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139W0068.TXT

PL. BELOEIL 139W
CH.STEVENS

68 (VIII)

Puits artésien à Pommeroeul.

Cote approximative de l'orifice. +22.00

La carte géologique donne pour ce point la coupe suivante:

Base à Epaisseur
m. m.

q4 3.00 3.00
q3m 5.00 2.00
L1c 23.00 18.00
Cp2 55.00 32.00
Tr2 83.00 28.00
Tr1 256.00 173.00
Cn3 257.00 1.00
Cn1 415.00 158.00

"Ce puits a donné très peu d'eau dans la traversée de la craie. Il prend
son eau dans la Meule". (M.ROBERT).

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PL. BELOEIL 139W
A.GROSJEAN - Décembre 1940

N° 68 (suite)

1°) Ce sondage est le n° 554 de Jules GOSSELET (op. cit. supra
sub n° 10, 2e suite): cfr. pp. 121 et 186-187.

2°) Extrait de J.CORNET, Etudes sur la structure du Bassin
crétacique du Hainaut. II. Région occidentale.(Ann. de la
Soc. géol. de Belgique, t.XLV, 1923, p. M.64-65).

Sondage n° 20 de la concession de Blaton dit sondage
Brouette (1866; puis 1877; puis 1878-1881)... cote 21.50.
Ce forage fut commencé comme puits artésien dans la propriéte
Brouette en 1866 par l'entrepreneur De Hulster, de
Pommeroeul, et fut enfoncé jusque 150m. En 1877, le tra-
vail fut repris par l'entrepreneur Choquet, de Ville-
Pommeroeul, et mené jusque 254m. Enfin, à partir du 1er
octobre 1878, le charbonnage de Bernissart continua le
forage, comme sondage de reconnaissance et l'on descendit
jusque 415m50 sans rencontrer le terrain houiller. Le
travail fut définitivement abandonné dans la Meule à
cette profondeur, le 14 janvier 1881.
C'est au sondage Brouette que correspond le maximum de
l'épaisseur des morts-terrains dans le bassin de la Haine
et le point le plus bas où descend la surface du sol
paléozoïque, en dehors de la région septentrionale de la
Belgique. Malheureusement, on ne possède que des renseig-
nements, concis et peu clairs sur le terrains traversés.
Une liste m'a été remise par M. Brouette et j'en posséde
une autre provenant des archives du charbonnage de Ber-
nissart. Elles ne s'accordent pas complètement. Néan-
moins, en les combinant, je crois avoir réussi à établir
les traits principaux de la coupe de cet intéressant
sondage.

Epaisseur Base

PLEISTOCENE. Sables 3m00 3m00
LANDENIEN. Sables glauconifères,
gris ou verts 20m00 23m00
SENONIEN. Craie blanche 52m00 75m00
TURONIEN SUPERIEUR (Craie de
Maisières, Rabots et Fortes-Toises) 15m00 90m00
TURONIEN INFERIEUR (Dièves) 166m00 256m00
CENOMANIEN : Tourtia ? 1m00 257m00
"Meule" : Grès, gris, durs 8m00
Grès gris aquifères 2m00
Grès gris 2m50
Grès gris et silex
(= phtanites noirs) 0m50
Grès gris tendres 11m00
Grès gris plus ou moins tendres 34m00
Grès à cailloux de phtanites 1m00
Grès gris 92m00
Sables mouvants 1m20
Grès gris 7m30
-------------------------
158m50 415m50

Remarques :

1. Le turonien supérieur paraît mince; il est probable que
les Fortes-Toises empiètent dans la réalité, sur l'inter-
valle attribué aux Dièves. Rien, dans les documents origi-
naux, n'indique la craie de Maisières qui ne peut certai-
netement faire défaut, puis qu'elle ne manque nulle part
entre les Rabots et la craie sénonienne.

2. Même si l'on attribue aux Fortes-Toises une partie de
l'épaisseur de 166m que les documents donnent aux Dièves,
celles-ci conservent encore une puissance énorme, la plus
forte que nous leur connaissions dans le bassin.

3. Le Tourtia n'a pas eété nettement reconnu. Il est simple-
ment signalé comme tel dans la coupe du charbonnage.

4. La Meule est bien caractérisée par ses grès gris renfer-
mant à certains niveaux des cailloux de phtanite. Bien
qu'on n'ait pas atteint la base, on l'a traversée sur une
épaisseur qui n'est dépassée qu'au sondage n° 18 de la con-
cession de Blaton (182m53) et à la fosse d'Harchies
(173m75).

5. Ici, où une grande épaisseur de Dièves est superposèe à
plus de 158m50 de "Meule", nul ne songerait à considérer
une partie des Dièves comme un facies dièveux de la
"Meule" (.....) Cependant, ma conviction n'est pas faite
sur ce point."

3°) Ce sondage intervient sous le n° VIII dans la note sur la
Cuve de Pommeroeil, par J.CORNET (Ann. Soc. géol. de Belgi-
que, t.XLVIII, 1924-1925, pp. B.151 à B 157.

4°) Extrait de R.MARLIERE, La Transgression Albienne et
Cénomanienne dans le Hainaut (Mémoires Musée royal d'His-
toire naturelle de Belgique, M. n° 89), p. 250.

"Après avoir traversé 167m de roches attribuées aux Dièves
et 158m50 de roches dures attribuées à la Meule, ce son-
dage fut arrêté à la profondeur de 415m50 sans avoir at-
teint le terrain houiller, paraît-il.
Mais on ne possède que des données imprécises sur la
nature exacte des Dièves et des Meules. Cette coupe, qui
serait d'un grès haut intérêt dans des conditions plus
heureuses, ne peut aucunement nous servir.
L'épaisseur des roches marneuses dénommées Dièves est
énorme en ce point; elle est comparable à celle qui est
connue au Sondage n° 39 de Bernissart (...) où elle atteint
132m environ."

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