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141W0231.TXT

PL. ROEULX 141W

231 (VII)

J.Cornet.- Annales de la Société géologique de Belgique. Liège 1913,
t.XL (Bulletin), pp.371-373.

Les sables wealdiens de Thieu
par
J.CORNET.

Les belles coupes dans l'étage wealdien du Hainaut (Bernissartien) sont
assez rares pour que l'on ne laisse pas échapper l'occasion de signaler
celles qui se présentent.

Depuis plusieurs années, une exploitation de sables et graviers wealdiens
est ouverte à Thieu (Hainaut) et le développement qu'elle a pris dans ces
derniers temps permet d'y observer une très belle coupe dans ces dépôts.

Ce point se trouve dans le vallon du Ruisseau de St-Pierre, à 1140 mètres
au Nord du confluent de ce cours d'eau avec le Thiriau, affluent de la
Haine. L'exploitation entame le versant oriental du vallon, juste en face
du château de St-Pierre et immédiatement en amont de l'étang voisin de la
ferme de St-Pierre.

Lors de la construction du chemin de fer vicinal de Casteau à Bracquegnies
par le Roeulx, les terrassements de la voie, établie sur la rive gauche du
ruisseau, ont entamé le bas du versant de la petite vallée et mis à décou-
vert les sables blancs wealdiens. Quelques temps après, M. Boucheï y a
ouvert l'exploitation dont nous allons parler.

La sablière entaille aujourd'hui le versant de la vallée sur une hauteur
d'un peu plus de 15 mètres au-dessus de chemin de fer vicinal; en y ajou-
tant ce qu'on voit dans des excavations creusées de l'autre côté de la
voie, la hauteur totale de la coupe est d'une vingtaine de mètres.

Sur presque toute cette hauteur, on voit des sables blancs de différentes
grosseurs, en couches paraissant à première vue très régulières et in-
clinées au Sud à 10°. Les sables sont entrecoupés de lits de cailloux de
toutes tailles, depuis le volume du poing et au-delà, jusqu'à celui de
menus graviers. Ces cailloux, bien roulés on ayant des angles fortement
arrondis, consistent exclusivement en roches primaires: phtanites houillers
noirs ou brunis, cherts du Calcaire carbonifère, quartz blanc filonien et
quartzites blancs ou gris, provenant vraisemblablement du Cambrien de la
région du Brabant.

Quand on suit avec attention dans l'escarpement les couches de sable et de
cailloux, on voit qu'elles se présentent en réalité, sous forme de lentil-
les très aplaties, engagées les unes entre les autres en biseau aigus.

L'ensemble de ces sables et cailloux présente donc les caractères d'un
dépôt d'eau torrentiel. On n'y voit pas d'argile proprement dite, mais
certains lits de sable sont un peu argileux. Le lignite fait totalement
défaut dans la coupe.

La base de ce dépôt n'est pas visible et elle ne peut l'être. En effet, la
partie la plus basse de la coupe est à la cote 78 environ et le sondage
n° 3 de la concession de Thieu, pratiqué à environ 900 mètres à l'Ouest du
château de St-Pierre, était encore dans le Wealdien à la cote 55,50, où il
s'est arrêté.

L'escarpement de l'exploitation de M. Boucheï montre à son sommet, reposant
sur le sable blanc, une couche d'une épaisseur de 0m50 à 1m00 d'un sable
argileux, très glauconieux, vert foncé, non calcarifère, renfermant quel-
ques concrétions irrégulières d'une roche siliceuse poreuse, sorte de
gaize, pointillée de gros grains de glauconie. Dans une de ces concretions,
M. Stevens a trouvé Cyprina angulata Sow., fossile de le Meule de Bracque-
gnies. Le même sable, renfermant les mêmes concrétions fossilifères, se
voyait autrefois, reposant sur du sable jaune wealdien, dans un ravin
creusé dans le flanc oriental du vallon de St-Pierre, tout près et au Nord-
Est de l'exploitation de sable. D'après F.L. Cornet et A. Briart, ce sable
glauconifère représente la base de la Meule de Bracquegnies et il se re-
trouve dans les sondages n°s 5 et 6 de Strépy-Bracquegnies, en dessous des
grès verts de la Meule (1).

La Meule, qui n'a tout au plus qu'un mètre d'épaisseur à la sablière du
vallon de St-Pierre, s'épaissit rapidement vers le Sud. Elle a déjà 40
mètres de puissance au sondage n° 6 de Strépy-Bracquegnies, situé à 600
mètres au Sud de la sablière.

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(1) Description du terrain crétacé de la province du Hainaut, p. 62.

* Le Service géologique possède Arca aequilateralis Cornet et Briart
(pl.V, fig.7-9), recueilli à ce gite par M. l'élève ingénieur Schoemans.

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PL. ROEULX 141W
A. Renier - 13 septembre 1915

231 (Suite)

Le depôt wealdien renferme, vers le haut, tout au moins un petit banc
d'argile grasse gris-violacé, avec fragments de bois lignitifère.

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PL. ROEULX 141W

231 (Suite)

Cornet J.- Annales de la Société géologique de Belgique.
Liège, 1921, t.XLIV, Mém., pp. 1-10.

La Meule de Bracquegnies dans la vallée du ruisseau de St-Pierre,
près de Thieu

par J. CORNET

§ 2.

Depuis quelques années, M. Boucheï a ouvert une exploitation dans le ver-
sant oriental de la vallée du ruisseau de Saint-Pierre, en face du château
de même nom, pour y exploiter les sables et les cailloutis wealdiens.
L'excavation n'a d'abord montré que le Wealdien surmonté d'une terre verte
représentant les Fortes-Toises (Turonien) altérées. Puis, les travaux ayant
entamé davantage le versant de la vallée et s'étant en même temps étendus
vers le sud, on a vu apparaître, sur plus de 100 mètres de longueur, une
assise nouvelle, la Meule de Bracquegnies, se relevant et se terminant en
biseau vers le nord, dépassée dans ce sens par les Fortes-Toises, qui
s'étendent en transgression sur le Wealdien.

Nous ferons remarquer que ce point se trouve à environ 800 mètres au nord
un peu ouest des sondages n°s 5 (1865) et 6 (1866) de Strépy-Bracquegnies
dont les puits de service ont fourni à F.-L. Cornet et A. Briart les
matériaux paléontologiques qui ont servi à leur étude de la faune de la
Meule (1).

Croquis S1: coupe Nord - Sud

La figure ci-jointe donne la coupe offerte par l'exploitation de M. Boucheï
telle qu'elle se présente actuellement (été 1920). Les sections qui la
composent sont plus ou moins parallèles à la voie ferrée vicinale qui passe
au fond de la vallée. La ligne qui limite inférieurement le dessin
représente la voie ferrée, supposée tout à fait horizontale, et nous y
avons indiqué la longueur des rails (9 mètres), numérotés de 1 à 15 en
allant du sud au nord.

A représente le Wealdien; B, la meule de Bracquegnies; C et D, les Fortes-
Toises; E, les éboulis des pentes.

Le Wealdien, A, ici entièrement sableux et caillouteux, représente un delta
torrentiel bien caractérisé. En tenant compte d'excavations creusées en
contre-bas de la voie ferrée, on observe ces dépôts, dans la partie nord de
la coupe, sur une hauteur d'environ 15 mètres. En 1918, les Charbonnages de
Strépy-Bracquegnies ont fait forer un sondage dans le fond de la vallée, à
hauteur de l'extrémité du 13e rail, au point où une croix est marquée sur
le dessin.

------------------
(1) Voyez, dans leur Description de la Meule de Bracquegnies, la planche I,
fig. 1, donnant une coupe passant par le sondage n° 6 et coupant le
ravin qui débouche dans la vallée du ruisseau de Saint-Pierre en face
du château du même nom.
------------------

Ce sondage (n° 4 de Strépy-Bracquegnies, série récente), parti de la cote
+ 81, a rencontré le terrain houiller à 41 mètres de profondeur, après
avoir traversé 36m50 de Wealdien, ce qui donne ici à l'étage une épaisseur
d'environ 56 mètres.

Voici la coupe du sondage :
Epaisseur: Base à:
Moderne. Pléistocène.

Limon jaune (alluvions modernes) 3m00 3m00
Cailloux de silex, phtanites et grès empâtés dans
de l'argile 1m50 4m50

Wealdien.

Sable jaunâtre avec galets plus ou moins volumineux 5m00 9m50
Sable avec gravier de quartz et de phtanite et
passages argileux 20m50 30m50
Argile peu compacte, brunâtre 5m00 35m00
Sable argileux non compact 6m00 41m00

Terrain houiller, à 41m00.

L'escarpement de l'exploitation et les excavations voisines montrent des
sables blancs de différentes grosseurs, en couches paraissant à première
vue très régulières, et inclinées au sud à 10°. Les sables sont entrecoupés
de lits de cailloux de toutes tailles, depuis le volume du poing et au
delà, jusqu'à celui de menus graviers. Ces cailloux, bien roulés ou
ayant les angles fortement arrondis, consistent exclusivement en roches
primaires: phtanites houillers noirs, brunis ou blanchis, cherts du Cal-
caire carbonifère, quartz blanc filonien et quartzites blancs ou gris
provenant vraisemblablement du Cambrien du Brabant. Nous y avons trouvé un
galet de psammite blanchi d'origine famennienne.

Quand on suit avec attention dans l'escarpement les couches de sable et de
cailloux, on voit qu'elles forment en réalité des lentilles très aplaties
engagées les unes entre les autres en biseaux aigus. On n'y voit pas d'ar-
gile proprement dite; mais certains lits de sable sont un peu argileux.
Le lignite fait totalement défaut dans la coupe.

§ 4.

La Meule de Bracquegnies, B, a sa base sensiblement parallèle à l'ensemble
des lits de sable et de cailloux wealdiens. C'est un cas de pseudoconcor-
dance tout à fait fortuit.

La Meule est formée d'une sorte de grès glauconifère à ciment de silice
hydratée. Ce ciment forme la masse dominante de la roche et en fait une
gaize typique. La roche est très légère à l'état sec, très poreuse; elle
absorbe une très grande quantité d'eau et devient ainsi très lourde. Cer-
taines parties, en minces lits, paraissent formées entièrement de silice
hydratée. La roche, assez altérée (étant au-dessus du niveau hydrostati-
que), est, à l'état sec, gris clair ou blanchâtre, plus ou moins tachée de
verdâtre ou de brunâtre. Saturée d'eau, elle devient gris bleuâtre ou
verdâtre et beaucoup plus foncée. A 2 mètres environ du sommet, dans la
partie droite de la coupe, on voit un lit sableux verdâtre, très
glauconifère, épais de 20 centimètres. Sur toute son épaisseur, la Meule
est ici traversée de nombreux joints irréguliers tapissés de rouille,
qui en rendent l'abatage très aisé. L'épaisseur visible de la Meule est de
6 mètres. Je parlerai plus loin du cailloutis qui est à la base et donnerai
pour finir la liste des fossiles rencontrés dans la gaize.

§ 5.

Les Fortes-Toises ou Verts (C et D) présentent ici le facies altéré, décal-
carisé, qu'elles possèdent à la lisière nord de la partie orientale du
bassin crétacique. La coupe nous les montre nettement transgressives par
rapport à la Meule de Bracquegnies. J'ai parlé ailleurs du caractère trans-
gressif que présente l'ensemble du Turonien dans cette région (1).

Afin de préciser certains détails de la coupe, je vais décrire la superpo-
sition qui se présente vers la gauche, au voisinage du biseau qui termine
la Meule, dépassée par les Fortes-Toises transgressives.

En cet endroit on observe de haut en bas:

E. Eboulis de pente. Sable avec éclats anguleux de silex des Rabots.
Ep. 1 mètre environ. Les Rabots sont en place à un niveau supérieur,
un peu à l'est de notre coupe.

D. Marne jaunâtre, mêlée de vert, avec petites concrétions siliceuses
spongieuses. Ep. 0m60. Passe à:

C. Terre meuble à grain sableux, vert foncé, presque entièrement formée de
glauconie, totalement privée de calcaire. Ep. 3m25. On y trouve quelques
concrétions siliceuses légères, poreuses, remplies de gros grains de glau-
conie (têtes-de-chat). En fait de fossiles, nous n'y avons rencontré que
quelques débris d'huitres à l'état d'orbicules siliceux et un exemplaire de
Spondylus spinosus dans une concrétion.

Dans le mètre inférieur, on voit quelques cailloux roulés de phtanite,
avellanaires en moyenne. A la base, est un gravier de 30 centimètres formé
de cailloux roulés de phtanites, ovulaires avellanaires et plus petits,
empâtés dans la terre verte.

B. Meule de Bracquegnies, se terminant en biseau en face de l'extrémité du
12e rail et dépassée par conséquent en transgression par la terre verte
représentant les Fortes-Toises.

Le biseau formé par la Meule de Bracquegnies se décompose somme suit, dans
l'espace compris entre son extrémité et un point situé à 12 mètres plus au
sud; de haut en bas:

B4.- Sable très fin, impalpable, cohérent, très riche en silice hydratée,
gris clair, un peu violacé à l'état humide. Cette couche se termine à
12 mètres au sud de l'extrémité du 12e rail et va s'épaississant vers
le sud.
B3.- Gravier, avellanaire et plus petit. Ep. 60 centimètres. Il se termine
à 9 mètres au sud de l'extrémité du 12e rail.
B2.- Sable très fin, impalpable, blanc, riche en silice hydratée. Il a 50
centimètres d'épaisseur à 9 mètres au sud de l'extrémité du 12e rail
et s'épaissait en descendant vers le sud, tandis qu'il se termine au
nord avant le gravier sous-jacent.
B1.- Gravier, pisaire en moyenne, mêlé de sable fin, ferrugineux, jaune
roux. Ep. environ 50 centimètres. Ce gravier se termine un peu au
delà de l'extrémlité du 12e rail.

A. - Sables et cailloux wealdiens.

§ 7.

Dans la partie droite de notre coupe, la Meule surmonte un lit de très gros
galets (pugilaires et plus gros) de phtanite et autres roches, épais d'en-
viron 30 centimètres. Il accompagne la base de la Meule qui se relève vers
le nord et est bien distinct des lits de cailloux du Wealdien sous-jacent,
auxquels cependant ces gros galets ont été empruntés par la mer de la
Meule.

A la base, sur 80 centimètres environ au-dessus du lit de gros cailloux,
la Meule de la partie sud a un aspect spécial. Elle rappelle le sable fin
violacé B4 de la coupe du biseau terminal. Mais les éboulements, le jour où
nous avons levé la coupe, empêchaient de voir nettement le passage des lits
formant le biseau à la gaize de la partie sud.

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(1) Ann. Soc. géol. de Belgique, t.XLI, 1914, p.B 158.
-------------------

§ 8.

Dans la partie sud de notre coupe, la terre verte représentant les Fortes-
Toises renferme vers la base quelques fragments remaniés de gaize fossi-
lifère de la Meule et des blocs de bois silicifié de même origine. C'est
dans un de ces fragments que M. Ch. Stevens, lors d'une excursion faite en
commun, a trouvé Cyprina angulata, un des fossiles abondants de la Meule de
Bracquegnies. Ce fait nous avait amené à considérer la terre verte comme
représentant la base de la Meule de Bracquegnies, à une date (1913) où la
meule elle-même n'était pas visible dans l'exploitation de M. Boucheï (1).
Nous avons été entraîné à cette erreur par un passage de F.-L. Cornet et
A.Briart (2). Après avoir montré (p. 53), qu'à Bracquegnies il y a, à la
base de la Meule, "une couche peu puissante de sable très argileux et très
glauconifère renfermant de nombreux galets de phtanite et de quartz", ils
disent (p. 62) que "dans le ravin du ruisseau, à l'est du château de Saint-
Pierre, la couche argilo-sableuse de la base repose sur les sables jaunes
aachéniens bien caractérisés." Ce ravin est creusé dans le flanc oriental
de la vallée et vient déboucher dans celle-ci un peu à droite de notre
coupe. La descente du profil du terrain que l'on voit dans le sud de notre
coupe est la pente adoucie du flanc nord du ravin.

--------------
(1) Ann. Soc. géol. de Belg., t.XL, 1913, p.B 371.
(2) Description du terrain crétacé de la province de Hainaut.
--------------

Dans la partie supérieure du ravin, on trouve les Rabots en place; plus
bas, on rencontre une terre glauconieuse verte qui est évidemment le terme
C de notre coupe. F.-L. Cornet et A. Briart y ont trouvé des blocs de meule
remaniés, comme ceux que nous avons signalés plus haut et, par suite d'une
certaine ressemblance lithologique, ont considéré la terre verte comme
faisant partie de la Meule et représentant la base de l'assise. Il ressort
clairement de cela que F.-L. Cornet et A. Briart n'ont pas vu la Meule en
place dans la vallée du ruisseau de Saint-Pierre (1).

--------------
(1) Du moins avant la publication de leurs deux ouvrages cités plus haut.
D'un passage, des notes de F.-L. Cornet, il semble résulter qu'il a ob-
servé, en 1870, la Meule en place dans ce petit ravin. Partant de cette
indication, je l'y ai retrouvée il y a une vingtaine d'années et
fréquemment montrée depuis lors à mes élèves. Les notes de Briart
(Service géologique, dossier de la planchette du Roeulx, n° 73),
signalent la Meule dans le petit ravin, visible sur 35m de longueur,
en-dessous des Verts (Fortes-Toises), surmontés eux-mêmes des Rabots.
--------------

Nous ajouterons que dans la coupe du puits de service du sondage n° 5 (loc.
cit. pp. 93-94), ils signalent à la base des Fortes-Toises, reposant sur la
Meule, "du sable fin, glauconifère, renfermant des fragments de meule et
des fossiles roulés de la Meule". Cette couche correspond évidemment à la
partie inférieure de la terre verte C de notre coupe, où l'on trouve aussi,
comme il est dit plus haut, des blocs remaniés de la gaize fossilifère.

§ 9.

La gaize, dans la partie sud de notre coupe, est très fossilifère sans que
sa richesse approche de celle que F.-L. Cornet et A. Briart ont rencontrée
dans les puits des sondages n°s 5 et 6 de Strépy-Bracquegnies et qui était
d'ailleurs exceptionnelle et toute locale.

J'ai retrouvé à Thieu une série d'espèces signalées à Bracquegnies par
F.-L. Cornet et A. Briart, et même une espèce (Cardita spinosa, B. et C.)
qu'ils n'avaient trouvée que dans le petit ravin cité plus haut. Trois
espèces sont nouvelles pour la Meule de Bracquegnies; elles sont marquées
d'une croix dans la liste qui suit. Cette liste est loin d'être complète;
beaucoup d'espèces sont encore indéterminées, faute de bons échantillons.
Les tests de fossiles sont en calcédoine noirâtre ou en opale blanche ou
bleuâtre.

Bostellaria Parkinsoni, Mantell. Protocardia hillana. Sow.
Cinulia avellana, Brongiart. Unicardium tumidum, B, et C.
Turitella subaltermans, B. et C. + Cardium cf. altermans, Reuss.
Janira quadricastata, Sow. Cardita spinosa, B. et C.
Cucullaea glabra, Parkinson Venus plana, Sow.
Cucullarea acquillateralis, B.et C. Venus Nusti, B et C.
Arca carinata, Sow. Cyprina angulata, Sow.
+ Pectunculus Vaughani, Woods. + Panopaea gurgitis, Brogniart.
Nucula Dewalquei, B. et C. Echinides indéterminés.
Trigonia Elisae, R. et C. Rameau de conifère.

Les première et troisième espèces marquées d'une croix font partie de la
faune du Greensand de Blackdow (1).

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(1) La mise à découvert de la Meule près du château de Saint-Pierre a
permis à l'exploitant d'ajouter un article à la liste des substances
utiles retirées du sol belge : la gaize est utilisée pour la fabrica-
tion de produits calorifuges.

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PL. ROEULX 141W

231 (suite)

A.HANQUAERT.- Bulletin de la Société belge de Géologie, etc. Bruxelles,
1938, tome 48, fasc. 3, pp. 504-508.

Cailloux provenant du Wealdien de Thieu,
par ARMAND HACQUAERT.
(Pl. IV et V.)

La carrière Bouchéï ou du Château Saint-Pierre, à Thieu (Hainaut), est bien
connue des géologues belges pour avoir été visitée à plusieurs reprises par
nos sociétés de géologie (1).

D'après les descriptions de J.Cornet et de R.Marlière, le Wealdien, que
l'on observe au bas de l'escarpement de cette exploitation est un dépôt de
delta torrentiel et est constitué de sables et de graviers à stratification
entrecroisée, visibles sur 15m d'épaisseur. Les graviers sont formés de
cailloux de tailles très diverses et de nature lithologique variée : quartz
filonien, quartzites blancs ou gris cambriens, cherts du calcaire carbo-
nifère, phtanites houillers noirs, brunis ou blanchis. J.Cornet a également
signalé un galet en psammite famennien blanchi. Il souligne l'absence de
lignite. D'autre part, on a signalé dans les cailloutis wealdiens de dif-
férents gisements, d'autres roches encore : F.-L. Cornet et A. Briart
mentionnent l'existence de cailloux de houille (2), J. Cornet signale des
cailloux de grès et de quartzites bien roulés empruntés au poudingue de
base du Givetien du bord septentrional du bassin de Namur (3) et une roche
que Ch. Wincqz identifia à du quartzite devillien (4), etc.

Au cours d'une visite à la carrière Bouchéï, nous avons récolté, avec
l'aide de nos étudiants, un certain nombre de cailloux au sujet desquels
nous voulons dire quelques mots.

---------------
(1) Voir, sur cette carrière : J.CORNET, Compte rendu sommaire de l'excur-
sion de la Société belge de Géologie, de Paléontologie et d'Hydrologie à
Haine-Saint-Pierre, Haine-Saint-Paul, Saint-Vaast, Trivières, Bracquegnies
et Thieu, le dimanche 11 juillet 1920 (Bull. Soc. belge de Géologie, t.XXX,
1920, pp. 154-161; Bruxelles, 1921, pp.157-158); J.CORNET, La Meule de
Bracquegnies dans la vallée du ruisseau de Saint-Pierre, près de Thieu
(Ann. Soc. géol. de Belgique, t.XLIV, 1920-1921, pp. M 3-10, 1 fig.; Liège,
1921, p. M 5); R.MARLIERE, Compte rendu de l'excursion conduite le 17 juin
1933 dans le Bassin crétacé de Mons (Bull. Soc. belge de Géol., t. XLIII,
pp. 177-191, 5 fig.; Bruxelles, 1933, p. 191); R.MARLIERE, Session extraor-
dinaire de la Société géologique de Belgique et de la Société belge de
Géologie, de Paléontologie et d'Hydrologie, tenue à Mons les 18, 19, 20 et
21 septembre 1936 (Ann. géol. de Belgique, t.LX, 1936-1937, pp. B 45-105,
24 fig., 1 pl.: Liége, 1937, pp. B 104-105, fig. 24).

(2) F.-L.CORNET et A.BRIART, Description minéralogique, paléontologique et
géologique du terrain crétacé de la province de Hainaut (Mém. courr. par la
Soc. des Sc., des Arts et des Lettres du Hainaut, 3e série, t.I, 1866, 199
pages, 4 pl.; Mons, 1867, p.29).

(3) J.CORNET, L'époque wealdienne dans le Hainaut (Ann. Soc. géol. de
Belg., t.L, 1926-1927, pp. B 89-104, 1 fig.; Liége, 1927, pp. 90-91).

(4) Ch. WINCQZ, Sur l'origine de certains galets du Wealdien (Ann. Soc.
géol. de Belgique, t.L., 1926-1927, pp. B 159-161; Liége, 1927)
--------------

1. GALET DE CHARBON. (Pl. IV, fig. 1.)

Sans en indiquer le gisement et sans en donner la description, F.-L. Cornet
et A. Briart ont signalé l'existence, dans le Wealdien du Hainaut, de
cailloux de houille. L'échantillon que nous avons récolté à Thieu est un
galet mesurant 7,5 x 4,2 x 3 cm. Un enduit brun jaunâtre de limonite et de
petits cailloux ayant de 1 à 5 mm de diamètre le recouvrent. La cassure
montre que la masse de ce galet est formée d'une houille noire brunâtre,
brillante, avec fissures de dessiccation nombreuses et se débitant aisément
en petits blocs; elle présente, en outre, de minces zones pulvérulentes de
teinte rousse. Cette houille est fort altérée et s'effrite rapidement. Nous
avons procédé à quelques essais chimiques et nous avons constaté qu'elle ne
dégage que de l'eau quand on la chauffe au tube fermé. Une analyse sommaire
nous a donné les résultats suivants :

Eau (à 110°) 27,6%
Cendres 24,9%

Ces essais montrent qu'il s'agit bien de houille et non pas de lignite,
comme on serait tenté d'en faire l'hypothèse. Ils ne permettent cependant
pas de conclure à la nature anthracitique de ce charbhon, son état
d'altération et sa longue exposition aux agents atmosphériques ayant pro-
bablement modifié la nature originelle de la roche.

2. CAILLOUX DE PHTANITE HOUILLER BLANCHI. (PL. IV, fig. 2.)

Lex cailloux de phtanite houiller blanchi ne sont pas rares et atteignent
quelquefois d'assez grandes dimensions (26 x 13 x 8 cm). Leur teinte est un
beige très pâle. La stratification est souvent reconnaissable et est alors
parallèle à l'aplatissement du galet. Ils sont très durs, ne se laissent
par rayer au canif. A l'analyse, l'un d'eux nous a donné les résultats
suivants :

Perte au feu 2%
Résidu calciné, après traitement à l'acide fluorhydrique 6%
Silice (par différence) 92%

Etudiée en section minces au microscope, la roche apparaît formée d'une
masse à grain très fin, de faible biréfringence, dans laquelle on reconnaît
du quartz à extinction roulante et de minuscules paillettes phylliteuses.
La roche renferme aussi quelques grains clastiques de quartz et, très
rarement, de zircon. Son aspect ressemble en tous points à celui de cer-
tains "phtanites altérés" du Camp de Casteau.

Un des cailloux de phtanite que nous avons trouvés à Thieu mérite une men-
tion spéciale (pl. IV, fig. 2). Ses caractères lithologiques correspondent
à la discription donnée ci-dessus. Sa forme est assez irrégulière, suban-
guleuse, quoique les arêtes et les faces soient fort usées, presque polies.
Ses dimensions sont 4,4 x 3,5 x 2,5 cm. Son intérêt réside dans l'existence
d'une cavité subcirculaire, de 7 x 6mm de section et de 6mm de profondeur,
dont la paroi intérieure et tapissée d'une substance pulvérulente
blanchâtre et amorphe (silice). Cette cavité était remplie de menus cail-
loux de quartz et de phtanite (2x2mm et 3x6mm), qui étaient maintenus en
place par un gel de silice ferrugineuse encore légèrement plastique.
Il nous paraît éminemment probable que ce caillou est façonné dans du
phtanite houiller décoloré, c'est-à-dire un schiste silicifé ["dépôt
schisteux fortement imprégné de silice" (1)]. Comme toute l'histoire de
ce caillou montre que la cavité qu'il présente n'a pu être formée par l'in-
termédiaire d'actions tectoniques, on ne voit pas à quel agent le creuse-
ment de cette cavité pourrait être dû, si ce n'est le frottement mécanique.
Ce serait une "marmite de géant" en miniature. Mais cette explication ne
nous satisfait guère.

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(1) M.BELLIERE, Compte rendu de la Session extraordinaire de la Société
géologique de Belgique, tenue à Namur du 22 au 24 septembre 1923 (Ann.
Soc. géol. de Belgique, t.XLVI, 1922-1923, pp. B 293-308, 2 fig.;
Liége, 1924, p.B 294).
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3. CAILLOU EN CHERT. (Pl. V.)

Le dernier caillou qui fait l'objet de cette note est vraisemblablement un
chert emprunté au Dinantien. Il est teinté assez irrégulièrement en gris et
en noir. Sa forme, rappelant un prisme, est subanguleuse. Ses dimensions
sont 7,5 x 4 x 3,8 cm. Le grain de la roche est très fin, la cassure est
conchoïdale. L'échantillon montre des traces de diaclases.

Ce qui en fait l'intérêt, c'est l'existence de linéoles noires, légèrement
en relief, qui tracent sur ses faces un dessin rappelant, mais en très
grand, des coupes schématiques à travers certains foraminifères. La planche
V montre les quatre grandes faces de l'échantillon, développées dans un
plan.

Nous prions nos collègues qui auraient une explication à sugérér pour cet
échantillon de bien vouloir nous la communiquer. Quant à nous, nous n'avons
pu en trouver une qui soit quelque peu plausible et conforme aux faits
d'observation.

Nous tenons à remercier très vivement M. G.Heymans, qui a bien voulu mettre
à notre disposition ses connaissances très étendues en photographie, et à
qui nous devons deux des figures qui illustrent cette note.

Gand, Laboratoire de Géologie de l'Université.

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PL. ROEULX 141W

231 (suite)

R.MARLIERE.- Bull. de la Soc. belge de Géol., t.XLIII, 1933, pp. 189-191.

Une marche rapide nous amène à l'exploitation Bouchéï (10), sur le flanc
oriental de la vallée du ruisseau du Château St.Pierre.

La très belle coupe offerte à l'observation a été décrite avec soin à
maintes reprises (1). Il nous suffira de la résumer par un petit croquis
(fig. 5) et une légende simplifiée:

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(1) J.CORNET, La Meule de Bracquegnies dans la vallée du ruisseau de
Saint-Pierre, près de Thieu. (Ann. Soc. Géol. de Belgique, t.XLIV,
1921, pp. M 3-10).

Compte-rendu sommaire de l'excursion de la Société belge de Géologie,
de Paléontologie et d'Hydrologie à Haine-Saint-Pierre, Haine-Saint-
Paul, Saint-Vaast, Trivières, Bracquegnies et Thieu, le dimanche 11
juillet 1920. (Bull. Soc. belge de Géol. Pal. et Hydrol, t.XXX, 1920,
pp. 154-161).
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Croquis S2: Coupe schématique de l'exploitation Bouchéï.

Longeur: 160 mètres. - Hauteur: 18 mètres.
En surface: Eboulis de pente.

1. "Rabots" (Turonien supérieur).
2. "Fortes-Toises" (Turonien supérieur).
3. "Meule de Bracquegnies" (Albien supérieur).
4. Sables et cailloutis wealdiens.

Sous les limons de pente, on a, de haut en bas.

1. Deux bancs de gros rognons de silex caverneux entre lesquels des vides
marquent la place de la craie glauconieuse dissoute. Ce sont les Rabots,
que nous avons vus pour la première fois dans le chemin creux du village
de Thieu.

2. Roche peu agglomérée, fert foncé, presque entièrement constituée de
glauconie; elle renferme quelques concrétions siliceuses, également
glauconieuses, plus claires, tendres. Nous sommes en présence d'un
facies spécial des Fortes-Toises.

A la base apparaissent de petits galets de phtanite, plus abondants et
plus volumineux au contact des formations sous-jacentes. Ce conglomérat,
d'âge TURONIEN SUPERIEUR, repose en discordance angulaire sur l'ALBIEN
et le WEALDIEN. Ce contact marque donc une importante lacune
stratigraphique.

3. Vers le Sud, sur environ 6 mètres d'épaisseur au maximum, on trouve des
sables verts, glauconieux, avec quelques bancs très fragmentés de grès à
spicules, glauconifères, à ciment de silice hydratée, dans lesquelles
sont de nombreux fossiles. Nous y avons notamment recueilli Cucullaea
glabra, Cucullaea aequilateralis, Trigonia Elisae, Trigonia Ludovicae,
Protocardia hillana, plusieurs fragments de bois silicifié et perforé;
en outre, M. Corin à trouvé un Nautilus indéterminé. Ces formations
dénommées Meule de Bracquegnies appartiennent par leur faune à l'Albien
supérieur.

A la base des couches de sable se trouve encore un important cailloutis
qui représente le conglomérat de transgression.

4. Enfin, sur une épaisseur de 15 mètres se présente une alternance:

de sables blancs, grisâtres ou jaunâtres, parfois très fin, parfois très
grossiers;
de gros fraviers de quartz blanc et de roches primaires;
d'argiles sableuses grises, un peu ligniteuses;
de gros cailloux roulés en phtanites houillers, cherts du calcaire
carbonifère, quartz blanc, quartzites.

Ces couches sont assez continues dans les limites de l'exploitation; elles
présentent quelques indices d'une stratification entre-croisée. Le sondage
no 4 des charbonnages de Strépy-Bracquegnies, situé à proximité immédiate
sur le fond de la vallée, a traversé 36m50 de roches semblables avant
d'atteindre le terrain houiller, ce qui porte à 51 mètres environ l'épais-
seur des sables et graviers à l'endroit considéré. Ils sont attribués au
Wealdien.

La structure des roches wealdiennes de cet affleurement est tout à fait
celle d'un delta torrentiel. La surface des roches primaires, sur lesquel-
les reposent directement les graviers et sables, présente d'ailleurs, dans
l'état actuel des choses, une dépression allongée du Nord au Sud qui pour-
rait bien être le vestige du chenal par lequel ont dévalé les matériaux
venus du Nord, avant de se déposer où nous les trouvons aujourd'hui (voir
l'allure du socle primaire sur la figure 1).

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PL. ROEULX 141W

231 (suite)

R.MARLIERE.- Société Géologique de Belgique. Liége, 1936-1937, t.60.

page B 103

10. Carrière Bouchéï (ou du Château Saint-Pierre) (2). - C'est ici la
dernière coupe observée au cours de la session. De haut en bas, sous
les limons, on a :

1. Deux bancs de gros rognons de silex caverneux entre lesquels des vides
marquent la place de la craie glauconieuse dissoute.
Ce sont les Rabots, que nous avons vus pour la première fois dans le
chemin creux du village de Thieu.

2. Roche peu agglomérée, vert foncé, presque entièrement constituée de
glauconie; elle renferme quelques concrétions siliceuses, également
glauconieuses, plus claires, tendres. Nous sommes en présence d'un
faciès spécial des Fortes-toises.

A la base apparaissent de petits galets de phtanite, plus abondants et
plus volumineux au contact des formations sous-jacentes.
Ce conglomérat, d'âge TURONIEN SUPERIEUR, repose en discordance
angulaire sur l'ALBIEN et le WEALDIEN. Ce contact marque donc une
importante lacune stratigraphique. Il appartient à la surface de la
transgression cénomano-turonienne.

3. Vers le Sud, sur environ 6 mètres d'épaisseur au maximum on trouve des
sables verts, glauconieux, avec quelques bancs très fragmentés de grès à
spicules, glauconifères, à ciment de silice hydratée, dans lesquels on
peut trouver quelques fossiles et des éponges à squelette conservé. Ces
formations appartiennent à ce que nous avons défini dans la matinée du
dimanche 20 septembre, comme étant l'Assise de Catillon (ALBIEN
SUPERIEUR, transgressif).

A la base des couches de sable se trouve encore un important cailloutis
qui représente le conglomérat de transgression.

4. Enfin, sur une épaisseur de 15 mètres se présente une alternance:

de sables blancs, grisâtres ou jaunâtres, parfois très fins, parfois
très grossiers;
de gros graviers de quartz blanc et de roches prilaires; d'argiles
sableuses grises, un peu ligniteuses;
de gros cailloux roulés en phtanites houillers, chert du calcaire
carbonifère, quartz blanc, quartzites.

Ces couches sont assez continues dans les limites de l'exploitation; elles
présentent quelques indices d'une stratification entre-croisée. Le sondage
n° 4 des charbonnages de Strépy-Bracquegnies, situé à proximité immédiate
sur le fond de la vallée, à traversé 36,50m de roches semblables avant
d'atteindre le terrain houiller, ce qui porte à 51 mètres environ l'épais-
seur des sables et graviers à l'endroit considéré. Ils sont attribués au
WEALDIEN.

La structure des roches wealdiennes de cet affleurement est tout à fait
celle d'un delta torentiel. La surface des roches primaires, sur lesquelles
reposent directement les graviers et sables, présente d'ailleurs, dans
l'état actuel des choses, une dépression allongée du Nord au Sud qui pour-
rait bien être le vestige du chenal par lequel ont dévalé les matériaux
venus du Nord, avant de se déposer où nous les trouvons aujourd'jui (voir
l'allure du socle primaire sur la figure 18).

Croquis S3 = Fig. 24.- Coupe schématique de l'exploitation Bouchéï

En surface: Eboulis et limons.
1. "Rabots" (TURONIEN SUPERIEUR).
2. "Fortes-toises" (= Verts à têtes de chats" (TURONIEN SUPERIEUR).
3. "Meule" (Assise de Catillon. ALBIEN SUPERIEUR).
4. Sables et graviers wealdiens.

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(2) CORNET J. - La meule de Bracquegnies dans la Vallée du ruisseau de
Saint-Pierre, près de Thieu. Ann. Soc. géol. de Belgique, t.XLIV, 1921,
pp. M 3-10.
Compte rendu sommaire de l'excursion de la Société belge de Géologie,
de Paléontologie et d'Hydrologie à Haine-Saint-Pierre,
Haine-Saint-Paul, Saint-Vaast, Trivières, Bracquegnies et Thieu, le
dimanche 11 juillet 1920. Bull. Soc. belge de Géol., Pal. et
Hydrologie, t. XXX, 1920, pp. 154-161.

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