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Planche Spy - 143E0010 - 4720010

N°10(IV) - M. Mourlon - lundi 9 septembre 1889

Grande carrière d'Alvaux (calcaire de Givet) appartenant au Comte de Romerée, bancs incliné 15°S sur 25m d'environ de
haut. C'est vers le bas qu'est le gisement des Gastéropodes et des Stringocéphales.

N°10 (suite) - Malaise C. et X. Stainier - Ann. Soc. Géol. de Belgique, t. XIX, 1891-1892, pp.297-298

Dans cette carrière on voit, en effet, de haut en bas, quelques mètres de calcaires noduleux ou schisteux avec
innombrables Spirifer pentameroïdes comme à Humerée, puis du calcaire impur avec Dechenella striata, fossile également
commun à Humerée.
On y trouve aussi des restes de poissons. En dessous viennent des bancs de calcaire noir bleu exploités avec
murchisonies recouvrant les couches à Spirifer unguiculus, qui elles-mêmes sont supérieures aux calcaires à
stringocéphales et à murchisonies.
On peut distinguer aujourd'hui dans la carrière d'Alvaux les trois niveaux suivants :
Calcaire d'Humerée à Dechenalle striata et Spirifer pentameroides.
Calcaire à Spirifer unguiculus.
Calcaire à stringocéphales.
La présence de murchisonies au-dessus des calcaires à Spirifer unguiculus et la découverte par M. Malaise (Bull. Acad.
Roy. De Belgique, 3° série, t. XXIII, p.371. Bruxelles, 1892) d'un stringocéphale tout en haut des couches d'Humerée
montrent bien que tout cet ensemble doit se rapporter au givetien qui se montre riche en divisions dans cette région.

N°10 (suite) - X. Stainier - Bull. Soc. Belge de géologie, t. VIII, 1894, pp.196-197 (Mém.)

Les excursionnistes se sont ensuite rendus dans la carrière Burtaux qui, par suite des progrès incessants de
l'exploitation est devenue une grande excavation montrant plusieurs niveaux fossilifères. Vers le Nord, dans la partie
la plus profonde de la carrière, se voient les roches les plus anciennes, inclinées de 10° au SSE et dont les bancs
présentent une régularité et un parallélisme des plus remarquables. Comme on est là assez près de l'assisse précédente,
qui est siliceuse, on voit intercalé entre les bancs calcaires des bancs de macignos, voire même de vrais bancs de
grès argileux jaunâtres.
Il y a aussi de minces intercalations d'un calcschiste terreux jaunâtre montrant fréquemment des restes allongés et
frustes de végétaux (Lepidodendrum ?).
La roche provenant de cette partie de la carrière est la plus estimée comme pierre de taille ; ce qui est dû sans
doute à ce que cette pierre est légèrement siliceuse et partant plus dure et moins altérable.
Il y a plusieurs diaclases qui fournissent assez bien d'eau. C'est dans ce niveau que l'on rencontre le plus fréquemment
le Stringocéphalus Burtini. Plus haut dans la carrière, le calcaire se retrouve avec des caractères analogues mais les
intercalations de calcschiste noir ou gris jaunâtre sont bien abondantes et on y trouve, parfois en quantité prodigieuse,
le petit Spirifer unguiculus.
Les restes de poissons que M. Dormal a signalés dans cette carrière se trouvent à tous les niveaux, mais paraissent
être plus particulièrement abondants à ce niveau-ci dans les roches schisteuses.
Lors de l'excursion, les membres ont trouvé pas mal d'échantillons de fluorine et d'anthracite dans un calcaire
provenant de ce niveau.
Enfin, tout à fait au sommet de la carrière, une découverte assez récente a mis à jour plusieurs gros bancs de
calcaires d'un aspect extérieur très différent des précédents car ils ont une surface noduleuse très marquée.
De près, on constate d'ailleurs que ces calcaires sont très impurs, très argileux, verdâtres même par places.
Comme nous l'avons signalé, on a pu retrouver ce jour là à ce niveau de nombreux Spirifer pentameroides, Dechenella
striata, Spirifer aperturatus.
Ces fossiles, comme les caractères minéralogiques de ces roches, ne laissent pas de doute qu'elles sont le prolongement
de celles exploitées jadis à Humerée (Tongrinne).
Sous ces roches noduleuses, il y a un banc de calcaire plus pur, pétri de gastéropodes (Murchinosia - Macrocheilus).

N°10 (suite) -Et. Asselberghs - mars-avril 1926.

(1 Figure)

Carrière Burtaux. Succession des couches de haut en bas : la puissance n'est approximative, certaines parties étant
inaccessibles.
10m : calcaire argileux et beaucoup de calcschistes.
5m : calcaire en bacns plus minces qu'au dessous et calcschistes.
Ces 15m sont très riches en fossiles, c'est la zone à Spirifer pentameroides et Spirifer tenticulum.
Les bancs à Spirifer Urii-inflatus se placent à la limite entre cette zone et la suivante.

10m : calcaire plus ou moins argileux renfermant des bancs minces de calcschistes.
20 à 25m : calcaire en gros bancs avec à la partie inférieure en banc de calcaire crinoïdique reposant sur un banc
très argileux, épais d'un mètre.
Allure : à l'entrée de la carrière, soit dans la partie occidentale, les couches inclinent vers l'est de 5°.
Dans la paroi orientale, les couches inclinent au Sud de 10° en moyenne, du Nord au Sud, je mesure les directions
N80°E, N48°E, N+/-48°E.
Dans la partie Sud, abandonnée, de la carrière, les couches sont affectées de deux failles qui se recoupent.
Le mouvement en sens inverse de ces failles est indiqué par les bavures en sens inverse des couches. le petit massif
triangulaire médian est relevé par rapport au massif septentrional.
Les couches du massif méridional du bord sont redescendues à la suite de la faille méridionale.
Il n'y a plus guère de dénivellation entre les couches du massif méridional et celles du massif septentrional.


N°10 (suite) - D. Lacroix - Professional Paper 1972, n°3 " La sous-assisse du Poudingue d'Alvaux dans la Vallée de l'
Orneau "

INTRODUCTION:

La vallée de l'Orneau, dans la traversée de Mazy (fig. I), présente la coupe la plus classique pour le Dévonien du
bord nord du Synclinorium de Namur. Cependant, la sous-assise du poudingue d'Alvaux (Gvap), qui constitue la partie
inférieure de l'assise d'Alvaux (Gva), en discordance sur le Silurien du Massif du Brabant, y affleure très mal et
seulement au pied du versant occidental (voir Et. ASSELBERGHS -M. I. G. U. Louvain 1936).
En 1967, avec l'aide de quelques géologues et préparateurs de l'Université de Louvain, j'ai effectué un sondage qui a
traversé tout le Gvap, et a pénétré de quelques décimètres dans le Silurien. Le sondage a été implanté sur les premiers
bancs du calcaire d'Alvaux, à l'extrémité septentrionale de la carrière d' Alvaux (fig. 2). La description qui suit,
faite à partir du contact avec les calcaires d'Alvaux, est basée sur l'étude du sondage, à l'exception des bancs l et 2
observés à l'affleurement. Les épaisseurs sont mesurées en stampe normale.

DESCRIPTION:

1) 2 m 00 : grès calcareux et schiste gréseux. Pendage 10° Sud.
2) 0 m 70 : schiste à débris d'algues, passant vers le bas à un calcaire nodulaire.
3) 0 m 20 : calcarénite gréseuse, à oolithes, pisolithes et intraclastes de calcaire fin oolithique.
4) 0 m 49 : alternance de schiste noir, de grès fin et de petits niveaux algaires.
5) 0 m 54 : schiste foncé à intercalations gréseuses.
6) 0 m 10 : calcaire argileux organoclastique.
7) 0 m 30 : calcarénite gréseuse organoclastique, à oolithes et débris d'algues.
8) 0 m 13 : grès argilo - calcareux à petits débris de calcaire, d'oolithes et d'algues, passant vers le bas à un
schiste gréseux avec traces de fouisseurs.
9) 0 m 41 : alternance de fine calcarénite gréseuse, organoclastique, et de calcarénite plus grossière, moins gréseuse,
à oolithes, ostracodes et débris d'algues.
10) 0 m 12 : schiste calcareux organoclastique, alternant avec des calcarénites organoclastiques à algues et ostracodes.
11) 0 m 32 : poudingue à ciment calcaro - gréseux et petits galets de calcaire fin, de calcaire organoclastique et de
calcaire oolithique, d'une dimension maximum de 5 mm.
12) 0 m 23 : Schiste gréseux noir. avec petits lits conglomératiques semblables au banc précédent.
13) 0 m 07 : grès argilo-calcareux à rares petits débris de calcaire oolithique.
14) 1 m 05 : calcaire argileux, fin, avec traces de fouisseurs.
15) 0 m 32 : calcaire à ostracodes avec petit s lits de schiste noir.
16) 0 m 82 : schiste noir, avec intercalations de calcaire fin, organoclastique, à débris de Girvanella sp. ,
d'ostracodes, de brachiopodes et de gastéropodes.
17) 0 m 27 : calcaire argileux à ostracodes.
18) 2 m 32 : calcaire gréseux organoclastique, passant vers le bas à une alternance de schiste foncé organoclastique et
de calcaire argileux, fin, organoclastique à débris d'algues, d 'ostracodes, de brachiopodes, de
gastéropodes, de crinoïdes et traces de fouisseurs.
19) 1 m 47 : Schiste calcareux foncé, organoclastique, interstratifié de calcaire argileux, fin, organoclastique et de
calcarénite.
20) 0 m 34 : schiste calcareux et gréseux, remanié par les fouisseurs, à oolithes et grands bioclastes.
21) 0 m 40 : calcaire fin, argileux, organoclastique, à oolithes , débris d'algues, d'ostracodes, de brachiopodes, de
gastéropodes et de crinoïdes. Nombreuses traces de fouisseurs.
22) 1 m 02 : schiste foncé organoclastique, un peu gréseux, interstratifié de niveaux irréguliers de calcaire fin,
argileux, organoclastique.
23) 0 m 11 : calcaire gréseux, à oolithes, débris d'algues, d'ostracodes, de rugueux. Le sommet, raviné, est constitué
par un encroûtement algaire pyritisé.
24) 0 m 70 : grès calcareux à débris d 'algues, d'ostracodes et d 'oolithes, passant vers le bas à un grès argileux
inter stratifié de petits niveaux schisteux ravinants.
25) 0 m 05 : grès argileux à petits galets de calcaire.
26) 0 m 14 : grès argileux zonaire à pellets.
27) 0 m 16 : schiste vert, gréseux et pyriteux.
28) 0 m 68 : schiste verdâtre, gréseux, à débris de calcaire fin.
29) 1 m 13 : schiste gréseux verdâtre.
30) 0 m 99 : schiste gréseux alternant avec du grès argileux.
31) 0 m 13 : schiste.
32) 0 m 09 : schiste gréseux zonaire .
33) 0 m 78 : schiste verdâtre, un peu gréseux.
34) 0 m 98 : schiste rOuge avec un niveau de schiste vert
35) 2 m 21 : schiste gréseux, bigarré rouge et vert.
36) 1 m 28 : grès argileux et pyriteux, très fin, à petits débris schisteux.
37) 0 m 79 : schiste très gréseux, à petits niveaux schisteux lenticulaires.
38) 0 m 08 : schiste foncé.
39) 1 m 12 : schiste vert.
40) 1 m 01 : schiste rougeâtre.
41) 0 m 83 : schiste gréseux verdâtre, avec des petits lits de grès argileux très fin.
42) 0 m 21 : schiste gréseux, conglomératique, à petits galets de quartz, de schiste et de calcaire gréseux, mélangés à
des bioclastes.
43) 1 m 03 : grès fin, argileux, conglomératique au sommet, à petits galets de quartz et de schiste. Crinoïdes.
44) 0 m 35 : grès argileux, grossier, à petits galets de quartz et débris calcaires peu abondants.
45) 0 m 31 : grès argileux, assez grossier, à nombreux débris de crinoïdes, d'ostracodes, de bryozoaires, de
gastéropodes et d'oolithes. Quelques débris végétaux.
46) 0 m 06 : schiste gréseux.
47) 0 m 32 : poudingue à ciment argilo - gréseux et petits galets de quartz et de grès argileux, mélangés à de nombreux
bioclastes encroûtés par des algues, parmi lesquels on reconnaît des ostracodes , des gastéropodes et
Breviphyllum sp.
48) 0 m 19 : grès argilo - calcareux très grossier, à débris de calcaire.
49) 1 m 20 : grès argilo - calcareux conglomératique, à galets de quartz, de schiste et de calcaire, d’une dimension
maximum de 7 mm, passant vers le bas, à un schiste verdâtre, légèrement
gréseux, avec des petits niveaux de grès remaniés par les fouisseurs. Crinoïdes et débris de plantes.
Pendage 10 °

Silurien
50) 0 m 02 : schiste rouge broyé.
51) 0 m 28 : schiste rouge et vert. Pendage 45°.


INTERPRETATION :
-Le Silurien, qui a subi une rubéfaction antérieure à la transgression givetienne, est broyé à sa partie supérieure,
ce qui confirme le glissement des premiers bancs du Givetien sur le socle Silurien.
-Le Gvap peut être subdivisé en trois parties lithologiques (fig. 3):
A) Le complexe inférieur, terrigène, est constitué par un poudingue à petits éléments, surmonté par un ensemble
schisto - gréseux de couleur rouge ou verte, couronné par du grès argilo - calcareux.
Epaisseur : 16 m 93.
B) La partie moyenne est formée de calcaire argileux, généralement fin et organoclastique, alternant avec du schiste
noir. Epaisseur: 8 m01.
C) La partie supérieure débute par un petit poudingue calcaro - gréseux, surmonté de calcarénite gréseuse oolithique,
de schiste gréseux et de grès. Epaisseur: 5 m 61.

VARIATIONS LATERALES :
Au bord nord du Synclinorium de Namur, le faciès du Gvap tel qu'on le connaît dans la vallée de l'Orneau, a une
extension latérale très limitée. Vers l'Ouest, les faciès mésodévoniens deviennent continentaux comme le montrent le
sondage de Sart-Dames-Avelines (1), où le Cob continental est recouvert par les calcaires marins d'Alvaux (Gva), et la
coupe de Ronquières (2), où tout le Mésodévonien est continental.
Vers l'Est, les affleurements givetiens, quasi inexistants entre Alvaux et Lavoir qui constitue la limite
Nord- orientale du Givetien, ne permettent pas de suivre le Gvap dans cette direction.

(1) R. LEGRAND -1970 -Le sondage de Sart -Dames-Avelines. Serv. Géol. Belgique, Prof. Paper n° 15.
(2) R. LEGRAND -1967 -Ronquières, documents géologiques. Mém. expl. Cartes géol. min. Belg., n° 6.


COMPARAISON AVEC LE GIVETIEN DU BORD SUD DU SYNCLINORIUM DE NAMUR.
La base du Givetien d'Aisemont peut être datée Gia, puisque le sommet de l'assise sous-jacente, celle de Claminforge, a
été daté Co2d (3) .
La question du synchronisme éventuel entre la base du Givetien d'Aisemont et le poudingue d' Alvaux sensu stricto, se
heurte à la différence de faciès entre les deux bords du Synclinorium ; cependant, les quelques observations suivantes
tendent à établir cette équivalence. En effet, les premiers bancs givetiens d'Alvaux contiennent des débris calcaires,
amenés par la transgression, en provenance de régions plus méridionales du Synclinorium de Namur, où le faciès calcaire
est apparu plus tôt.
C'est ainsi que les débris de Breviphyllumsp. du banc 47, proviennent vraisemblablement du bord sud où ce rugueux est
abondant dans le Gia.
De plus, le Givetien a la même épaisseur {70 m) à Alvaux et à Aisemont, et certains niveaux repères occupent dans les
deux coupes des positions équivalentes. C'est ainsi qu'aux ca1carénites gréseuses et oolithiques des bancs 7 à 10 ,
correspondent, à Aisemont, des calcaires oolithiques. Il semble donc, que la mer givetienne ait atteint à peu près en
même temps, les bords sud et nord du Synclinorium de Namur.
Le problème de l'âge du sommet du Gvap ne peut être résolu que par l'étude de tout le Givetien, mais tel n'est pas
l'objet de cette note.

(3) P. BULTYNCK -1966 -Répartition stratigraphique de quelques conodontes dans le Couvinien. Anno Soc. Géol. Belg.,
t. 89, n° 5 -10, pp. 189 -206.


N°10 (suite)

Exploitation souterraine de marbre à Mazy (partie sur Bonière)

Voir n°11, 94, 229, 230, 231, 241

N°10 (suite)

Feuille : 143E - SPY - 472
secteur : IV-b
numéro : 10
code : 143E0010 - 4720010
X :
Y :
Z :
commune : Mazy (Gembloux)
auteur : B.Delcambre & J.L. Pingot
références :
date : 24-06-1999
roche : Calcaire
formation : Alvaux
localisation : Grande carrière au nord-est de la halte de Mazy, entaillant le versant est de la vallée de
l'Orneau, dans le Bois de Bordeaux.
nature : Affleurement

description :

Cette carrière constitue la coupe de référence du Calcaire d'Alvaux (Lacroix, 1999). Elle est actuellement le siège
d'une marbrerie.
v. Au flanc est de la carrière, au nord des bâtiments, bancs de calcaire siliceux à cassures conchoïdales et de
calcaire argileux, séparés par des intercalations de calcschiste. Nombreux fossiles : S. burtini et coraux
Formation du Bois de Bordeaux.
Membre d'Alvaux.

w. Dans l'angle entre les parois NNO et SSE, même lithologie.
Formation du Bois de Bordeaux.
Membre d'Alvaux.

x. Dans l'angle nord-est de la carrière, mêmes bancs peu inclinés à S. burtini
Formation du Bois de Bordeaux.
Membre d'Alvaux

y. Près de l'étang, gros bancs de calcaire argileux
Formation du Bois de Bordeaux
Membre d'Alvaux

z. Sous l'ancien four à chaux, bancs de calcaire argileux beige séparés par des niveaux calcschisteux et des schistes
jaunes.
Formation du Bois de Bordeaux.
Membre d'Alvaux.

aa. Dans la partie sud de la carrière, au-dessus de la partie profonde inondée, paroi de calcaire noir, argileux,
bioclastique et plus plaqueté. Dans la partie supérieure, quelques bancs plus massifs de 30 à 40 cm d'épaisseur.
Formation du Bois de Bordeaux.
Membre d'Alvaux.

ab. Au sud, paroi formée de gros bancs de calcaire gris beige un peu argileux et contenant quelques constructeurs,
séparés par des lits schisteux, et de petits bancs de calcaire noduleux.
Formation du Bois de Bordeaux.
Membre d'Alvaux.

Introduit en archives par B. Delcambre & J.L. Pingot.

VANDAMME, L., 1981

Il s'agit de la grande carrière d'Alvaux, située à l'est du chemin d'Alvaux à Mazy par la rive gauche de l'Orneau.
Dans la partie nord de la carrière, on peut voir des bancs de "macigno" et de grès argileux intercalés dans des bancs
calcaires prédominants. Plus haut dans la séquence, dans la partie est de la carrière, des intercalations de
calcschistes noirs et gris-jaune se font de plus en plus nombreuses. Quelques échantillons de fluorine et d'anthracite
y ont été découverts. Au sommet, les calcaires prennent un autre aspect : leur surface devient nettement plus noduleuse.
La partie sud de la carrière est composée uniquement de ces calcaires nodulaires, impurs et argileux. L'analyse
sédimentologique de la paroi a été menée par M. Mouyart.
Il observe de la base au sommet :
- des composés terrigènes de plus en plus nombreux ;
- une population décroissante des fossiles tels que les brachiopodes,..

Paléontologie : Dans les calcaires de la base de l'affleurement (au N), signalons la découverte de Stringocephalus
burtini et de Prismatophyllum quadrigenum. On y observe aussi des débris de végétaux (Lepidodendron), surtout dans les
passées schisteuses.
Dans la partie E, inondée, on a trouvé Martinia inflata, Spirifer unguiculus et des restes de poissons. A la base des
calcaires impurs, il y a un banc pétri de gastéropodes (Murchisonia et Macrocheilus). Les calcaires du sommet comportent
une faune riche comprenant Reticularia pseudopachyryncha (=Spirifer pentameroïdes, Stainier), Spirifer aperturatus,
Spirifer tenticulum, Atrypa reticularis. Ces fossiles fournissent une preuve que les couches observées ici sont le
prolongement des couches d'Humerée (143W59). Notons également la présence locale d'algues (Rothpletzella alvauxi,
Lacroix, 1972), d'ostracodes et de conodontes (Icriodus aff. eslaensis).

Mesures structurales : partie NE - S0 14-188
D1 90-200
D2 90-150
partie NW - D1 90-143
D2 90-202
D3 90-258
partie E - S0 12-195
D1 85-030
D2 90-092
partie est un peu plus au sud - S0 07-164
D1 90-095
D2 90-195
partie SE - S0 07-140
D1 82-333
D2 90-223
partie sud - S0 10-186
F1 90-090
F2 80-317

Le sondage d'Alvaux a traversé toute la Formation d'Alvaux jusqu'aux schistes siluriens. Il se présente comme suit en
résumé de bas en haut :
- 8 m de calcaires et de schistes foncés ;
- 5,6 m de sédiments schisto-gréseux, sommet du membre terrigène de la formation ;
- 13,3 m de calcilutites sombres et algaires, à proportion d'argile importante ;
- 7 m de calcaire organoclastique, avec quartz détritique ;
- 15,9 m de calcaires gréseux et de grès calcaires, avec oolithes ;
- 10 m de calcaires moins terrigènes, couronnés par un banc de calcaire construit.

structure : v. S0 15-232
w. S0 09-240
x. S0 12-195
y. S0 05-157
z. S0 09-167
aa. S0 19-142
ab. S0 10-140

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