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139W0031.TXT

PL. BELOEIL 139W

31 (I)

F.HALET.- Bulletin de la Société belge de géologie. Bruxelles, 1913,
t.XXVII, Proc.verb. p.220-221. Cote 41.

SONDAGE D.

Ce sondage a été exécuté dans les alluvions du Rieu du Paradis, avec un
appareil non portatif, pemettant d'employer des tubes de 0m10 de diamètre.

Epaisseurs
ALLUVIONS:

1. Limon sableux, alluvioneux, gris 1m00
2. Sable grisâtre limoneux 1.00

LANDENIEN:

3*. Sable un peu argileux verdâtre 3.50
4*. Sable verdâtre argileux 1.00
5*. Argile gris foncé assez plastique 1.00
6*. Argile gris verdâtre plastique 2.00
7*. Graviers et cailloux de phtanites roulés et verdis avec
nombreuses concrétions pyriteuses 0.50

WEALDIEN:

8*. Cherts noirs non roulés 4.00
------
TOTAL 14.00

Ce sondage indique la présence de cherts noirs wealdiens entre 10 et 14
mètres de profondeur et l'absence de dièves turoniennes.

Renseignements hydrologiques. - Aussitôt que le sondage D a percé la couche
d'argile no 6, l'eau, qui primitivement se tenait à quelques centimètres
sous la surface du sol, a jailli hors du trou de sonde. Le niveau de cette
source jaillissante s'equilibre à 2m27 au-dessus du sol. L'eau était de
couleur noire au commencement du jaillissement, mais s'est clarifiée au
bout de peu de temps.

Le point le plus frappant consiste dans la température relativement élevée
de cette eau, 14° C. à sa sortie du tube, la température extérieure étant
de + 4°C. le jour de l'observation.

L'eau du puits no II, comme nous l'avons vu, avait 10°C. et de nombreuses
sources se faisant jour dans la vallée et dont nous avons relevé la
température, n'ont jamais dépassé la température de 11°C.

Le titre hydrotimétrique de ces eaux est de 32° et la quantité de fer de
0gr006 par litre.

Comment expliquer la température relativement élevée des eaux rencontrées
dans ce forage? Il serait facile de l'expliquer rapidement en invoquant
l'échauffement de l'eau par l'oxydation des pyrites contenues dans les
dépôts wealdiens.

L'invraisemblance de cette hypothèse a été montrée par notre confrère
V.Brien dans une note intitulée : Les causes de la haute température des
eaux rencontrées dans les tunnels inclinés du charbonnage de Baudour (1).
D'autre part, si cette oxydation des pyrites pouvait dégager la chaleur
suffisante pour éléver de plusieurs degrés la temparature des eaux, comment
expliquer que les eaux du puits no II, qui circulent également dans des
couches très riches en pyrite, n'aient pas une température plus élevée que
10° C ?

Nous pensons qu'il faudrait plutôt chercher l'origine de ces eaux chaudes
dans les couches profondes du Calcaire carbonifère.

--------------
(1) V.Brien, Ann. Soc. géol. de Belgique, T.XXXIV, 1906-1907 (Bull.),
pp.89-92.

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