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139E0180.TXT

PL.BAUDOUR 139E
F.Halet

180 (VIII)

Forage exécuté pour le Charbonnage du Hainaut par la firme Foraky.
A la date du 31 mars 1938, ce forage était à la profondeur de 175
mètres (curage continu).

PL.BAUDOUR 139E
F.Halet



Feuille : 139E - BAUDOUR - 452
secteur :
numéro :
code : 139E0000 - 4520000
X :
Y :
Z :
commune :
auteur :
références :



date :
roche :
formation :
localisation :

nature :

description :

180 - suite - A. DELMER

DELMER, A., 1968. La zone de Beeringen et le Namurien dans le comble Nord du couchant de Mons. Professional Paper, 1968/3.

La planche synthétique, objet de cette note, n'aurait pas quitté ses cartons si j'avais gardé l'espoir de pouvoir en compléter les lacunes par une coupe continue nouvelle. Néanmoins, ce tableau rendra quelque service; il compare toutes les coupes connues
pour avoir traversé sur quelque épaisseur la zone de Beeringen, partie inférieure du Westphalien A et le Namurien du Comble Nord, situés entre la frontière française et le méridien de Mons.

Du travail de M. J. CHALARD, consacré à la description de ces formations dans le Pas-de-Calais et le Nord de la France, on retiendra la planche synthétique, premier volet du triptique dont notre planche II serait le panneau central, tandis qu'un travail
ultérieur consacré aux districts du Centre et de Charleroi fera voir l'évolution de ces formations vers l'Est.

Je modifie la limite supérieure généralement admise de la zone de Beeringen. Le niveau marin dit de la Passée de Laure ou de Gros-Pierre ou encore de Wasserfall n'a pas été repéré à travers le bassin par son faciès. Nous en donnons les positions qui
paraissent mieux en accord avec les critères géométriques et lithologiques.

Les niveaux repères sont signalés conventionnellement sur la fig. 2. La fig.1 situe la position géographique des coupes étudiées.

Pour chacune des coupes représentées, le lecteur trouvera ci-dessous la bibliographie complète et, si besoin en est, un commentaire. Déjà, en 1932, X. STAINIER avait rassemblé en un album toutes les coupes qui, dans nos bassins houillers méridionaux,
avaient pénétré dans ce Houiller inférieur. La réduction des coupes en stampe normale est tellement approximative et les déterminations paléontologiques sont si sommaires qu'on ne peut malheureusement se fier à ce travail. D'autre part, le mode de
représentation interdit toute comparaison.

Bibliographie

X., XI., XII.- SONDAGES d'HAUTRAGE.

Sondage du MOULIN. Pl. 139 E n° 112.
Sondage de la CHAUSSEE de TOURNAI Pl. 139 E n° 180.
Sondage d'HAUTRAGE-CENTRE Pl. 139 E n° 182.

Bibliographie

STAINIER, X., 1939. Charbonnages d'Hautrage. Coupe des trois sondages d'Hautrage. Bulletin de la Société belge de Géologie, XLVIII: 508-566.
DEMANET, F., 1941. Faune et Stratigraphie de l'étage Namurien de la Belgique. Mémoires du Musée royal d'Histoire naturelle de Belgique, 97.
CONIL, R., 1959. Recherches stratigraphiques sur les terrains dinantiens dans le bord nord du Bassin de Namur (Région s'étendant de la Dendre à l'Orneau). Mémoires in 4° de la Classe des Sciences de l'Académie Royale de Belgique, tome XIV,/5, p. 96.
BOUCKAERT, J., & DELMER, A., 1959. Contribution à l'étude de l'Assise de Chokier dans la bordure septentrionale du bassin de Namur. Bulletin de la Société belge de Géologie, LXVIII: 404-409.
van LECKWIJCK, W., 1964. Le Namurien en Belgique et dans les régions limitrophes. Mémoires in 4° de la Classe des Sciences de l'Académie Royale de Belgique, XVI/2, p.23.

PL.BAUDOUR 139E
F.Halet

180 (VII)

Sondage exécuté à Hautrage, route de Tournai, pour la Société Anonyme
des Charbonnages du Hainaut, par la Société Anonyme FORAKY de
Bruxelles, d'après M.X.Stainier.
Travaux commencés et terminés en 1937.
Mode de creusement: à curage continu au trépan oyus à la couronne.

Cote approximative de l'orifice: 37 m.

NATURE DES TERRAINS Profon-deurs
mètres
de à
Sable 0.00 5.00
Craie 5.00 8.50
Craie blanche 8.50 36.83
Craie grise grossière 36.83 43.90
Craie verdâtre 43.90 45.10
Craie gris verdâtre 45.10 50.00
Craie gris verdâtre siliceuse plus grasse 50.00 54.00
Craie plus siliceuse 54.00 56.40
Roche calcaire très siliceuse 56.40 68.85
Argile calcaire verdâtre 68.85 76.85
Argile calcareuse verdâtre, fossilifère 76.85 86.15
Argile calcareuse verdâtre 86.15 105.00
Argile rouge 105.00 121.60
Argile grise 121.60 145.30
Idem 145.30 152.00
Argile gris-noire 152.00 162.00
Argile gris-noire assez dure 162.00 182.00
Argile gris-noire 182.00 186.70
Argile grise 176.70 197.28

à partir de 197.28: Terrain houiller.

180 (suite)

Bulletin de la Société belge de Géologie, etc.
Bruxelles, 1938, tome 48, fasc. 3, pp.537-547.

SONDAGE D'HAUTRAGE-CHAUSSEE DE TOURNAI.

Il a été pratiqué, comme le précédent, dans la concession de l'Espérance à
Baudour, à 40 m. au Nord de la chaussée de Tournai.
Coordonnées par rapport à l'église d'Hautrage: Longitude est
70 m.; Latitude sud=260 m. Altitude : 37 m. d'après la carte de
l'Etat-Major. Houiller à 197m28.

N?s DESCRIPTION Epaiss. Base à

ASSISE D'ANDENNE.
0 Schiste gris, doux, à cassure conchoïdale, pâle, 197,28
altéré; petite coquille bivalve; nodules de sidé-
rose; végétaux charbonneux; lit de sidérose
blonde. A 199m40, plusieurs Bellerophon. Gonia-
tites. Diaclases verticales, perpendiculaires à
la direction 2,72 200,00

1 Schiste noir, doux, feuilleté; débris de fossiles
pyritisés; Discina, Productus. Il y a des joints
remplis de débris de fossiles. Diaclases verti-
cales. Tige de crinoïde en creux. Il y a quel-
ques minces lits intercalés, à texture lamellaire,
remplis de fossiles pyritisés; Lingula mytiloïdes.
Incl. 24? 0,25 200,25
2 Brusquement, mur bistre pâle; radicelles luisantes,
joints de glissement avec pholérite. Surfaces ver-
nissées, diaclases; en descendant, la roche devient
un peu plus siliceuse. A 202 m., le mur est rempli
de nodules et de lits plus argileux, plus foncés;
nombreuses surfaces vernissées simulant des joints
de glissement; le mur devient très tendre, très
doux, sans radicelles 1,95 202,20

3 On passe graduellement à un schiste très doux et
feuilleté. A 202m30, passée de mur 0,10 202,30

4 Brusquement, roche tendre, argileuse, texture de
mur avec radicelles rarissimes, teinte bistre
brunâtre; la roche devient stratifiée, psammi-
tique, avec des lits extrêmement tendres; teinte
un peu plus foncée; on voit apparaître des joints
de stratification comme séchés, durcis; la roche
devient zonaire; encore quelques rares radicelles.
La teinte reste très pâle jusqu'au bout 0,70 203,00

5 Schiste doux, gris, zonaire, cassure conchoïdale;
lentilles de pyrite; yeux; la roche est toujours
altérée; il y a des lits très tendres; la roche
devient très zonaire; quelques radicelles pyri-
teuses à plat. Incl. 25?. Vers 203 m., des joints
couverts d'énormes radicelles à plat. La rayure
est grasse et pâle. A 204 m., le schiste devient
plus foncé. Diaclases verticales; la roche est
profondement altérée, tendre, toujours zonaire;
vers 205 m., lit siliceux intercalaire; pente:
26?. A 205m50, la roche devient finement zonaire.
A partir de 206 m., la roche devient du schiste
psammitique zonaire encore tendre et altérée,
puis on repasse au schiste zonaire, doux. A
partir de 208m30, le schiste devient très altéré,
tendre, bondé de joints luisants ressemblant à des
joints de glissement; cependant, la stratificati-
on reste régulière. Par places, il y a des traces
de mouvements; il s'agit probablement d'une roche
broyée sur place. Les nodules de sidérose sont
altérés en une matière terreuse jaune pâle. A 208m75,
on passe à de la brèche de faille ou à du broyage
sur place, quelques lambeaux intercalés, zonaires,
intacts. A 209 m., assez brusquement, on entre dans
les mêmes terrains, mais réguliers. A partir de 210 m.,
nombreuses diaclases fort inclinées. A 211 m., la
roche devient plus saine 9,50 212,50

6 Schiste gris, doux, à cassure conchoïdale, débris
végétaux; tubes filiformes de Productus (?). La
roche est devenue presque normalement saine.
Un Bryozoaire pyritilisé; la rayure devient grasse.
Quelques joints de stratification siliceux, sidé-
ritifiés, avec taches noires, rondes; pistes de
vers. Minces lits de sidérose. Petits débris de
fossiles indéterminables. A 215 m., une Goniatites,
un Productus, plusieurs lingules.
A partir de 215 m., diaclases verticales. A 215m20,
énormes tubes de Productus. A partir de 216 m.,
empreintes végétales pyritisées, les fossiles
deviennent moins abondants, diaclases verticales 4,50 217,00

7 Schiste gris paâle, paraissant altéré, nombreuses
diaclases, lits de sidérose. A 217m75, petit lamel-
libranche pyritisé. Gros nodule de sidérose.
Encore des diaclases verticales. Petit nodule de
pyrite. Le schiste devient gris-noir et doux.
Fossiles petits et peu abondants. Beaucoup de
nodules de sidérose à partir de 218m70, les fos-
siles deviennent plus rares. A 220 m., Goniatites.
A 220m70, Productus 3,80 220,80

8 A 220m80, le schiste devient plus noir et pétri de
brachiopodes. Nombreux nodules et lits de sidérose
brune, à la base le schiste devient gris,
psammitique 1,60 222,40

Passée

9 Mur psammitique, gréseux, pyriteux. Stigmaria
avec radicelles attachées 1,40 223,80

10 Schiste psammitique, gris pâle, avec grandes
radicelles. On passe à du schiste gris, doux, à
cassure conchoïdale. A partir de 225 m., quel-
ques radicelles pyritisées 2,00 225,80

11 Schiste gris avec quelques grandes radicelles, un
peu psammitique; nombreux Productus; quelques lits
interstratifiés à grandes radicelles.
Les fossiles sont pyritisés; on passe au schiste
psammitique brun sans fossiles. La roche devient
zonaire vers 226m80 1,20 227,00

12 Schiste psammitique zonaire, gris, avec interca-
lations minces de schiste argileux, noir. Minces
lits de sidérose grise. Joints de stratification
écrasés. A 229 m., on passe au psammite zonaire
gris, schisteux. A 229m50, on passe au schiste
gris, doux, à cassure conchoïdale, encore zonaire;
le schiste devient de plus en plus fin.
Joints de glissement verticaux avec stries hori-
zontales vers 230m50; en dessous, le terrain est
assez fracturé; nombreux joints de glissement en
tous sens; la même roche continue. A partir de
230m70, le terrain se régularise, mais il y a
encore des joints de stratification écrasés; dia-
clases fort inclinées, perpendiculaires à la
stratification. A partir de 231m50, le schiste
devient un peu psammitique, sans diaclase. Petits
débris végétaux indéterminables (probablement des
algues). Pente : 27?. A 232m25, le schiste
devient pâle, un peu zonaire. A partir de 235 m.,
le schiste dev ient plus doux et plus noir.
Incl. 25?. A quelques centimètres de la base,
quelques petits tubes de Productus 9,40 236,40

Veinette 0,10 236,50

13 Psammite brun, friable, sablonneux, sans radi-
celles; par places, il y a des bancs un peu plus
durs, présentant des formes comme celles qu'on
appelle en Amérique Spirophyton Cauda galli.
Après quelque temps, on voit apparaître des
lentilles schisteuses; plus bas, débris hachés
de radicelles et des stigmates isolés de Stigmaria.
Le caractère de mur s'accentue; la roche devient
argileuse, gris pâle. Le mur devient très pâle,
blanchâtre, feutré de radicelles; puis de gran-
des radicelles; puis, les radicelles diminuent.
Vers 238m50, les radicelles disparaissent. A
239 m., apparaissent des radicelles en pyrite
amorphe, très grandes 3,50 240,00

14 Brusquement, psammite gris sans stratification,
cassure conchoïdale; rempli de Productus non
écrasés. Vers 242m50. Edmondia nebracensis. Le
niveau fossilifère continue avec la même abon-
dance jusqu'à 244m75. Les Productus sont sou-
vent en pyrite. On voit apparaître des Gonia-
tites, des lamellibranches. A 244m50, nombreuses
Edmondia 4,75 244,75

PASSEE

15 Brusquement, mur schisteux, tendre, bondé de
radicelles hachées; il devient bientôt psammi-
tique, avec Stigmaria. Des cloyats apparaissent
à 245 m.; le mur devient plus dur, très pâle 1,75 246,50

16 Psammite bistre très pâle, joints schisteux noirs;
très mal stratifié. A partir de 247m50, le psam-
mite devient stratifié avec joints noirs bosselés. 1,90 248,40

17 Grès blanchâtre à grain fin; diaclases pyriteuses.
Pente : 22?. Il est traversé au trépan de 248m65
à 249m30 0,90 249,30

18 Schiste psammitique gris, régulier, zonaire, avec
passages de psammite 1,50 250,80

19 Schiste psammitiques gris à cassure conchoïdale;
végétaux hachés 2,20 253,00

20 Schiste doux à cassure conchoïdale, un peu zonaire.
Mariopteris? Incl. 23?. La roche est finement
pailletée et devient de plus en plus psammitique,
puis redevient schisteuses; pistes de vers. A 255 m.,
la roche devient psammitique, zonaire. A 256 m., le
schiste devient très doux; cassure conchoïdale;
yeaux. A 256m50 un joint de stratification écrasé.
Nodules bizarres de pyrite. Lits de sidérose.
Diaclases fort inclinées, perpendiculaires à la
direction; yeux. La roche devient plus pâle et plus
zonaire 7,00 260,00

21 Schiste psammitique zonaire; on passe au psammite
zonaire brun avec grandes radicelles à plat, par
places. Le psammite est grossier, assez friable.
Diaclases pyriteuses; par places, quelques bancs
gréseux. A partir de 262m50, la roche devient très
fracturée. Il y a des passages de brèche de faille
verticale avec stries de glissement horizontales.
La brèche continue sur 0m60, puis devient plus
inclinée et disparait. Sur une carotte, il est
facile de voir que la diréction de la brèche de
faille est presque perpendiculaire à la direction
des couches. La même roche continue en dessous;
le remplissage de la faille se fait par une
matière argilo-sablonneuse grasse. A 264m25, la
roche, toujours zonaire, devient plus schisteuse.
A 264m50, encore un passage de brèche de faille
à allure peu discernable; elle augmente d'épaisseur,
avec des lambeaux de terrain sain englobés dans
une matière argileuse. Elle se termine par un
joint incliné à 45? en dessous duquel la roche
a la même allure mais se raplatit rapidement, très
disloquée. En dessous, la même roche assez frac-
turée. Incl. 20? A 267m50, on entre dans de la
brèche de faille à stries un peu obliques, voi-
sines de l'horizontale. Le joint supérieur est
fort incliné et un peu oblique par rapport à la
ligne de la plus grande pente. Remplissage argi-
leux gras avec cailloux arrondis de psammite (on
dirait qu'on longe le bord d'un puits naturel,
car le remplissage diffère beaucoup de ceux qui
ont été vus dans les sondages précédents). A 271m60,
on sort de la faille par un joint incliné à
environ 65? et l'on entre dans le même schiste psam-
mitique zonaire qu'au-dessus, incliné à 25? et
très fracturé. A 274 m., il se régularise. Dia-
clases perpendiculaires à la stratification 16,50 276,50

22 Schiste gris, très doux; cassure conchoïdale,
lits de sidérose. Diaclase très inclinée, perpendi-
culaire à la direction. Diaclase parallèle à la
direction et verticale. Les diaclases deviennent
plus nombreuses. Schiste un peu zonaire. Le
terrein est assez fracturé; puis le terrain de-
vient plus régulier, les diaclases moins nom-
breuses. Quelques joints de glissement obliques,
peu inclinés. A 278m75, un ossement de poisson.
A 279m25, passage de terrains écrasés, laminés,
à allure indiscernable (environ 0m10). Joints de
glissement en tous sens; en dessous, le même
terre continue; on commence à voir apparaître
des joints noirs à grandes lamelles de mica et
des lits psammitiques. Algues en pyrite terne 3,20 279,70

23 Schiste psammitique gris, zonaire. Incl. 24?.
Diaclases perpendiculaires aux strates. La roche
devient de plus en plus psammitique. Quelques lits
gréseux. Lits de sidérose. Les lits gréseux de-
viennent plus nombreux, plus épais. A 280m50, une
petite passe (0m30) plus schisteuse; puis, les
lits gréseux réapparaissent 1,50 281,20

24 Grès gris-brun, à grain fin. Quelques joints schis-
teux. Diaclases parallélipipédiques; ce grès est
très dur. 0,30 281,50

25 Schiste psammitique zonaire, noduleux. Quelques
zones gréseuses. On passe au psammite schisteux
zonaire avec lits gréseux; encore quelques diacla-
ses très inclinées; quelques lits de sidérose. A
286m50, un débris de fossile. Incl. 25? 5,50 287,00

26 Schiste gris, doux, un peu zonaire. Cassure con-
choïdale. Lits de sidérose. Incl. 27?. La roche
devient un peu psammitique à partir de 288m70;
diaclase oblique; quelques joints de stratification
polis. A partir de 289m50, plusieurs diaclases.
A 292m25, quelques joints de stratification polis.
Quelques petits débris végétaux. A partir de 293m50,
la roche devient assez fracturée, avec de nombreuses
diaclases.Il y a une zone complètement hachée de dia-
clases verticales parallélipipédiques. Quelques
glissements obliques accompagnés de brèche de faille,
mais il ne parait pas y avoir de rejet car la même
roche continue en dessous. A 294 m., le terrain est
fracturé par de nombreuses cassures, accompagnées
de terrain broyé et de remplissage de faille;
petits glissements. A 296 m., zone fracturée par de
nombreuses diaclases, joints en tous sens; lit de
sidéros veiné 10,50 297,50
27 Schiste psammitiques zonaires, gris; joints noirs
avec végétaux hachés; joints de stratification
glissés. Diaclases très inclinées; quelques lits
froissés, friables. Quelques joints luisants avec
pistes de vers. Vers 297 m., on passe une zone
fracturée avec un peu de brèche de faille, pro-
bablement sans rejet. A partir de 296m50 jusqu'à
297m50, il y a de temps en temps de minces lits
crinoïdiques. Vers 298 m., le terrain devient
schisteux avec végétaux hachés, assez bien de
glissement. A 298m75, un lit schisteux avec
quantité de végétaux hachés, notamment quelques
stigmates isolés de Stigmaria. De 298m75 à
299m25, zone dérangée, fracturée sans brèche de
faille, paraît être inclinée en sens inverse de
la stratification; sa pente est faible; la même
roche continue en dessous. Dans la zone dérangée,
de nombreux joints laminés, escailleux. En dessous,
la roche devient régulière, il n'y a plus que
quelques diaclases très inclinées. La roche de-
vient un peu plus dure. A 300 m., il y a encore
quelques joints de stratification glissés. 2,75 300,25

28 Calcaire à crinoïdes 0,25 300,50

29 Psammites gréseux, gris-brun 0,10 300,60

30 Psammite gréseux extrêmement tenace gris (Macigno)
avec, de distance en distance, de minces lits de
lentilles de calcaire à crinoïdes, parfois couleur
bistre très pâle. A partir de 301m75, la même
roche continue, mais les crinoïdes sont plus rares 2,65 303,25

31 Psammites gréseux, noir bleuâtre. Il y a des zones
gréseuses, des joints noirs, de la pyrite amorphe,
roche extrêmement tenace. A partir de 305m60, on
passe au schiste psammitique zonaire et au psammite
schisteux. Direction N. 38,5? Est. A partir de
310 m., lits de sidérose; la roche devient plus
tendre, plus schisteuse, toujours zonaire, auré-
oles de sidérose dans les joints. A 311 m., Nucula.
A 312m50, un Bellerophon au fond d'un Guitelmites.
Très petits nodules de pyrite. Lepidophyllum lan-
ceolatum. A partir de 313 m., plantes charbonneuses
dans les joints, nombreux végétaux hachés. A 315 m.,
Calamites 13,25 316,50

32 Dès le début, Productus. Schiste gris, doux, fine-
ment zonaire. A 317 m., un lit schisteux noir, très
fracturé, rayure grasse 0,75 317,25

33 Calcaire gris, siliceux, à grain fin, nodules de
sidérose, marbrures noires, crinoïdes minuscules.
Puis les crinoïdes deviennent plus abondants.
Lits avec brachiopodes; diaclases pyriteuses;
par places, le calcaire est noir 0,75 318,00

Passée

34 Mur schisteux noir, à aspect escailleux, avec
joints de glissement (0m30). Mur psammitique,
stratifié, zonaire, radicelles, Lepidostrobus.
Calamites, charbonneux, végétaux hachés. Vers
319 m., les radicelles apparaissent, roche très
zonaire; énormément de végétaux hachés, roche
noir-brun. Les grandes radicelles continuent jus-
qu'à 320 m. Aulacopteris. Les végétaux hachés
prennent une teinte bleuâtre 2,00 320,00

35 Schistes gris, doux. Cassure conchoïdale, assez
dense; pyrite terne. Encore quelques grandes radi-
celles, lits de sidérose 2,00 322,00

Veinette

36 Mur noir, schisteux, avec radicelles à plat; les
radicelles sont hachées en petits morceaux. La
rayure est grasse. Nodules de pyrite. A 322m70,
petit banc de grès (0m05) 0,47 322,75

37 Mur psammitique à nodules avec lits plus schisteux,
plus noirs. Le mur devient gris à cloyats, avec
végétaux hachés. A 324 m., un énorme Stigmaria avec
des radicelles dans tous les sens 1,45 324,20

38 Psammite gris, gréseux, zonaire. A 325 m., il
devient un peu plus schisteux. On passe au schiste
psammitique zonaire avec zones gréseuses. A 326 m.,
le schiste devient plus fin, toujours zonaire 7,80 332,00

39 Schiste gris, cassure un peu conchoïdale, lits de
sidérose blonde 1,00 333,00

40 Schistes psammitiques zonaires. A partir de 334 m.,
le schiste devient plus doux, toujours pâle, cassure
conchoïdale. Lits de sidérose blonde. Le schiste
devient plus noir. A la base, au-dessus de la veinette,
schiste à cassure conchoïdale et zonaire qui se termine
par un lit de plantes charbonneuses et pyriteuses
adhérentes à la roche 2,50 335,50

Veinette 0,18 335,68

41 Mur noir, feuilleté, schisteux, bondé de débris
charbonneux à plat; la roche est un peu psammi-
tique, la rayure est grasse. A 336m40, grand
Stigmaria à plat avec radicelles attachées. Puis,
schiste psammitique zonaire noir. Le schiste
psammitique continue, avec nombreux joints charbon-
neux. La même roche continue, absolument zonaire
et noire; les plantes deviennent de plus en plus
rares. Une diaclase perpendiculaire aux strates.
A partir de 338 m., roche très zonaire avec petits
lits gréseux. Joints noirs, mats, un peu bleuâtres,
rayure brune sur les joints. A 339 m., la roche
continue, très régulière, avec une diaclase perpendi-
culaire à l'inclinaison. Le schiste devient am-
pélitique, d'un noir intense, mat, très dur. Traces
de coquilles indéterminables; minces zones gréseuses
psammitiques 4,32 340,60

42 Schiste noir intense, un peu psammitique, légèrement
zonaire, très régulier 1,50 341,50

43 Grès psammitique zonaire; petits bancs de quartzite
gris à cassure conchoïdale. A la base, perte de
carotte de 2 m., probablement dans la même roche 3,50 345,00

44 Schiste psammitique zonaire, noir intense, très
règulier; rayure brune; par places, minces zones
de psammites. Trace de fossiles. Terrain très
dur. Perte de carotte de 1 m 2,50 347,50

45 Schiste noir, doux, extrêment fracturé; sans allure
discernable; nombreux joints broyés; la roche est
tendre et altérée 1,00 348,50

46 Schiste psammitique zonaire. Incl. 25?. Très régu-
lier; quelques diaclases. Quelques bancs durs à
aspect phtanitique. La roche est très dure et
dense. Diaclases parallélipipédiques vers 350 m.
A 351 m., trace de Postidoniella mal conservée 3,10 351,60

47 Schiste noir intense, un peu bleuâtre, rayure bru-
nâtre, cassure conchoïdale; minces zones grises
peu abondantes. Incl. 25?. Terrain très régulier.
Par places, la roche est encore un peu psammitique.
A 352m60, fossiles à test sidéritifié, peu déter-
minables (bivalves). A 353 m., traces de fossiles.
A 353m60, nodules de sidérose, mal délimités et
rares; petits nids de sidérose terreux, minces
lits de sidérose. A 354m60, traces de fossiles
(lamellibranches). A partir de 355 m., nom-
breuses diaclases; le terrain devient fracturé,
la proportion d'échantillons diminue; la roche
devient plus dure. A 356m30, passage de terrain
broyé; brêche de faille à allure indiscernable;
remplissage de schiste pourri (environ 0m70) 5,40 357,00

48 La faille a probablement un léger rejet, car en
dessous la roche est un peu différente; schiste
plus pâle, plus doux, à cassure conchoïdale.
Incl. 30?. Elle diminue; le schiste est légère-
ment zonaire. Les joints de stratification sont
glissés par places; nids de sidérose; petits
nodules de sidérose. A 358 m., un lamellibranche.
Quelques diaclases parallélipipédiques dans une
roche un peu plus zonaire. Il est facile de voir
que les diaclases sont plus fréquentes et plus
régulieres dans les roches siliceuses. A 359m40,
le terrain devient extrêmement fracturé; le
schiste devient altéré et très tendre; il y a
des lits broyés interstratifiés (brèche de faille).
A partir de 360m40, le terrain devient plus régu-
lier, plus dur et plus sain; c'est apparemment la
même roche qu'au-dessus de la faille; quelques
diaclases fort inclinées parallèles à la ligne de
plus grande pente 4,20 361,20

49 Schiste psammitique zonaire; quelques diaclases;
texture un peu noduleuse. Vers 362 m., on passe
au grès ou psammite gris avec minces lits gréseux;
quelques minces intercalations de schiste à joints
gris terne 0,80 362,00

50 Assez brusquement, schiste psammitique altéré, gris,
un peu olivâtre, très tendre; teinte absolument
inusitée due probablement à altération, admirable
stratification; au choc, la roche donne un son sourd.
La roche, à aspect peu métamorphique, ressemble à
certains schistes du Secondaire; aucune trace de
fossiles. Vers 363m20, il y a une cassure, inclinée
fortement dans le même sens que les couches qui se
relèvent fortement contre la cassure en petite
queuwée; dans cette queuwée, les joints sont noircis
et glissés; en dessous, les mêmes schistes pâles re-
commencent, légèrement plus foncés; au bout de 0m50,
ils deviennent plus foncés et vers 364 m., le schiste
est devenu gris, un peu noirâtre, à aspect moins
altéré. Il y a une intercalation de 0m05 de psammite
brun foncé à joints noirs, charbonneux; en dessous,
schiste doux à cassure très conchoïdale; stérilité
absolue; la roche est très tendre, un peu lamellaire.3,00 365,00

51 D'après le sondeur, schiste. Pas d'échantillon 4,00 369,00

52 D'après le sondeur, grès. Pas d'échantillon 3,45 372,45

53 Quartzite gris pâle et quartzite blanc grenu. Trois
petits échantillons seulement. Grès de villerot 1,70 374,15

54 Pas d'échantillon (grès) 4,40 378,55

55 Quartzite gris zonaire avec minces zones pâles 2,20 380,75

56 Quartzite gris; très peu d'échantillons; lègére-
ment zonaire 2,70 383,45
57 On a ramené un peu de grosse grenaille de quartzite
gris à 389 m. 12,75 396,20

OBSERVATIONS AU MOYEN DU PHOTO-STRATAMETRE DENIS-FORAKY.

Prise de direction à 240m50 :
Direction : Nord 4 1/2? Ouest. Inclinaison à l'Est.
Prise de direction à 309m50 :
Direction : Nord 38 1/2? Est. Inclinaison à l'Est.
Prise de direction à 314 m :
Direction : Nord 1? Ouest. Inclinaison à l'Est.

PL.BAUDOUR 139E
R. Marlière

Annales de la Société géologique de Belgique, Liège, 1939,
t.LXIII, pp.B 70-71.

180(suite)

Sondage de la route de Tournai, à Hautrage (1938).

Situation : 40 mètres au Nord de la Grand'Route de Tournai; par rapport à l'église d'Hautrage, 70 mètres à l'Est, 260 mètres au Sud. Surface du sol : + 37m. Terrain houiller à -160,28m.

Exécution : Au trépan avec injection d'eau, jusqu'au terrain houiller.
Entreprise Foraky.

La série d'échantillons qui m'a été transmise n'est pas intelligible. Une seule chose paraît certaine : le sommet des argiles wealdiennes, à 105m. de profondeur.
La coupe levée par le sondeur semble devoir recevoir l'interprétation suivante:

Epaisseur: Base à:
Sables 5,00 5,00
Craie ?49,00 ?54,00
Craie de Maisières ? 2,00 ?56,00
Rabots ?12,00 ?68,00
Fortes-toises, dieves et tourtia ?37,00 105,00
Argiles wealdiennes 92,28 197,28
Terrain houiller atteint à 197,28m. (-160,28m.)
PL.BAUDOUR 139E
F.DEMANET

180 (suite)

Faune et Stratigraphie de l'étage Namurien de la Belgique.
Mémoires du Musée royal d'Histoire Naturelle. Bruxelles, 1941,
Mémoire N? 97, pp. 199-201.

Charbonnages du Hainaut à Hautrage, sondage de la chaussée de Tournai (1) à 40 m. au Nord de la chaussée. Houiller rencontré à 197m28 de l'assise de Chokier (grès de Villerot) à 374m15.

Nm2a.

1. Toit de passée à 200m25 = niveau T.
Faune: Lingula mytilloides Sowerby, Orbiculoidea missouriensis Shumard),
Productus (Productus) carbonarius De Koninck, Crurithyris urei (Fleming), Edmondia jacksoni Demanet, Amusium sp., Bellerophon anthracophilus Frech.

2. Schistes gris de 215 à 200 m. = niveau U.
Faune: Fenestella aff. polyporata Phillips, Lingula mytilloides
Sowerby, Orbiculoidea missouriensis (Shumard), Derbyia hindi Thomas,
Productus (Productus) carbonarius De Koninck, Punctospirifer Kentuckyen- sis (Shumard), Crurithyris urei Fleming; Edmondia Jacksoni Demanet,
Edmondia nebrascensis Geinitz, Nuculana sharmani Etheridge Nuculiopsis"
laevirostris (Portlock), Aviculopecten sp., Palaeolima sp. cf. Bucaniop- sis moravicus (Klebelsberg); Euphemus urei hindi Weir.; Bellerophon
anthracophilus Frech, Shansiella gemmulifera (Phillips), Coleolus sp.,
cf. Orthoceras asciculare Brown, Goniatite indét., Dithyrocaris tenuis- triatus Mac Coy.

3. Schiste et psammite de 238 à 244m75 = niveau V.
Faune: Rhombopora lepidodendroides Meek, Orbiculoidea missouriensis
(Shumard), Derbyia hindi Thomas, Schizophoria sp., Productus (Productus) carbonarius De Koninck, Productus (Dictyoclostus semireticulatus hermo- sanus Girty, Pugnax sp., Leiorhynchus sp., Grammatodon tenuistriatus (Meek et Worthen), Edmondia nebrascensis Geinitz, Edmondia arcuata Phillips, Edmondia jacksoni Demanet, Edmondia pentonensis Hind, Edmondia sulcata Phillips, Sanguinolites immaturus (Herrick), Sanguinolites
striato-granulatus Hind, Sanguinolites occidentalus Meek, Sanguinolites
interruptus Hind, Aviculopecten gentilis Sowerby, Aviculopecten dorlo- doti Delépine, Aviculopecten sp., Lithophaga carbonaria (Hind), Solemya
primaeva (Phillips), Aviculopecten carbonaria Demanet, Schizodus antiqus Hind, Cf. Pteronites peracutus Demanet, Pamaeolima retifera (Shumard),
Palaeolima boltoni, Demanet, Pseudamusium cf. anisotum (Phillips), Nuculana sharmani Etheridge, Nuculopsis gibbosa (Fleming), Bellerophon
anthracophilus Frech, Euphemus urei hindi Weir, Bucaniopsis moravicus
(Klebelsberg), Shansiella gemmulifera (Phillips), Murchisonia, nebras- censis Geinitz, Soleniscus (Machrochilina) prilogenius (Conrad), Nati- copsis sp., Coleolus carbonarius Demanet, Coleolus reticulatus Demanet,
cf. Orthoceras asciculare Brown, Goniatites indét.

4. Grès et schistes psammitiques de 281 à 287 m. = niveau W.

5. Calcaire à crinoïdes de 301 à 303 m. = niveau X.
Faune: cf. Schizophoria hudsoni George, Productus (Productus) carbona- rius De Koninck, Martinia, sp., Crurithyris urei (Fleming) Platyceras sp.

6. Toit de passée de 317 à 318 m. = niveau Y.
Faune: Rhipidoniella carbonaria (Swallow), Productus (Productus) carbo- narius De Koninck.
7. Veinette à 335m50 = niveau Z.

(1) STAINIER,X. 1909, p.537, fig. 5, p. 558.


PL.BAUDOUR 139E
A. DELMER

180 (suite)

Cfr. Professional Paper 1968 n? 3.

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