140E0113.TXT

PL.OBOURG 140E
A.RUTOT

113 (IX) = No 4340


Carrière en entier dans Cp1. On voit 1m50 de détritique, puis 10m. de craie grossière, argileuse en gros bancs avec beaucoup de petits rognons de silex, les uns noirs, les autres blancs ou gris avec croûte blanche. Ils sont ± alignés. dans la craie il y a beaucoup de gros nodules de pyrite décomposée. Nous trouvons une Belemnitella. C'est un bon type de la Craie de St.Vaast avec silex. Ceux-ci sont semblables à ceux bigarrés des envi-rons de la Gare de Leval.


R.MARLIERE

Bull.Soc.belge de Géologie,t.XLIII,1933,pp3186-187.

En passant près d'une petite carrière de Ville-sur-Haine (7*), M.Marlière signale que l'on y voit la craie de Saint-Vaast, à silex noirs, rognonneux, en lits inclinés légèrement au Sud. Au-dessus apparaît un conglomérat à nodules et spongiaires phosphatés, ^puis la craie de Tribières, visible sur quelques décimètres.


Ann.Soc0Géol.de Belgique, Liége,1936-37,t.60.

7. Ancien four à chaux. - Dans cette ancienne carrière l'extr^me base de la Craie de Trivières est encore visible, sur la Craie de St-Vaast à silex. Une terrasse de la Haine ravine à la fois les deux assises.


Mai 1933.

Carrière abandonnée. En conbinant les observations recueillies sur le flanc occidental et le flanc septentrionnal, visibles sur une faible hauteur au dessus des éboulis, on reconstitue aisément la coupe ci-après:

1. Limon crayeux à gros fragments de craie. Helix. La couche atteint 2m
d'épaisseur vers la Haine toute proche, mais se relève rapidement au Nord. Elle ravine la Crie de Trivières (no 2)

2. Craie blanche visible sur 10 à 20cm d'épaisseur, limitée à la base par un conglomérat phosphaté avec nodules de marcassite.

3. Craie blanche, assez rugueuse, avec rognons de silex abondants, noirs,
très contournés, tachés de gris à l'intérieur. Ils représentent
vrai-semblablement les silex bigarrés de la Craie de St.Vaast.
(Epaisseur visible: 1m.)

4. Eboulis.


Interprétation:

1. Limon alluviaux anciens (terasse)
2. Craie de Trivières.
3. Craie de St.Vaast.

Remarque: Cette description concorde avec celle que donnait A.Rutot, mais cet auteur n'avait pas eu l'occasion de voir ni la Craie de Trivières et son conglomérat phosphaté, ni les alluvions de terrasse.