ouest, de gros blocs de brèche alternent avec des parties stratifiées ; nous y avons observé quelques bancs
lités à rubanements obliques sur la stratification.
La paroi ouest de la carrière est faite uniquement de brèche ; on ne retrouve pas les bancs de la paroi nord-est, qui
auraient dû s'y prolonger. Nous avons l'impression que les rares parties stratifiées de cette moitié ouest de la
carrière sont d'énormes blocs d'une grande brèche, glissée parallèlement à leur stratification.
Les faciès oolithiques rencontrés dans trois des cinq lames nous fait dire que les roches de cette carrière se
rapportent au Moliniacien. Ceci n'est pas un argument conclusif et la coupe pourrait aussi bien se situer à la base du
Livien. Sans doute, sommes nous sous la limite stratigraphique V2a/V2b, comme pour l'affleurement 143E335 repris
ci-dessus. L'épais niveau de brèche présent à l'ouest de la carrière serait éventuellement un argument supplémentaire
à l'appui de cette hypothèse.