Skip to content. | Skip to navigation

Personal tools

You are here: Home / arch / 139e / 139E0182.TXT

139E0182.TXT

PL.BAUDOUR 139E

182 (VII)

Sondage exécuté à Hautrage-Centre, pour la Société Anonyme des Charbonnages du Hainaut, par la Société Anonyme FORAKY de Bruxelles, d'après M. X. Stainier.
Mode de creusement: à curage continu, au trépan puis à la couronne.

Cote approximative de l'orifice: 38.

NATURE DES TERRAINS Profon-deurs
mètres
de à
Sable fin clair et sable avec lignite 0.00 1.35
Sable avec gravier 1.35 7.50
Lignite 7.50 7.75
Argile 7.75 8.75
Sable grossier 8.75 15.00
Lignite 15.00 15.25
Sable peu argileux avec lignite et grains de quartz 15.25 18.50
Argile, lignite et gros grains de quartz 18.50 23.70
Argile blanche 23.70 27.00
Argile grise 27.00 33.00
Argile gris-blanche 33.00 48.30
Argile un peu plus blanche 48.30 55.70
Argile grise 55.70 101.05
Sable grossier avec lignite et pyrite 101.05 113.00
Grès avec grains de quartz 113.00 129.90

à partir de 129m90: Terrain houiller.



Feuille : 139E - BAUDOUR - 452
secteur :
numéro :
code : 139E0000 - 4520000
X :
Y :
Z :
commune :
auteur :
références :



date :
roche :
formation :
localisation :

nature :

description :

182 - suite - A. DELMER

DELMER, A., 1968. La zone de Beeringen et le Namurien dans le comble Nord du couchant de Mons. Professional Paper, 1968/3.

La planche synthétique, objet de cette note, n'aurait pas quitté ses cartons si j'avais gardé l'espoir de pouvoir en compléter les lacunes par une coupe continue nouvelle. Néanmoins, ce tableau rendra quelque service; il compare toutes les coupes connues
pour avoir traversé sur quelque épaisseur la zone de Beeringen, partie inférieure du Westphalien A et le Namurien du Comble Nord, situés entre la frontière française et le méridien de Mons.

Du travail de M. J. CHALARD, consacré à la description de ces formations dans le Pas-de-Calais et le Nord de la France, on retiendra la planche synthétique, premier volet du triptique dont notre planche II serait le panneau central, tandis qu'un travail
ultérieur consacré aux districts du Centre et de Charleroi fera voir l'évolution de ces formations vers l'Est.

Je modifie la limite supérieure généralement admise de la zone de Beeringen. Le niveau marin dit de la Passée de Laure ou de Gros-Pierre ou encore de Wasserfall n'a pas été repéré à travers le bassin par son faciès. Nous en donnons les positions qui
paraissent mieux en accord avec les critères géométriques et lithologiques.

Les niveaux repères sont signalés conventionnellement sur la fig. 2. La fig.1 situe la position géographique des coupes étudiées.

Pour chacune des coupes représentées, le lecteur trouvera ci-dessous la bibliographie complète et, si besoin en est, un commentaire. Déjà, en 1932, X. STAINIER avait rassemblé en un album toutes les coupes qui, dans nos bassins houillers méridionaux,
avaient pénétré dans ce Houiller inférieur. La réduction des coupes en stampe normale est tellement approximative et les déterminations paléontologiques sont si sommaires qu'on ne peut malheureusement se fier à ce travail. D'autre part, le mode de
représentation interdit toute comparaison.

Bibliographie

X., XI., XII.- SONDAGES d'HAUTRAGE.

Sondage du MOULIN. Pl. 139 E n° 112.
Sondage de la CHAUSSEE de TOURNAI Pl. 139 E n° 180.
Sondage d'HAUTRAGE-CENTRE Pl. 139 E n° 182.

Bibliographie

STAINIER, X., 1939. Charbonnages d'Hautrage. Coupe des trois sondages d'Hautrage. Bulletin de la Société belge de Géologie, XLVIII: 508-566.
DEMANET, F., 1941. Faune et Stratigraphie de l'étage Namurien de la Belgique. Mémoires du Musée royal d'Histoire naturelle de Belgique, 97.
CONIL, R., 1959. Recherches stratigraphiques sur les terrains dinantiens dans le bord nord du Bassin de Namur (Région s'étendant de la Dendre à l'Orneau). Mémoires in 4° de la Classe des Sciences de l'Académie Royale de Belgique, tome XIV,/5, p. 96.
BOUCKAERT, J., & DELMER, A., 1959. Contribution à l'étude de l'Assise de Chokier dans la bordure septentrionale du bassin de Namur. Bulletin de la Société belge de Géologie, LXVIII: 404-409.
van LECKWIJCK, W., 1964. Le Namurien en Belgique et dans les régions limitrophes. Mémoires in 4° de la Classe des Sciences de l'Académie Royale de Belgique, XVI/2, p.23.

PL.BAUDOUR 139E
X.STAINIER

182 (suite)

Bulletin de la Société belge de Géologie, etc.
Bruxelles,1938,tome 48, fasc.3,pp.519-537.

Sondage d'hautrage-centre.

Il a été pratiqué à 17 m. à l'Ouest de la rive droite du ruisseau du moulin et à 75 m. à l'Est du chemin des corons.
Coordonnées par rapport à l'église d'Hautrage : Longitude est = 220 m.; latitude nord = 480 m. Altitude : 39 m. d'après la carte de l'Etat-Major. Houiller à 129m90.

N?s Description Epaiss. Base à

ASSISE D'ANDENNE.

1. Schiste gris, doux, cassure conchoïdale, mal feuille-
té. Empreintes d'algues en pyrite terne. Quelques
grosses radicelles à texture concentrique à rides
transversales. Un énorme tube de Productus. Débris de
coquilles. Débris de lingules, quelques-unes de grande
taille. Un Belleropnon. Une écaille de poisson. Cassure
oblique inclinée dans le même sens que la stratification.
Au niveau de 129m50, la roche devient plus grise, plus
siliceuse; la texture devient lamellaire.
Discina nitida 0,70 130,60

2. Schiste psammitique zonaire. Banc de psammite. Un banc
gréseux de 0m20. Un lit schisteux noir de quelques cen-
timètres, rempli de Lingules. Puis , psammite. Ensuite
schiste psammitique zonaire, gris pâle. Diaclase verticale
dirigée perpendiculairement aux couches 2,00 132,60
3. Schiste psammitique noir avec lentilles de schiste argi-
leux gris micacé. Le schiste devient plus doux, plus foncé
cassure un peu conchoïdale.
Lentilles de sidérose. La roche devient zonaire.
Joints micacés. Pelotes de schiste argileux, diaclase
perpendiculaire à la pente et d'autres parallèles à la
pente. Quelques joints à aspect lustré. Lit brunâtre,
tendre, à texture grossière.
Quelques lits sont assez bien fracturés par places.
(Echantillon.) Certains joints de stratification sont
comme broyés. Cassure un peu plus inclinée que la stra-
tification, accompagnée de terrains broyés. (Début de
faille normale.)... 2,90 135,50

4. Schiste noir, doux, à cassure conchoïdale. Diaclases
fort inclinées. Lit de sidérose 0,66 136,16

5. Lit micacé. La roche devient plus dure. On passe au
psammite schisteux. A 136m50, le terrain devient plus
schisteux 0,54 136,70

6. Schiste zonaire à stratifications entrecroisées. En
dessous, psammite brunâtre assez dur. Diaclase très
inclinée. Un lit schisteux couvert d'empreintes végé-
tales remarquables. Aulacopteris. Un morceau de plante
dressée obliquement à la stratification 3,00 139,70

7. Grès gris psammitique 0,40 140,10

8. Schiste psammitique noir, un peu zonaire. Végétaux
déchiquétés. Le schiste devient de plus en plus régu-
lier. Les végétaux hachés deviennent très abondants 0,90 141,00
9. Banc fossilifère; quelques centimètres au-dessus,
végétaux hachès. Débris de gastropodes. Le banc devient
bourré végétaux hachés.
Diaclases avec calcite. A 142m50, les schistes alternent
avec des lits à cassure conchoïdale sans végétaux 2,40 143,40

10.Schiste noir, doux, cassure conchoïdale, yeux.
Nodules de sidérose. Débris de Goniatites ?
Débris d'Aviculopecten. Rognons de sidérose.
Hyolithes. Assez bien de lits de sidérose. Lingula
à divers niveaux, grande lingule à 146 m.
A 146m20, tubes de Productus. Lentilles de pyrite
cristalline. Lingules. A 0m10 de la base, quelques
écailles d'Elonichthys dans un lit à rayure grasse.
Quelques lits un peu psammitiques. Le schiste est
un peu sonore. Lingules jusqu'à la base 3,81 147,21

Passée.

11.Mur typique psammitique, de teinte gris pâle, avec
radicelles foncées. Puis, le mur devient bistré
avec joints fuisants. Sigmaria déchiqueté. Le mur
devient gris cendré 0,40 147,61

12.Schiste psammitique. Quelques grandes radicelles. 0,76 148,37

13.Assez brusquement, grès gris passant aux quartzites
gris à grains fins, très durs, type gannister. Dia-
clases pyriteuses très inclinées 0,30 148,67
14.Brusquement, schiste psammitique gris. Grande dia-
clase verticale. Cassure conchoïdale. Nodules de
sidérose à surface luisante, un joint de strati-
fication poli, diaclase oblique inclinée dans le
même sens que les couches, le schiste devient de
plus en plus fin et un peu plus foncé. Petits
nodules de pyrite cristallisée à 149m67. Gros lit
de sidérose 2,50 151,17

15.Schiste psammitique zonaire passant rapidement au
psammite zonaire, brun, grossier, à joints noir-brun
terreux. Puis, on repasse au schiste psammitique
peu zonaire, cassure conchoïdale. 0,33 151,50

16.Schiste plus doux, cassure conchoïdale; Lingula
mytiloïdes, débris de plantes charbonneuses,
Aulacopteris 0,17 151,67

17.Schiste psammitique compact d'abord, passant au
psammite zonaire assez fracturé. A la base, il
devient d'une teinte indéfinissable, brun verdâtre
foncé, sale, zonaire 0,25 151,92

18.Roche extraordinaire, schiste assez doux, argilo-
siliceux, tendre, avec surfaces luisantes couvertes
d'hématite rouge; la roche est de teinte gris ver-
dâtres très prononcé; une ou deux traces de radi-
celles; la texture rappelle légèrement la texture de
mur. A la base, la roche devient psammitique, noir
verdâtre et les radicelles sont plus abondantes; il
s'agit donc d'un mur rudimentaire du type des murs
bistrés pâles 0,33 152,25
19.Mur noir schisteux, rempli de débris de radicelles
hachées grandes ou petites et de surfaces luisantes
qui ne sont pas des glissements. Il présente tout
à fait la texture de mur, mais il y a des joints de
stratification; puis apparaisent d'énormes radicelles
à plat. Joints de stratification comme broyés. En
descendant, le mur devient plus psammitique. A la base,
le mur est très fracturé sur place et devient très
pâle, probablement par circulation de l'eau dans les
crevasses 1,75 154,00

20.Grès gris à grain fin, psammitique, végétaux hachés,
nombreuses diaclases fort inclinées. Vers 154m60, de
nombreuses radicelles apparaissent, orientées en tous
sens, avec cloyats irréguliers (mur psammitique), la
teinte est brunâtre; puis, à 154m76, grès psammitique
brun sans radicelles, avec joints brun foncé à rayure
brune 1,10 155,10
21.Schiste psammitique zonaire avec grandes radicelles
éparses, parfois légèrement obliques, le plus souvent
à plat; quelques joints de stratification écrasés,
de couleur foncée. A 155m80, on passe au psammite
zonaire avec grandes radicelles. Grande diaclase ver-
ticale. Puis, les radicelles disparaissent et l'on
passe au schiste psammitique parfois zonaire. Pail-
lettes de mica. De temps en temps, quelques radi-
celles hachées.
La roche devient grisâtre, pâle, à joints lustrés,
très régulière, très zonaire par places, quelques
lits à cassure conchoïdale. Vers 158m80, les
roches deviennent plus noires, à aspect plus normal.
Yeux. Petits débris de plantes brillantes 4,20 159,30

22.Schiste plus doux à cassure conchoïdale. Yeux
abondants, diaclases perpendiculaires aux couches,
la roche est un peu zonaire, zone brune (boue très
fine, durcie). Quelques rares empreintes de pyrite
terne 2,40 161,70

23.Schiste psammitique noir intense. Débris de Lin-
gules, dont une très grande 0,30 162,00

24.Schiste gris, doux, cassure conchoïdale avec em-
preintes de pyrite terne. Lingula. Empreinte char-
bonneuse en pyrite terne. Rayure un peu brunâtre
à 162m60. Quelques lits schisteux très noirs,
luisants, avec nodules ou tubulures remplies de
psammite noir pailleté et dont l'un renferme des
Lingules. A 162m70, joint couvert de belles Lingules.
Lit de sidérose avec diaclases remplies de calcite.
A 162m80, le schiste devient très doux, noir, feuille-
té, nodules pyriteux, empreintes de pyrite terne,
curieuse petite tubulure, à stries transversales. A
163m20, plusieurs gros Bellerophon. A 163m30, encore
des Bellerophon et continuant plus bas. Quelques
diaclases à 163m70, un joint couvert de débris
d'Aviculopecten surmontant un lit avec brachiopodes,
enduits de pyrite cristalline, traces de bryozaires,
abondants Aviculopecten papyraceus; Spirifer; Edmondia
nebracensis 1,90 163,90

Passée

25.Mur typique, psammitique, un peu brunâtre; 0m20 en
dessous, mur schisteux à radicelles luisantes, sur-
faces luisantes (mur café au lait); à la base, il
devient gréseux, on passe au psammite noir-brun, à
164m43, au psammite gréseux zonaire avec assez bien
de radicelles jusqu'à 166 m 2,10 166,00

26.Schiste psammitique noir avec quelques grandes radi-
celles, très zonaire 0,68 166,68

27.Schiste noir, zonaire, zones brunes, diaclase per-
pendiculaire à la pente. Joints de stratification
tous polis. Il devient un peu psammitique. A 167m30,
quelques lits interstratifiés broyés sur place; on
passe au schiste psammitique zonaire, puis au grès
psammitique zonaire. A 168m68, on repasse au psam-
mite zonaire, puis au schiste psammitique zonaire,
la roche devient très pâle, assez fracturée par des
diaclases verticales.
Vers 172 m., des zones gréseuses apparaissent, puis
on repasse au schiste psammitique zonaire.
A partir de 171m58, nombreux glissements en tous
sens, striés tantôt horizontalement, tantôt longitu-
dinalement. A 175m02, un gros banc de sidérose grise,
le terrain redevient régulier. A 175m60, on repasse au
psammite zonaire, quelques joints de stratification
écrasés. A 176 m., on repasse au schiste psammitique
zonaire très régulier, diaclase perpendiculaire à la
peinte 10,32 177,00

28.Schiste gris, doux, zonaire, cassure conchoïdale,
lits micacés; de-ci, de-là, encore quelques lits
psammitiques. Nodules. A 178 m., on repasse au
schiste psammitique zonaire, quelques joints de
stratification encore glissés 2,40 179,40
29.Schiste très doux, à cassure conchoïdale. Lits de
sidérose, petits débris végétaux. A 182m50, terrain
assez fracturé, diaclases très inclinées. A 183 m.,
joint de stratification écrasé et glissé, nombreuses
diaclases fort inclinées. A 183m28, on repasse au
schiste psammitique zonaire, gris, régulier, encore
quelques diaclases perpendiculaires à l'inclinaison.
Vers 184m25, la roche est fracturée par des diaclases
et des glissements qui, par places, se transforment
en brèche de faille; terrain plus schisteux, lits de
sidérose. Vers 185 m., un lamellibranche indétermina-
ble couvert de pyrite terne. A 185m10, un Pecten; un
curieux caillou irrégulier de charbon schisteux à
185m25. A 185m30, roche complètement fracturée sur
place par des dérangements, petits lits de brèche de
faille orientés en tous sens, une de ces brèches de
faille est inclinée à 70?, obliquement à la stratifi-
cation.
A 185m80, un gros Bellerophon; on trouve la même roche
au-dessus et en dessous du dérangement qui n'a donc
pas de rejet; puis le terrain se régularise, avec
quelques diaclases fort inclinées; fossile pyritisé
à 186 m. Lingula. Par places, encore quelques joints
de stratification écrasés, lits de sidérose. A
partir de 186m65, quelques lits micacés. Encore quel-
ques passages de lits écrasés vers 187m40, toujours
dans la même roche. Terrain de nouveau fracturé.
Diaclases en tous sens 9,30 188,70

30.Schiste psammitique noir à rayure luisante.
Lingula mordorée. Débris de lamellibranche indé-
terminable. Aviculopecten 0,30 189,00
31.Schiste gris, doux 0,10 189,10

32.Psammite brun, empreintes végétales charbonneuses.
Sigillaria, Aulacopteris. Feuilles de Sigillaires.
Lepidostrobus. Plus bas, on ne retrouve plus que
des végétaux hachés très abondants dans du schiste
psammitique. A la base, plantes remarquables 2,20 191,30

Passée.

32bis.
On voit apparaître des radicelles hachées qui de-
viennent de plus en plus abondantes, des stigmates
isolés de Stigmaria, empreintes charbonneuses, la
roche devient brune. Quelques enduits d'hématite,
Stigmaria à stigmates très écartés. A 192m40, enduit
pyriteux, le psammite devient gris pâle, très fracturé,
les débris de végétaux deviennent indistincts. A
193m06, plusieurs passages de brèche de faille. La
roche presque horizontale reste la même, de nouveau
riche en végétaux et brune, nombreuses empreintes
charbonneuses indéterminables. La roche devient
bondée de petits débris charbonneux, pyriteux,
indéterminables. Lepidodendron, nombreuses feuilles
de Sigillaires. Quelques pertes d'échantillons. On
reste toujours dans la même roche. Plusieurs types
de Stigmaria spéciaux, charbonneux. A 197m50, terrain
assez fracturé, toujours dans la même roche.
Vers 199 m., quelques joints altérés, argileux 7,70 199,00

33.Assez brusquement, schiste gris, doux, à cassure
conchoïdale, régulier, empreintes végétales en
pyrites terne, tubes de Productus. Vers 199m50,
passage de dérangement, terrain broyé, brèche de
faille, allure indiscernable (0m40), interstrati-
fiée. En dessous, le schiste est un peu différent,
c'est du schiste psammitique fin et finement
pailleté. Rapidement, on revient à la même roche
à cassure conchoïdale, régulière, avec de grandes
diaclases verticales, zones brunes, empreintes de
pyrite terne. A 200 m., passage de brèche de faille
assez inclinée dans la même roche. En dessous, schiste
gris, doux, assez fracturé. Nombreuses diaclases.
Quelques passages de brèche de faille très minces et
très inclinés vers 201m55; le schiste plus noir et
plus feuilleté. A 201m65, débris de lingules minus-
cules. Empreintes de pyrite terne. Conularia, Posi-
doniella. A 202m53, grande Lingule complète; le
schiste devient plus doux, moins pailleté et plus
pâle. Diaclases. Goniatites. A 202m70, le schiste
devient doux, assez fracturé. A 204m17, passage de
brèche de faille très incliné dans la même roche,
lit de sidérose. Bellerophon, ctenodonta (perte
d'échantillons). A partir de 206 m., la roche
devient très pailletée. Vers 207m50, quelques joints
de stratification polis.
Terrain plus sain. Puis on repasse au schiste non
pailleté. Vers 209 m., lit broyé, toujours dans la
même roche. A partir de 209 m., la roche est très
fracturée, sans rejet; par places, véritable brèche
de faille englobant des lambeaux de roche saine.
A partir de 210 m.0, même roche finement pailletée,
saine, seulement quelques diaclases, gros lit de
sidérose. Vers 211 m., joint de stratification poli.
A partir de 212 m., terrain plus régulier, schiste
très doux à cassure conchoïdale, traces d'annélides
nombreuses et sur une grande épaisseur. A 215m13,
diaclases verticales très rapprochées. A 215m50,
diaclases verticales striées horizontalement.
Guillelmites. Vers 217m50, Productus, Ctenodonta.
A 217m70, cassure avec un peu de brèche de faille,
cassure très pyriteuse. En dessous, jusqu'à 218m36,
passage de lits interstratifiés complètement broyés.
A la base, le schiste est un peu psammitique 18,30 217,80

Passée
34.Brusquement, mur schisteux, gris pâle, extrêmement
dérangé et fracturé (il pourrait donc y avoir ici
un très petit rejet); le mur devient un peu psam-
mitique vers 218m20. Vers 218m26, on passe rapide-
ment à du schiste un peu psammitique encore assez
fracturé, très rares radicelles au début, nodules de
pyrites terne 1,20 219,00

35.Schiste psammitique gris, très fossilifère, nom-
breux Productus, quelques-uns à test bien conservé,
lamellibranches. A 221 m., les mêmes fossiles; beau-
coup de diaclases, la roche devient plus dure, sili-
ceuse, banc de calcaire gris à cassure conchoïdale,
veiné de grosses veines blanches: 0m40 à 0m50.
Diaclase pyriteuse 2,00 221,00

36.Schiste gris très dérangé, poli et altéré par des
cassures pyritifères; en dessous, même schiste
fossilifère à fossiles bien conservés (Productus). 3,00 224,00

Passée.
37.Mur psammitique très mal marqué, brun, Stigmaria avec
radicelles attachées; le mur est très fracturé, très
dérangé, radicelles hachées à aspect tordu. Il devient
rapidement schisteux et plus caractéristique, litté-
ralement bondé de radicelles hachées, pressées les
unes contre les autres, cloyats, nombreux joints de
glissement, cassure courbe et polie à 225 m. A 225m50,
le mur devient un peu psammitique, plus caractéris-
tique, littéralement bondé de radicelles hachées,
pressées les unes contre les autres, cloyats, nom-
breux joints de glissement, cassure courbe et polie
à 225 m. A 225m50, le mur devient un peu psammitique
plus caractéristique, à grandes radicelles 2,00 226,00

38.Psammite schisteux, quelques radicelles au début,
très fracturé ^perte de carottes). On passe au
psammite zonaire. A 226m80, on passe au schiste
psammite zonaire beaucoup plus régulier, petits
végétaux hachés. A partir de 230 m., terrain plus
régulier, schiste psammitique très dur. Diaclases
très grandes. Pinnule d'Alethopteris. Diaclases
verticales. A partir de 231m50, le schiste devient
plus fin, gris; puis il devient psammitique,
zonaire; puis de nouveau doux, à cassure conchoïdale
yeux. Petits dérangements obliques. A partir de 234m60,
la rayure devient luisante et le schiste plus foncé,
cassure parallélipipédique, nombreux annélides. Artisia
pyritisé. Lepidophyllum lanceolatum. Débris de co-
quilles indéterminables. A 236m., roche très saine,
nodules un peu terreux, grenus, joints de stratification
écrasés par places 10,40 236,40

39.Schiste psammitique assez zonaire, assez grossier,
passant au psammite grossier. Vers 238 m., le schiste
devient plus doux, zonaire. Diaclase perpendicu-
laire à l'inclinaison 2,27 238,67
40.Grès gris à grain très fin, très dur, crevassé,
enduits pyriteux, le grès devient psammitique et
zonaire en descendant, quelques diaclases.
Quelques végétaux hachés. A 241m20, la roche
devient tendre, très crevassée par des fissures
un peu béantes 2,55 241,22

41.Psammite schisteux zonaire avec diaclases verti-
cales 1,06 242,28

42.Schiste psammitique gris, diaclase très inclinée.
A 243 m., un petit banc (0m15) de sidérose sili-
ceuse grise, diaclase blanche à 243m15 0,87 243,15

43.Schiste doux gris, un peu psammitique au début,
zonaire, la roche est très dure, dense et sidéri-
tifère. A 244 m., quelques joints écrasés et ter-
reux, lits pailletés. A 244m50, zone de brèche de
faille très inclinée (0m10), argileuse; en dessous,
même roche qu'au-dessus. A 245 m., diaclase verticale;
on repasse au schiste psammitique noir, doux, petits
débris végétaux, feuilles de Sigillaires, tiges. A
246m40, lits broyés interstratifiés. Vers 248 m., banc
sidéritifié très dur 6,85 250,00

44.On passe au schiste gris, doux, finement pailleté,
cassure conchoïdale, assez fracturée par des dia-
clases multiples, parfois avec un peu de brèche de
faille et fort inclinées. A 251m50, petits lits de
brèche de faille interstratifiés, schiste extrêmement
doux, lits transformés par des dérangements en une
véritable argile grasse. A partir de 252m49, nom-
breux lits argileux interstratifiés, broyés. A
252m60, un Nautilus. Petits cristaux de pyrite épars 3,00 253,00

45.Schiste psammitique. A 254 m., on passe au psammite
zonaire plus régulier, peu de diaclases, petits
débris végétaux. A 255m47, lits gréseux, zonaires,
la roche redevient fracturée. A 256m90, roche très
fracturée, beaucoup de pertes de carottes 7,24 264,24

46.Schiste psammitique gris avec zones fracturées sur
place. Transformé par places en brèche de faille
(échantillon conservé sur 1 m.) vers 261m50, roche
très fracturée et traversée de veines blanches,
roche fort pourrie par places.
A partir de 261m70, la roche devient très saine,
il n'ya plus que de rares diaclases. Vers 262 m.,
on passe au schiste doux, dur, régulier, roche
très dure, légèrement zonaire, on voit pour la
première fois de grandes carottes sans diaclases.
A 265m70, une cassure oblique inclinée en sens
inverse de la stratification et remplie de brèche
de faille; terrain toujours très dur. De 268 m. à
269m80, par places, terrain broyé sur place (carotte
entière a été conservée). A 271m50, un lit couvert
de végétaux hachés au milieu du schiste doux, assez
bien de cassures obliques.
Le schiste devient de plus en plus doux, à cassure
conchoïdale 14,76 275,00

47.Schiste doux à cassure conchoïdale. A 276 m., de
nouveau, terrain très fracturé, toujours dans la
même roche. A 276m80, lit de brèche de faille in-
terstratifiée, argileuse. Beaucoup de lits broyés
sur place 2,70 277,70

48.Lit de 0m07 de calcaire à crinoïdes, blond, pétri
de crinoïdes et, en dessous, sur om40, schiste
noir, dur, grossier et calcareux avec lentilles
bizarres de calcaire à crinoïdes siliceux, pâle,
pyritifère. Plus bas, schiste psammitique gris;
puis lit de calcaire siliceux gris à crinoïdes
jusqu'à 279 m. probablement; assez bien de pertes
d'échantillons au détriment des bancs schisteux
interstratifiés entre les calcaires qui sont très
durs 1,30 279,00

49.Schiste psammitique noir, sale, mat, assez frac-
turé, nodules de pyrite cristalline. Vers 280m15,
lit de brèche de faille argileuse fort inclinée,
perpendiculairement aux strates; nombreuses veines
blanches, calcite éparse dans l'argile. A partir
de 280m65, la roche devient zonaire et plus saine.
A partir de 280m65, la roche devient zonaire et plus
saine. A partir de 282m80, passe au psammite zonaire
avec zones gréseuses 4,30 283,30

200.Schiste psammitique, à végétaux hachés. Diaclase
fort inclinée perpendiculaire à la direction. Terrain
assez fracturé. Pente: 20?. La roche devient zonaire
avec zones grises par places, joints de stratifica-
tion glissés; il y a toujours des diaclases, stig-
mates de Stigmaria isolés.
A 284m45, lits lenticulaires très irréguliers de
sidérose brune très calcareuse; cette sidérose se
fond dans la masse; les joints de certaines de ces
lentilles de sidérose sont granuleux. Quelques
très rares débris d'articles de crinoïdes et des
débris infimes de fossiles (0m15) 1,30 284,60

201.Schiste noir, parfois brunâtre avec joints bru-
nâtres tapissés de débris végétaux; la roche est
dense et un peu sidéritifiée, légèrement zonaire;
quelques glissements presque parallèles à la
stratification. A 285 m., un joint rempli de brèche
de faille schisteuse, un peu plus incliné que les
strates. Le schiste devient compact. Plusieurs
joints de stratification terreux; puis le terrain
se régularise. Pente : 15?. Tubulures de pyrite vers
285m40; quelques joints de stratification écrasés;
petits lits lenticulaires, grenus, micacés 1,10 285,70

202.Grès très grenu, très tenace, dense, rempli de
sidérose gris pâle s'infiltrant entre des amas
siliceux; petites plages noires charbonneuses; la
roche réagit un peu à l'acide; elle a tout à fait
l'aspect d'un calcaire à crinoïdes siliceux sans
crinoïde; on n'a malheureusement ramené qu'un peu
d'échantillons; traces de sections de fossiles à
test conservé 2,30 288,00
Passée

203.Mur compact, brunâtre, un peu psammitique; inter-
calations de grès brun assez fin avec lacis de
sidérose; débris charbonneux; la roche ressemble
un peu à la roche précédente; le mur devient plus
schisteux; joints de glissement inclinés d'environ
50?, dans le même sens que les couches. On voit
apparaître des feuilles de Sigillaires. Le schiste
est gras et doux, rempli de radicelles; tige de
Sphenopteris impressionnée par une radicelle, cloyats
de mur. A 288m93, passage de brèche de faille;
allure inconnue 0,93 288,93

204.Schiste gris assez feuilleté, très dérangé; quel-
ques radicelles à plat; deux passages de brèche de
faille schisteuse: 1? 0m03 ou 0m04 d'épaisseur,
incliné d'environ 30? à 40?, assez obliquement par
rapport aux strates; 2? au moins 0m20 englobant des
morceaux anguleux de la roche encaissante. Le schiste
devient très doux; cassure un peu conchoïdale, encore
quelques radicelles obliques; certains bancs, tout à
fait à la base; d'un noir luisant, doux, friables,
sont encore remplis de débris hachés de radicelles 1,26 290,19

VEINE 0,39 290,58

205.Mur compact, brunâtre, avec bancs psammitiques très
sidéritifiés; certains lits sont bistres et assez
pâles; en descendant il devient noir; diaclases
presque verticales. A 290m90, de larges radicelles
apparaissent 0,42 291,00

206.Schiste psammitique zonaire régulier; diaclases très
inclinées; joints schisteux noirs, luisants, d'autres
micacés. Pente: 18?; joints de stratification écrasés;
la roche devient très tendre; toujours zonaire. Vers
291m80, il y a encore des radicelles à plat dans du
schiste très doux; diaclases très inclinées; feuilles
de Sigillaires; petits débris végétaux; encore des
joints de stratification écrasés; diaclases perpen-
diculaires à l'inclinaison 1,50 292,50

207.Schiste psammitique zonaire très régulier avec dia-
clases perpendiculaires à la pente. Végétaux hachés.
Pente : 14? 0,50 293,00

208.Psammite zonaire avec diaclases presque verticales
avec calcite; joints de glissement et joints de
stratification écrasés ayant produit un léger rejet
constaté par le déplacement d'une diaclase verti-
cale avec calcite et pyrite. A 295 m., on repasse
au schiste psammitique zonaire. Vers 295m80, il y a
des bancs tout à fait craquelés (commencement de
brèche de faille). On traverse ensuite de la
brèche de faille; la brèche continue jusqu'à 296m10;
en dessous, même schiste psammitique zonaire avec
joints écrasés; nombreux joints de stratification
écrasés; la roche est altérée; diaclases quartzeuses
dans des bancs siliceux 4,00 297,00
209.Grès brunâtre à grain très fin, très tenace; dia-
clases perpendiculaires à l'inclinaison 0,21 297,21

210.Schiste doux à cassure concfhoïdale, très compact;
il devient rapidement un peu zonaire, psammitique.
Pent : 25?. A 2198m30, il y a des bancs de psammite
zonaire avec des joints micacés.
En dessous, le schiste est plus doux; joints de
stratification toujours glissé. Vers 299 m., schiste
psammitique avec lits gréseux zonaires. Vers 299m30,
diaclases courbes. Vers 299m60, diaclases terrain
très dérangé 2,39 299,60

211.Schiste gris, doux, cassure conchoïdale, très frac-
turé par des diaclases fort inclinées et des lits
peu inclinés de brèchye de faille schisteuse. A
partir de 300m28, terrain encore plus fracturé,
passant par places à la brèche de faille.
Pente : 25?. A 301m80, brèche de faille; mouches
de pyrite. A partir de 301m80, on ne ramène plus
que des morceaux sur 1 m. De 302m81 à 304m41, pas
d'échantillons autres que des morceaux de brèche
de faille argileuse et des fragments de la roche
supérieure 4,81 304,41

212.Schiste doux, noir. Pente : 25?. Joints noirs, mats.
Proportion de carottes très faible jusqu'à 305m68.
De 305m68 à 307,92, pas d'échantillons 3,51 307,92

213.Grès à gratin fin, zonaire, pyritifère 1,10 309,02
214.Schiste psammitique noir; on ne ramène presque
pas d'échantillons 1,98 311,00

215.Petit banc de grès à grain fin, pyritifère 0,20 311,20

216.Schiste psammitique noir. Pente : 18? (très faible
proportion d'échantillons). A 313m50, passage de
brèche argileuse avec cloyats. De 313m50 à 316 m.,
on n'a ramené que 0m40 de carotte, très fracturée
par des diaclases inclinées perpendiculaires à la
pente; schiste doux, zonaire; minces zones brunes.
A partir de 316 m., la roche, plus saine, est nette-
ment zonaire; toujours les mêmes zones brunes. A
317m13, un lit interstratifié de schiste écrasé,
épais de 0m03.
A partir de 317m31, la roche est très régulière et
très saine, toujours zonaire. Pente : 25?.
Joints de stratification un peu glissés par places.
A 318m31, faille normale avec rejet minuscule. Un
peu plus bas, une carotte montre l'allure figurée
(fig. 3). En dessous, faible proportion d'échan-
tillons. A la base, lit de sidérose un peu plus
épais, très pâle, un peu calcareuse. A partir de
319m34, terrain beaucoup plus régulier, plus
pâle, toujours zonaire. A 320m34, la roche devient
plus psammitique. Le schiste devient lamellaire
et prend un aspect décoloré, pâle.
Pente : 24?. A 321m40, Goniatites indéterminable;
débris de végétaux charbonneux, la roche res-
semble à la l'ampélite tout à fait décolorée 11,80 323,00

Assise de Chokier.
217.Grès de Villerot. Très faible proportion d'échan-
tillons. Au sommet, quartzite gris avec zones
blanchâtres. A 325m73, idem. A 331m23, quartzite
extraordinaire, blanc, vitreux, extrêmement dur;
texture finement grenue (type du chert crétacique
anglais). A 332 m., idem, pyritifère.
A 332m50, quartzite zonaire, comme au sommet. 10,00 333,00

200bis.
Quartzite gris à grain extrêmement fin. A 335m13,
grès gris, zonaire, intercalations schisteuses
ampélitiques; diaclases, pyriteuses. A 346m57,
même grès plus zonaire 17,00 350,00

200ter.
De 350 m. à 350m60, ampélite noire, siliceuse,
avec lits plus durs, joints de stratification
bruns, terreux. Incl. 27?. (0m25 de carotte).
Diaclases perpendiculaires à la stratification.
Perte d'échantillons: 10m40 11,00 361,00

201bis.
Brèche de faille d'ampélite avec petits lambeaux
paraissant inclinés de 65?; glissements avec
pholérite. A 362 m., les terrains se régularisent;
schiste noir, ampélitique, dur. Incl. 56?.
Joints de stratification polis et striés presque
dans le sens de la pente; il y a environ 0m20,
puis de nouveau brèche de faille passant petit
à petit au terrain en place assez broyé; il est
impossible de voir les relations de la brèche
avec les terrains en place; en dessous de la
brèche, terrains broyés par places, stratifi-
cation visible. Incl. 60?. Roches fortement
altérées.
Les terrains se régularisent petit à petit. In-
clinaison 35?. Enormément de joints de glissement.
Environ 0m30, puis de nouveau brèche de faille;
en dessous, terrains encore broyés. Pente: 45?.
Depuis le début des brèches de faille, on est
dans des schistes noirs, louisants, doux, n'ayant
plus l'aspect ampélitique, argileux, très alté-
rés. 3,62 364,62

202bis.
0m10 de brèche de faille reposant sur du schiste
noir incliné à 70?, relativement sain mais encore
broyé, surtout d'un côté; quelques centimètres de
terrains réguliers, puis de nouveau brèche de
faille avec petits lambeaux de terrains stratifiés;
la pente du terrain en place paraît diminuer; envi-
ron 0m60 de terrains réguliers inclinés à 40?, schiste
noir intense, luisant; joints de stratification
polis; rayure grasse; cassures parallélipipédiques;
énormément de pertes d'échantillons. La pente diminue:
36?.
Les striés de glissement sur le plan de stratifica-
tion deviennent obliques. La pente augmente: 45?.
A 366m40, de nouveau brèche de faille. A 366m72, dans
la brèche de faille est intercalé un lit régulier in-
cliné de 5?. La brèche de faille continue jusqu'à
367m50, puis on rentre dans des terrains stratifiés
très fracturés. Incl. 5?.
A 368m20, de nouveau brèches de faille au delà
desquelles l'inclinaison paraît remonter à 75?, puis
elle baisse à 60? dans des roches très fracturés.
Vers 371 m., de nouveau brèche de faille, allure
indiscernable 6,28 371,00

203bis.
Terrain stratifié mais encore fortement broyé, incl.
45?, passant par places à la brèche de faille; schiste
noir finement pailleté, un peu ampélitique, avec
intercalations d'ampélite.
Incl. 45?. Puis, de nouveau brèche de faille et, en
dessous , même roche. Pente : 65?. Joints de strati-
fication polis, striés; diaclases en tous sens. Vers
372 m., débris infimes de Lingula dans une roche
pailletée; écailles de poisson.
Vers 372m40, ma pente monte à 85; même roche très
pailletée, petits débris de fossies mordorés indéter-
minables. A 372m50, petite Lingula mytiloïdes complète;
par places, minuscules débris de fossiles (probable-
ment des lingules). Vers 373 m., la roche devient plus
massive. Vers 374m50, incl. 85?, terrains plus compacts,
durs; nombreuses diaclases. Par places, les roches ont
l'aspect ampélitique. A 374m84, un petit banc de phtanite
de 0m10, noir, mat, à joints ampélitiques; lit schis-
teux intercalé, finement pailleté.
De 374m84 à 377 m., perte de carotte 6,00 377,00

204bis.
Phtanite noir, mat, psammitique, avec intercalations
schisteuses. Débris végétaux. Incl. 70?.
A 379m50, même roche. Incl. 60?. Archeocalamites.
Enormément de pertes d'échantillons. A 382 m., la
roche fait effervescence aux acides.
A 383m30, pente 40?, la roche devient schisteuse;
cassure conchoïdale; on ne ramène encore que
quelques débris. A 385 m., effervescence aux
acides 8,10 385,10

205bis.
Ampélite noire, mal feuilletée, cassure un peu con-
choïdale. Incl. 35?. Assez bien de pertes de ca-
rottes. Diaclases perpendiculaires à l'inclinaison.
Par places, roches encore un peu broyées au milieu
de bancs réguliers. A 386m66, roche très calcareuses.
De 386m66 à 389m56, on ne ramène que quelques débris
de carotte. Terrain broyé, inclinaison d'abord de
55?, tombe à 35?; l'ampélite est dure, diaclases ver-
ticales. Cassures parallélipipédiques; débris végétaux
charbonneux. De 389m56 à 391m40, quelques morceaux
et brèche de faille. A 390 m., un débris de coquille.
De 391m40 à 394m90, on n'a eu qu'une petite carotte
de psammite noir pyritifère avec végétaux pyriteux
indéterminables. De 394m90 à 395m77, un peu de brèche
de faille. De 395m77 à 396m97, ampélite, cassure
conchoïdale, assez tendre. Incl. 30?. De 396m67, on
n'a ramené que quelques échantillons de schiste
noir intense. Incl. 24?. Petit lit de sidérose brune.
A partir de 397m67, le schiste devient zonaire. De
398m49 à 399m74, débris, parmi lesquels quelques
bancs plus durs, phtaniteux. De 399m74 à 401m74,
quelques morceaux de phtanite très fissuré, dur,
gris. De 401m74 à 402m28, quelques morceaux de
phtanite 17,18 402,28

206bis.
Ampélite un peu siliceuse par places, très frac-
turée, inclinaison faible, peu déterminable.
Beaucoup de pertes d'échantillons. De 403m28 à
405m50, on n'a ramené que des déb ris d'ampélite
à diaclases. A 405m50, les roches deviennent plus
saines. Incl. 20?. Ampélite dure et schiste gris
un peu luisant. Diaclases verticales. De 405m95
à 407m85, quelques morceaux de schiste doux,
noir-gris, très fissuré par de nombreuses dia-
clases. Incl. 20?. Un banc zonaire très calca-
reux. Vers 407 m., mince lentille de sidérose
pyriteuse. Petit banc de 0m02 de calcaire sili-
ceux gris. De 407m85 à 411m71, on n'a ramené
que quelques échantillons de schiste gris avec
lits calcareux, siliceux, à cassure conchoïdale.
Débris de Goniatites dans un banc calcareux,
cassure conchoïdale. Incl. 20?. Débris végétal.
Diaclases verticales pyriteuses. Pterineopecten 9,43 411,71


207bis.
Schiste gris finement pailleté, dur, plus régulier
mais encore fracturé. Incl. 30?-40?. Joints de
stratification ondulés; petits noyaux de schiste
micacé. Quelques débris végétaux informes. A
partir de 413m81, le terrain devient dérangé. Lits
broyés sur place; schiste tendre et pourri. La
pente augmente : 48?. Diaclases courbes. A partir
de 414m50, terrains plus réguliers; roche plus
résistante. Incl. 38?. Puis, schiste gris, très
doux. Quelques débris végétaux. A 414m70, plante
avec Posidoniella attachée. A 414m80, Posidoniella
laevis bivalve et quelques Posidoniella attachées
à une branche 3,29 415,00

208bis.
Brèche de faille, passant graduellement à des
terrains stratifiés, broyés par places. Incl. de
35? à 40?. Schiste fin luisant 0,60 415,60
209bis.
Banc de calcaire gris, sidéritifère, avec petites
lamelles cristallines (très petits articles de cri-
noïdes), veines blanches, petits nodules de sidé
rose bistre 0,08 415,68

210bis.
Schiste gris, zonaire, très doux, beaucoup de pertes
de carottes. A partir de 416m28, la roche devient
très fracturée; on ne ramène plus que des morceaux;
quelques-uns sont du grès gris, très tenace, à veines
blanches. De 416m28 à 422m03, beaucoup de pertes de
carottes. On ne ramène plus que des débrisz et de
petits bancs de grès noir ou gris avec géodes de
pyrite cristallisée; inclinaison très faible; puis
brunâtre, terreux, pyritifère avec veines blanches 6,82 422,50

211bis.
Terrain régulier, calcaroschiste zonaire, petits
débris de fossiles méconnaissables (Goniatites),
lingules, etc). Posidoniella, Incl. 17?. A 422m85,
petit banc de calcaire noir avec un crinoïde,
grosses veines de calcite. Tige d'Archeocalamites.
A 423 m., Goniatites, roches toujours calcareuses,
bancs de schiste noir très dur, fines veines
blanches 1,43 423,93

Faille : de 423m93 à 426m39, perte de carotte.
Viséen (V2c).

212bis.
Calcaire noir argileux, à grain fin, cassure con-
choïdale (marbre noir), fines veines blanches.
Quelques intercalations de calcaire très argileux.
Inc. 10?. Le passage aux couches précédentes a été
brusque et la perte de carotte est probablement due
au passage d'une brèche de faille. Diaclases perpen-
diculaires à la stratification. A 427m80, lit de cal-
caire noir, schisteux, avec traces de fossiles; par
places, le calcaire est très argileux, de couleur
noir intense, mat (aspect de calcaire sapropélique),
empreinte végétale sur les joints de stratification,
un peu schisteux. A 429 m., incl. 25? (aspect du
calcaire de Blaton), diaclases verticales, perpen-
diculaires à la direction, géodes cristallines. A
430m96, le calcaire est gris-brun, veiné, très dense
(sidéritifère) 4,61 431,00

213bis.
Calcaire noir, argileux, à grain fin; puis, schiste
noir un peu calcareux; on ne ramène qu'assez peu
d'échantillons. A 431m70, quelques lits riches en
sidérose. Puis, perte d'échantillons jusqu'à
432m30; la roche devient légèrement calcareuse, c'est
du calcaire très argileux qui ne réagit pas aux
acides 2,14 433,14

214bis.
Calcaire noir très argileux, lat; fines veines
blanches perpendiculaires à la stratification;
puis le calcaire est un peu siliceux et plus gris. 0,22 433,36

215bis.
Calcaire siliceux, un peu grenu, zonaire; veines
blanches. Entre 433m36 et 435m96, on n'a recueilli
que 0m30 de carotte 3,04 436,40

216bis.
Calcaire noir, très schisteux, à joints noirs schis-
teux. Posidoniella. Nombreuses empreintes végétales
charbonneuses; rayure grasse, veines blanches. A
436m50, grande Goniatites, terrain très régulier,
débris végétaux sur les joints; diaclases verticales
perpendiculaires à la direction 0,58 436,98

217bis.
(0m15 d'échantillons seulement.) Calschiste gris,
tendre. Puis, lentille de calcaire très sidériti-
fère, couleur café au lait, grosses veines blanches
géodiques; nodules de pyrite 3,43 440,41

218.Calschiste noir, mat, très fracturé; on ne ramène
que des morceaux. Petits bancs de calcaire veiné,
très fracturé 0,57 440,98

219.Calcaire gris (pente très faible : 15?), veiné,
géodes cristallines; on n'a ramené que 0m40 2,02 443,00

220.Calcaire noir argileux, très fracturé; beaucoup de
pertes de carottes. Diaclases verticales. A par-
tir de 446 m., après perte de 1 m. de carotte,
terrain très régulier. Pente : 17?. Calcaire noir-
gris à grain très fin; cassure conchoïdale.
Empreintes charbonneuses dans les joints; petites
veines blanches. A 446m50, Cordaïtes. A partir de
446m74, le calcaire devient très schisteux et, par
places, laminé. A partir de 447m49, on repasse au
calcaire très veiné, noir-brun.
Joints schisteux noirs. A 448m29, crevasses rem-
plies d'une matière schisteuse blanche; nombreuses
diaclases verticales; roche très veinée; le cal-
caire devient très noir. A 449m50, Goniatites,
empreintes végétales; plantes charbonneuses. A
450m40, un petit passage interstratifié de calcaire
argileux 7,57 450,57

221.Calcaire gris, veiné, avec bancs brunâtres sidériti-
fères. Incl. 16?. Par places, terrain très fracturé
par des diaclases. Pente : 18?. Vers 452 m., banc de
schiste noir, doux, très fin, passant au calschiste
noir (0m10), puis nouvelles intercalations de schiste;
le terrain devient très fracturé. A partir de 453m50,
calcaire noir, veiné; empreintes végétales dans les
joints. A partir de 453m55, terrain très régulier,
sans fracture; nombreuses empreintes végétales charbon-
neuses dans les joints. Incl. 16?. A 453m60, Goniatites.
Plantes charbonneuses par places. A 455 m., au milieu
du calcaire, une petite lentille de schiste brun très
pyriteuse. A 455m80, lits de calcaire schisteux très
noir, fracturés; schiste extrêmement doux (0m50) 5,53 456,10

222.Calcaire noir, mat; lingules à 456m20; empreintes en
pyrite, le calcaire devient très veiné. Pyrite,
encore quelques rares végétaux dans les joints;
pyrite ou chalcopyrite. A 456m80, lingules. A
457 m., lingules. De 457 m., à 463m32, quelques
morceaux de schiste gris, doux; fossiles pyriteux;
nodules de pyrite 7,22 463,32

223.Calcaire schisteux noir, petits débris de fossiles;
granulations. Empreintes végétales en pyrite terne;
nodules de pyrite. A 464m70, banc sidéritifère très
tenace. De 464m70 à 466m83, 0m10 de carotte. Cal-
caire schisteux noir avec empreintes végétales;
inclinaison très faible. De 466m83 à 468m75, 0m05
de carotte; calschiste. De 468m75 à 469m45, cal-
caire noir, mat, à veines blanches 6,13 469,45

224.Calcaire gris, grenu, très veiné; zones brunes;
il est géodique et un peu siliceux 0,67 470,12

225.Calschiste noir assez fracturé, lits de calcaire
gris à grain fin, sidéritifère 2,53 472,65
PL.BAUDOUR 139E
R.Marlière

Annales de la Société géologique de Belgique. Liège, 1939
t.LXIII, pp.B 69-70.

182 (suite)

Sondage d'Hautrage-Centre (1937).

Situation : 17 mètres à l'Ouest de la rive droite du Ruisseau du moulin, et 75 mètres à l'Est du Chemin des corons. Par rapport à l'église
d'Hautrage, 220m. à l'Est, 480m. au Nord. Surface du sol:+ 39m.
Houiller à -90,90m.(?)

Exécution : Au trépan avec injection d'eau, dans les morts-terrains.
Entreprise Foraky.

Sous quelques mètres de sables et graviers appartenant aux alluvions du Ruisseau du Moulin, ce sondage a traversé une puissante assise argileuse, d'âge wealdien. Voici la coupe relevée par le sondeur:

Epaisseur Base à :
Sable fin, clair 0,75 0,75
Sable avec lignite 0,60 1,35
Sable avec gravier 6,15 7,50
Lignite 0,25 7,75
Argile 1,00 8,75
Sable grossier 6,25 15,00
Lignite 0,25 15,25
Sable peu argileux, avec lignite et grains de quartz
(sic) 3,25 18,50
Argile, Lignite et gros grains de quartz 5,20 23,70
Argile blanche 3,30 27,00
Argile grise 6,00 33,00
Argile gris blanche (sic) 15,30 48,30
Argile un peu plus blanche 7,40 55,70
Argile grise 45,35 101,05
Sable grossier avec lignite et pyrite 11,95 113,00
Grès avec grains de quartz (sic) 16,90 129,90

Terrain houiller à 129,90m.

Le prétendu "grès" traversé entre 113m. et 129,90m. ne s'explique pas à la base du Wealdien; il en faudrait faire du Houiller altéré; mais seule une "carotte" eût permis de préciser ce point.
PL.BAUDOUR 139E
F.DEMANET

182 (suite)

Faune et Stratigraophie de l'étage Namurien de la Belgique.
Mémoires du Musée royal d'Histoire Naturelle de Belgique.
Bruxelles, 1941, Mémoire N? 97, pp.202-205.

Sondage d'Hautrage-Centre (1). Houiller à 129m90. Assise de Chokier (grès de Villerot) à 323 m.

Nm2a.

1. Schiste gris doux de 162 à 163m90 = niveau T.
Faune: Lingula mytilloides Sowerby, cf. Derbyia hindi Thomas,
Productus (Productus) carbonarius De Koninck, Spirifer aff.
bisulcatus Sowerby, Bellerophon anthracophilus Frech,
Conularia sp.

2. Schiste doux et psammitique de 179m40 à 189 m. - niveau U.
Faune: Lingula = mytilloides Sowerby, Orbiculoidea missou-
riensis (Shumard), Productus (Productus) carbonarius De Koninck,
Aviculopecten dorlodoti Delépine.

3. Schiste psammitique gris de 219 à 224 m. = niveau V.
Faune: Rhombopora lipidodendroides Meekw Orbiciloidea missou-
riensis (Shmard), Derbyia hindi Thomas, Productus (Productus)
carbonarius De Koninck, Palaeolima retifera (Shumard),
Grammatodon semicostatus (Mac Coy), Grammatodon tenuistriatus
(Meek et Worthen), Edmondia nebrascensis Geinitz, Pteronites
peracutus Demanet, Sanguinolites Striato-granulatus Hind,
Sanguinolites occidentalis Meek et Hayden, Schizodus carbona-
rius Hind, "Nuculopsis" laevirostris (Portlock), Aviculopecten
dorlodoti Delépine, Aviculopinna carbonaria Demanet,
Bucaniopsis moravicus (Klebelsberg), Bellerophon anthracophi-
lus Frech, Coleolus carbonarius Demanet, Coleolus reticulatus
Demanet, Streptacis sp., Rhabdoderma (plaque jugulaire).

4. Grès à 238 m. = niveau W.

5. Calcaire et schiste de 277m70 à 288 m. = niveau X.
Faune: Derbyia hindi Thomas, cf. Schellwienella sp., Productus
(Productus) carbonarius De Koninck, Edmondia nebrascensis
Geinitz, Edmondia jacksoni Demanet, Sanguinolites occidentalis
Meek et Hayden, Sanguinolites striato-granulatus Hind,
Grammatodon tenuistriatus (Meek et Worthen), Aviculopinna
carbonaria Demanet, Coleolus carbonarius Demanet.

6. Veine de 0m38 à 299m19 = niveau Y.


(1) STAINIER, X., 1939,p.519,fig.5,p.558.


PL.BAUDOUR 139E

A. DELMER

182 (suite)

Cfr. Professional Paper, 1968 n? 3.

Insert the GSB number to search all associated content