Skip to content. | Skip to navigation

Personal tools

You are here: Home / arch / 139e / 139E0330.TXT

139E0330.TXT

PL.BAUDOUR 239E
R.MARLIERE

330 (VII)

CARRIERE DE L'ASSOCIATION
Exploitants : CAUCHIE et STREBELLE
(Figure 3)

Dans cette petite carrière situé aux confins des territoires de Sirault et d'Hautrage, l'eau séjourne en formant de petites mares et l'ampleur des exploitations s'en trouve considérablement réduite. Nous avons pu observer une coupe est-ouest (A B) longue d'une dizaine de mètres et avons prélevé deux échantillons dans un puits en contre-bas, aux profondeurs de 4m et 4m70 dans le puits, soit environ 7.20m et 7.90m sous le sol. Nous avions l'intention de suivre l'enfoncement du puits, mais peu de jours après notre première visite le creusement avait dû être abondonné à la profondeur de 5.50m par suite d'une venue d'eau.
En recouvrement des argiles, les sables quaternaires, blancs et tachés de roux dans leur moitié supérieure, gris et très quartzeux plus bas, forment une couche continue épaisse de 2.20m à 2.40m dans l'étendue de la coupe observée. Leur base est accompagnée de nombreux galets d'origine diestienne groupés en un cailloutis non ravinant.
Sous le Quaternaire viennent les argiles, lavées ou séchées sur les parois anciennes, mais om l'on observe de curieuses pénétrations filoniennes, prenant rarement la forme d'amas ou de poches. Un sable vert foncé, glau-conifère, pénètre dans les filonnets parfois ramifiés, obliques ou con-tournés; les uns sont ouverts en haut et amincis à la base; les autres ont en coupe l'aspect d'un ruban vert de 2 à 4 cm de large, qui se ramifie en fourche, ou rencontre un filon plus large. Je n'ai pu observer ces pénétrations que sur une hauteur de 80cm; elles sont nombreuses à la car-rière de l'Association. En décrivant ces sortes d'instrusions aux formes filoniennes venues du dessus et dont le remplissage rappelle les sables landéniens, nous proposions à la réunion du Cobéa du 15 décembre 1943 d'y reconnaître des indications sur les mouvements superficiels de la masse argileuse, qui avait pu glisser, s'ouvrir, et permettre la descente des matériaux sus-jacents dans les crevasses et fissures ouvertes. Depuis, M.P. Pruvost a fait bien connaître ces "filons clastiques" (clastic dykes, des auteurs américains) (1). Dans le cas présent, ils sont bien le fait d'un mouvement posthume.

(1) Bull. Soc. géol. de France, 5e série, t. XIII, fasc. 1, 2, 3,
pp. 91-104, 3 fig., pl. V (1943).

Dans le puits d'exploitation ouvert en contre-bas des argiles à filons clastiques (sans doute inutilisables pour les besoins nobles), deux échan-tillons sont prélevés :

Echantillon no 18 (= H 111): ARGILE GRASSE, très plastique, sableuse entre les dents, bigarrée de gris et de rouge: Cette argile allie à une bonne teneur en alumine (163.17%) une forte proportion d'oxyde de fer (13.36%). prélèvement à 4m dans le puits.
Echantillon no 19 (= H 112); ARGILE MARBREE dite "pyriteuse" pour poteries. Prélèvement à 4.70m dans le puits.

Utilisation: Aucune indication sur la destination des argiles n'a puy être fournie.

Insert the GSB number to search all associated content