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141W0026.TXT

PL. ROEULX 141W
A.Briart

26 (VII)

Sondage No 5 du Charbonnage de Strépy-Bracquegnies.
(Description des terrains crétacés du Hainaut).

1 Limon 2.00 2.00
2 Sable verts 0.60 2.60
Rabots 3 Marne blanchâtre avec gros rognons de
silex 3.20 5.80
Fortes- 4 Marne très glauconifère avec concrétions
Toises siliceuses. Elle renferme à la base de
nombreux galets de phtanite et de débris 9.60 15.40
5 Sable fin glauconifère renfermant des
fragments de meule et des fossiles
roulés 0.60 16.00
Meule 6 Sable et grès glauconifère avec silice
gélatineuse 40.00 56.00
Aach. 7 Sables, argiles, galets et lignite 28.00 84.00

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PL. ROEULX 141W
A.BRIART

26 (VII)

A. Sondage de Bracquegnies. No 5 du plan.
Cote approximative 95

(q) 1 Limon 0.30 0.30
2 Sable jaune 0.80 1.10

(Tr2b) 3 Rabot 4.50 5.60

(Tr2a) 4 Fortes toises 7.00 12.60

(Cnl) 5 Sable gris 1.00 13.60

6 Meule (Voir Mém. Acad. roy.
Belgique, t.XXXIV, p.5.) 44.20 57.80

7 Verts, têtes de chat (erreur, Meule) 2.20 60.00
(Meule de 16 à 60m)

(Wp) 8 Sable et argile aachenienne 26.00 86.00

(H2) 9 Terrain houiller 4.60 90.60

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PL. ROEULX 141W
A.Renier

26 (suite) 13 septembre 1915

Dans le premier puits, A, la meule avec beaux et très nombreux
fossiles avait quatre-vingt-dix centimètres de puissance; dans le
second, B, un mètre soixante environ, et enfin, dans les deux derniers,
No 1 et No 2, trente centimètres seulement. Dans les puits de 1863 et
de 1874 grande abondance de Trigonies et de Pétoncles; dans mes
recherches de 1887 et de 1888, absence presque complète de ces fossiles,
réellement caractéristiques des premières explorations.

Suit la liste des espèces fossiles (pp.42-45).

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PL. ROEULX 141W
A.GROSJEAN

26 (2e suite)

1) Voir aussi: F.L.CORNET et A.BRIART, Description minérale etc... du
terrain crétacé du Hainaut, Mons 1866, pp.54 et 93.
et: A.BRIART et F.L.CORNET, Description minéralogique etc... de la
Meule de Bracquegnies, Bruxelles, 1868, p.5 et pl.I, fig.2.

2) En 1926, Jules Cornet a donné de ce sondage l'interprétation
suivante, accompagnée d'une coupe et de quelques commentaires
(Le synclinal du Thiriau, 1ère note (Ann. Soc. géol. de Belgique,
t.49, pp.B. 158 et 159) et 2e note (ibidem, p.B. 192-194).

Sondage no 5 de Strépy-Bracquegnies (1865).
Orifice de la cote 90,50.

PLEISTOCENE: 2m00
TURONIEN: Craie de Maisières 0m60
Rabots 3m20
Fortes-Toises 10m20
Dièves et Tourtia
MEULE DE BRACQUEGNIES: 44m00
WEALDIEN: 24m00
TERRAIN HOUILLER à 84m00

3) Extrait de R.MARLIERE, La Transgression albienne et cénomanienne
dans le Hainaut (Mém. no 89, Musée royal d'histoire nat. de
Belgique, Bruxelles, 1939, pp.291-293.)

C'est principalement dans les puits de service des sondages nos 5 et 6
des charbonnages de Strépy-Bracquegnies que A.BRIART et F.L.CORNET ont
récolté les matériaux de leur étude paléontologique de la Meule de
Bracquegnies.

A proximité du sondage no 5, DE LA ROCHE, en 1874, puis PIRET, en 1887
et 1888, firent ouvrir de petits puits en vue de l'extraction des fossiles
de la Meule. Les collections renferment des matériaux qui ont cette
origine (.......).

Comprise entre le Turonien supérieur (Fortes Toises) et le Wealdien, la
Meule atteindrait ici 44m10 d'épaisseur. Elle consiste uniquement en
sables et en grès siliceux glauconifères. Voici comment BRIART et CORNET
en reconstituent la coupe:

Meule rencontrée a 16m00
Grès fossilifère désagrégé 0m40
Grès vert, très dur 1m20
Grès vert, assez tendre, avec de nombreux fossiles 0m60
Grès vert, très dur 0m40
Sable glauconifère 0m65
Grès vert, tendre 1m10
Grès vert, très dur, imprégné de calcédoine 0m60
Grès dur, très fossilifère 0m45
Grès vert, dur 3m60
Grès tendre, se désagrégeant facilement 4m55
Grès assez tendre, très fossilifère 0m91
Sable glauconifère 1m10
Grès dur, fossilifère 0m30
Grès très dur 0m30

Total 32m16

A cette profondeur on a atteint la coupe aquifère; le travail a été
continué par la sonde qui n'a ramené à la surface que des débris
broyés dans lesquels les petites espèces fossiles étaient seuls
reconnaissables. On a traversé:
En m.

Grès vert, avec de minces couches fossilifères 8,10
Sable glauconifère 2,30
Grès vert, avec de minces couches fossilifères 15,60
Sable argileux et glauconifère, avec de nombreux galets de
quartz et de phtanite 1,80
-----
Total 60,00

Plus bas, la sonde est entrée dans les sables et les argiles avec
lignite du premier étage et a atteint le terrain houiller à 82m.

A. Une importante remarque doit prendre place ici. Il faut noter que seule
la partie supérieure de la Meule est traversée par l'avant-puits, le
seconde moitié de l'assise etant forée à la sonde et n'ayant livré que
des roches broyées la nature exacte et la plupart des fossiles
échappent à l'examen. A cet égard, les sondages nos 5 et 6, dont les
matériaux ont fait l'objet des études de BRIART et CORNET sont dans des
situations analogues et apportent l'un et l'autre des indications
incomplètes sur la nature de l'ensemble de la Meule à Bracquegnies.

B. Il convient encore de rappeler une observation qui démontre
l'existence d'érosions postérieures au depôt de la Meule, et
antérieures du retour de la mer cénomano-turonienne. Après avoir mis
en évidence l'existence d'une discordance de stratification entre le
"deuxième étage" (la Meule) et les formations crétaciques plus
récentes, Briart et Cornet ecrivent:

"Outre la discordance, il existe entre la Meule et le quatrième
étage une ligne de démarcation stratigraphique de grande valeur.
Nous voulons parler de l'existence de ravinements à la surface de la
Meule. Nous avons constaté ce fait dans les puits de service des sondages
No 2 et No 6 de Bracquegnies (voir fig. 9, pl.I). Les dénudations assez
profondes que nous y avons remarquées sont remplies par un sable meuble
glauconifère, renfermant des fragments roulés et des silex, provenant
de la roche sous-jacante. La partie inférieure des Fortes Toises
montre une grande quantité de galets de phtanite et quelques blocs
roulés des parties les plus dures de la Meule. (F.L.CORNET et A.BRIART.
Description minéralogique, paléontologique et géologique du terrain
cretacé de la province de Hainaut, Mons, 1866, p.63 et pl. I, fig.9).

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PL. ROEULX 141W
A.RENIER - 13 septembre 1913

26 (Suite)

Croquis S1: Fig.1. Plan de l'emplacement des puits.

La figure 2 (même source, p.41) résume les coupes:

Croquis S2: Fig.2. Coupe passant par les quatre puits: D, A, B et C.

Coupes détalillées.

Puits A.

La comparaison des textes de Cornet et Briart (Mém. Couronnés Acad. Roy.
Belgique, t.XXXIV, p.ll et Bull. Soc. géo. France, 3° Sér., t.II, p.596)
permet de constater que ce puits A n'est autre que l'avant puits creusé
jusqu'à la nappe d'eau en préparation du sondage N° 5 (N° 26 de ce dossier).


Puits B.

D'aprés Briart: Bull. Soc. géol. France, 3° Sér.,t.II, p.596 (1874).

Ce puits a traversé :

1. Limon et sable quaternaires, épaisseur 1m10

2. Craie jaune grisâtre, empâtant de volumineux rognons
de silex; partie inférieure de l'assise des silex de
Saint-Denis 4m50

3. Marne très verte, avec parties endurcies; ce sont les
Fortes-toises ou Verts à têtes de chat. A la partie
inférieure cette marne renferme de nombreux petits
galets de phtanite 7m00

4. Meule 9m40
La surface de la Meule est ravinée; les creux des
dénudations sont remplis par du sable gris.
Quoique le puits n'ait pas atteint la base de la Meule,
on sait, par les renseignements qu'a fournis un sondage
exécuté à quelques mètres de distance en 1865, qu'elle
a une puissance de 44 mètres.
A Bracquegnies, la Meule est principalement constituée
par un grès glauconifère, à ciment de silice gélatineuse,
toujours exempt de calcaire, et dont les bancs contiennent
quelques couches de sable vert. Le test des fossiles est
le plus souvent transformé en calcédoine.
Cette assise se montre à la surface sur divers points de
la rive droite du Thirriau, dans le village même
(Long. est, 12.080 m; lat. nord, 2.600 m); mais elle y est
peu fossilifère, et il ne serait pas possible d'y pratiquer
des fouilles. Pour obvier à cet inconvénient, M. de la
Roche avait fait creuser, au Nord-Est du village
(Long. est. 11.540 m; lat. nord, 2.740 m), un puits de
2 mètres de diamètre, dans les débris duquel la Société
a récolté de nombreux fossiles.


Puits C. (Piret. Loc.cit., p.40-42):

Terre végétale à 0m30
Sable jaune argileux 0m80
Craie grossière avec gros rognons de silex noir affectant
différentes teintes (Rabots et silex de Saint-Denis) 4m50
Marne glauconifère. Fortes toises ou verts à têtes de chat 7m00
Sable gris mêlé de galets de phtanite 1m10
Meule friable avec rares empreintes de fossiles alternant
avec des bancs de meule dure ou tendre 11m00
Meule fossiligère 0m30
Meule dure avec très rares traces de fossiles 5m00
-----
Total : 30m00

Niveau d'eau permanent.

D'après la coupe, on voit non sans étonnement que la seule couche fossilifère
rencontrée, soit réduite à trente centimètres, lorsque dans les deux premiers
puits, cette même couche avait, en moyenne, un mètre cinquante environ de
puissance. Un aussi mince résultat ne pouvant nous donner satisfaction, nous
résolûmes, M. Brohée et moi, d'ouvrir un second puits que nous avons fait
creuser, justement à côté de celui situé en A. De nouvelles recherches tentées
dans ces conditions nous semblaient certaines quant au résultat final; mais
notre attente fut encore déçue. Une galerie percée au niveau fossilifère, dans
le but de rejoindre le puits B, ne nous a procuré que ... des déboires.
On est donc en droit de croire que la meule fossilifère ne se trouve, très
probablement, qu'en noyaux lenticulaires à certains points déterminés de la
commune de Bracquegnies et que le hasard seul, peut, dorénavant, faire
découvrir.

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