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140W0004.txt

PL.JURBISE 140W
M.DELVAUX

4 - 8d

LEDOUX, A., 1911. Annales de la Société Géologique de Belgique, Liège, 1911, t. XXXVIII, Bulletin pp. 184-185.

B) Echantillon provenant d'un puits naturel dans le houiller à Ghlin. Macroscopiquement, cette roche se présente avec une cassure écailleuse et un éclat saccharoïde. La roche est grise en masse et la couleur des écailles déterminées par la cassure est blanche. Sur les bords, elle est translucide. Au surplus, elle est dure.

Examen microscopique : grandes plages de quartz moulées les unes sur les autres et offrant une structure de quartzite typique. Le quartz présente des inclusions très petites et non discernables. Il montre souvent la séparation entre le noyau primaire et l'auréole secondaire dont la formation a entraîné le moulage des éléments. Cette roche présente une particularité très intéressante en ce sens que les grains de quartz ont une tendance très nette à prendre un contour secondaire géométrique rappelant les formes cristallines du minéral (fig. 2) ; ainsi, l'on rencontre des sections plus ou moins hexagonales, des formes prismatiques à pointement, etc..
Comme autres minéraux détritiques, je signalerai le zircon, la tourmaline et l'oligiste.
La roche est un quartzite typique.


Figure 2. Grès wealdien. Puits naturel dans le houiller de Ghlin.

4 - suite - E. DELVAUX
= 680 de Delvaux.

Coupe du Puits n° 1 de Ghlin (20 août 1877) foré à partir de 1873 (Moniteur Ind. Belge).
Voir Revue Universelle des Mines, 2-3, t. V, pp. 100-101 (1879).

Quaternaire Sable gris ferrugineux 0.50 0.80
Sable jaunâtre 0.60 1.40
Sable gris à gros grains 2.40 3.80
Sable gris glauconifère 4.60 8.40
Sable gris et graviers 0.40 8.80
Sable verdâtre fin 4.05 12.85

Tertiaire Argile peu sableuse 3.05 15.90
Tuffeau grisâtre 0.60 16.50
Argile compacte et pyrite 1.00 17.50
Silex 1.35 18.85
Calcaire (dur) de Mons 0.55 19.40

Secondaire Craie grise tendre 13.10 32.50
Craie grise et silex 15.80 48.30
Craie grise grasse 15.40 63.70
Craie grise et silex 17.90 81.60
Craie grise et tendre 10.45 92.05
Craie grise compacte 11.25 103.30
Craie grise plus tendre 33.15 136.45
Craie dure 9.40 145.85
Craie grise plus tendre 15.10 160.95
Craie grise très compacte 32.30 193.25
Craie blanche très dure 15.27 208.52
Craie blanche excessivement dure, filet d'argile jaune 6.44 214.96
Craie blanche plus tendre 2.51 217.47
Craie blanche avec silex 2.76 220.23
Craie blanche sans silex 9.64 229.87
Craie blanche avec silex 0.70 230.57
Craie blanche très argileuse 4.88 235.45
Craie blanche, très dure, pyrites, silex, etc.. 11.62 247.07
Craie blanche très dure, peu de silex 4.89 251.96
Craie blanche très dure 12.58 264.54
Gris des mineurs 2.71 267.25
Rabot 7.35 274.60
Fortes-Toises 7.80 282.40
Dièves 3.75 286.15
Tourtia 2.17 288.32
Couche argilo-sableuse 0.06 288.38
Sables calcareux et glauconifères 0.24 288.62

Terrain houiller = couche de houille. 1.80 290.42


4 - suite - Ad. DE VAUX - 1887-1888.

DE VAUX, Ad., 1887-1888. Annales de la Société Géologique de Belgique, 15: CLXX.

M. Ad.de Vaux présente à la Société quelques échantillons de fossiles receuillis à la profondeur de 463 mètres dans l'avaleresse du puits n° 1 du charbonnage du Nord du Flénu, à Ghlin, près de Mons. Le puits ayant traversé plus de 300 mètres de mort-terrain avant d'atteindre l'étage houiller, c'est donc à 160 mètres environ sous la tête de celui-ci qu'on a trouvé les fossiles. Ils ont été rencontrés dans une partie de terrain assez fissurée, limitée par deux coupes à peu près verticales, au delà desquelles la stratification n'est pas dérangée, l'inclinaison étant de 15 à 20° au sud.

Les fossiles sont des coquilles vivalves, dont le têt paraît dolomitique, mais leur mauvaise conservation n'a pas permis de les déterminer exactement. Ce sont sans doute des des Anthracosia. La roche qui les renferme est un psammite micacé, assez riche en carbonates terreux, renfermant quelques débris végétaux indéterminables. Elles ne paraît pas wealdienne.

Si de nouvelles découvertes avaient lieu, M. de Vaux en informerait la Société.

4 - suite - Ad. DE VAUX - 1889-1890.

DE VAUX, Ad., 1889-1890. Annales de la Société Géologique de Belgique, 17: .XXXVII-XXXVIII.

Il y a un couple d'années, M.Antoine Sohier, directeur-gérant des charbonnages du Nord du Flénu, à Ghlin, rencontra, dans l'avaleresse du puits n° 1, quelques fossiles au sujet desquels une communication fut faite à la Société géologique dans sa séance du 17 juin 1888.

Il vient de rencontrer les mêmes fossiles, à 474 mètres de profondeur (soit environ 168 mètres sous la base des morts-terrains) dans le raval du puits n° 2, situé à 50 mètres au SE du premier.
Ils se trouvent ici dans une sorte de psammite noir, mesurant 0 m 60 de puissance, intercalé entre des bancs de schiste régulièrement stratifiés et inclinés vers le Sud sous un angle de 18 à 20°.

Au puits n° 1, il y avait 11 m 60 de schistes au-dessus du banc coquiller et 15 m 65 au-dessous.
Et au puits n° 2, 10 m 85 de schistes au-dessus et jusqu'à présent, 2 m 80 en dessous.
D'un côté comme de l'autre, les empreintes végétales y sont très rares et en mauvais état. Ce ne sont guère que des calamites indéterminables.
Il serait intéressant de savoir auquel des niveaux fossilifères décrits en 1872 par MM.Briat et Cornet, appartiennent les coquilles trouvées à Ghlin. Probablement au 3° ou au 4°. Pour trancher la question, il faudrait pouvoir les déterminer exactement.


4 - suite - A. GROSJEAN - mai 1941

Extrait de J. CORNET, 1926-1927. L'époque wealdienne dans le Hainaut. Annales de la Société Géologique de Belgique, 50 : B.97.

"Non loin de la Fosse de Ghlin, à 240 m au Sud et à 520 m à l'Est du puits n° 1, se trouve un puits naturel qui a été rencontré par les travaux souterrains. Un échantillon de grès, ou plutôt de quartzite wealdien, provenant du remplissage de ce puits, m'a été remis autrefois par M. Sohier ; M. A. Ledoux en a fait l'examen pétrographique en 1911 [A. LEDOUX, 1911. Sur le "grès weldien" des environs de Mons. Annales de la Société Géologique de Belgique, XXXVIII: B.184]. Ce cas est analogue à celui de Maurage et conduit aux mêmes conclusions (Note du Service Géologique : cf. Le Roeulx n° 232 - suite).

4 - suite - A. GROSJEAN - février 1941 - juillet 1941

1. Extrait de J. CORNET, 1921-1922. Sur les détails du relief du terrain houiller recouvert par le Crétacique. Annales de la Société Géologique de Belgique, 45: B. 169.

Un cas intéressant se présente à Ghlin. Au puits qui a atteint le terrain houiller à 288 m 62, le Crétacique marin, représenté par la "Meule", reposait directement sur le Houiller. A l'autre puits, il y avait environ 10 m de sable boulant wealdien sur le terrain houiller, qui n'a été atteint qu'à 299 m 40. C'est le seul endroit de la région de Ghlin (à part un puits naturel du terrain houiller) où l'on ait signalé le Wealdien. Il semble occuper là un ravin d'érosion creusé dans le terrain houiller.

2. Extrait de J. CORNET, 1926-1927. L'époque wealdienne dans le Hainaut. Annales de la Société Géologique de Belgique, 50: B.97 - 5°.

Un des deux puits de la Fosse de Ghlin... a rencontré sur le terrain houiller, dix mètres de sable mouvant wealdien, alors que le puits voisin et des sondages intérieurs, faits du Sud-Sud-Ouest du siège, n'ont trouvé que la "Meule" sur le terrain houiller.

4 - suite - A. DELMER - 1968

Cfr. Professional Paper, 1968/3.

DELMER, A., 1968. La zone de Beeringen et le Namurien dans le comble Nord du couchant de Mons. Professional Paper, 1968/3.

La planche synthétique, objet de cette note, n'aurait pas quitté ses cartons si j'avais gardé l'espoir de pouvoir en compléter les lacunes par une coupe continue nouvelle. Néanmoins, ce tableau rendra quelque service; il compare toutes les coupes connues
pour avoir traversé sur quelque épaisseur la zone de Beeringen, partie inférieure du Westphalien A et le Namurien du Comble Nord, situés entre la frontière française et le méridien de Mons.

Du travail de M. J. CHALARD, consacré à la description de ces formations dans le Pas-de-Calais et le Nord de la France, on retiendra la planche synthétique, premier volet du triptique dont notre planche II serait le panneau central, tandis qu'un travail
ultérieur consacré aux districts du Centre et de Charleroi fera voir l'évolution de ces formations vers l'Est.

Je modifie la limite supérieure généralement admise de la zone de Beeringen. Le niveau marin dit de la Passée de Laure ou de Gros-Pierre ou encore de Wasserfall n'a pas été repéré à travers le bassin par son faciès. Nous en donnons les positions qui
paraissent mieux en accord avec les critères géométriques et lithologiques.

Les niveaux repères sont signalés conventionnellement sur la fig. 2. La fig.1 situe la position géographique des coupes étudiées.

Pour chacune des coupes représentées, le lecteur trouvera ci-dessous la bibliographie complète et, si besoin en est, un commentaire. Déjà, en 1932, X. STAINIER avait rassemblé en un album toutes les coupes qui, dans nos bassins houillers méridionaux,
avaient pénétré dans ce Houiller inférieur. La réduction des coupes en stampe normale est tellement approximative et les déterminations paléontologiques sont si sommaires qu'on ne peut malheureusement se fier à ce travail. D'autre part, le mode de
représentation interdit toute comparaison.

SIEGE DE GHLIN DU CHARBONNAGE DU NORD DU FLENU
Bouveaux Nord et Midi à 515.
Pl. 140W4

Bibliographie
CORNET, J., 1906. Note sur des lits à fossiles marins rencontrés dans le houiller supérieur (H2) au Charbonnage du Nord du Flénu, à Ghlin. Annales de la Société Géologique de Belgique, 1905-1906, XXXIII: 35-39.
CORNET, J., 1907. Seconde note sur les lits à fossiles marine du charbonnage du Nord du Flénu, à Ghlin. Ibidem, 1907-1908, XXXIV: B.92-94.
CORNET, J., 1908. Présentation d'échantillons. Ibidem, 1901-1908, t.XXXV: B.176.
STAINIER, X., 1912. Les niveaux marins du Houiller du Borinage. Bulletin de la Société belge de Géologie, 1912, XXVI: 198-210.
BARROIS, Ch., 1912. Etude des strates marines du terrain houiller du Nord. Première partie. Les strates marines de la zone houillère de Flines (Nord). Etudes des gîtes minéraux de la France, Paris, 1912: 94-95.
RENIER, A., 1913. Le niveau à faune marine de la couche calcaire, au sondage n° 2 d'Hensies. Annales de la Société Géologique de Belgique, XL: B.465-468.
RENIER, A., 1914. L'assise de Chokier dans le Bassin du Couchant de Mons. Ibidem, XLI/1919: B.272-285.
STAINIER, X., 1914. Les niveaux marins du houiller supérieur du Hainaut. Bulletin de la Société belge de Géologie, XXVIII: 28-40.
RACHENEUR, F., 1922. Contribution à l'étude de la stratigraphie du massif westphalien du Borinage. Publication Associsation des Ingénieurs de Mons, 1922, 2e fasc., n° 3, p. 305. voir p.84 du tirage à part.
STAINIER, X., 1932. Stratigraphie des assises inférieures du bassin houiller du Hainaut. Hosdain, Jumet, 1932, pl. 23 et pl.30.
STAINIER, X., 1936. Le houiller inférieur au charbonnage d'Hautrage. Coupe du sondage d'Hautrage. Bulletin de la Société belge de Géologie, XLVI: 203-228.


COMMENTAIRES.

On a beaucoup discuté de la position stratigraphique des lits marins repérés dans le bouveau nord. Nous ne pouvons ajouter aucune pièce décisive au dossier sinon le dessin soigné, autant que faire ce peut, de la stampe normale.

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