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139E0112.TXT

PL.BAUDOUR 139E


112 (VII)

Sondage du Moulin à Hautrage
exécuté pour la Société Anonyme des charbonnages du Hainaut,
par la Sociéte anonyme FORAKY de Bruxelles, d'après M. X.Stainier.
Travaux commencés et terminés en 1937.
Mode de creusement: à curage continu, au trépan puis à la couronne
Cote approximative de l'orifice: 31

NATURE DES TERRAINS Profondeurs
mètres
de à

Sable vert 0.00 16.50
Craie blanche 16.50 153.00
Craie de Maisières 153.00 160.00
Rabots 160.00 166.00
Fortes-toises 166.00 189.00
Dièves 189.00 193.00
Meules 193.00 251.00

à partir de 251m.: Terrain houiller.


X.STAINIER

Bulletin de la Société belge de Géologie,etc.
Bruxelles,1938,tome 48,fasc.3,pp.508-519.

Il a éta pratiqué, comme les autres, par la firma foraky de Bruxelles et nous ne donnerons que la coupe du Houiller foré à la couronne à grenaille d'acier. Il était situé près de l'ancien moulin d'Hautrage, à 20m. à l'Est du ruisseau du moulin. Coordonnées par rapport à l'église d'Hautrate : Longitude ouest = 260m.; latitude sud = 860m. Altitude : 31m. d'après la carte de l'Etat-Major.

Nos Description Epaiss. Base à

Asside d'Andenne

HOUILLER à 251m35.

1-2. Battage presque entièrement au trépan. Schiste gris,
doux, très pâle, altéré, probablement très fissuré
car on ne ramène que des morceaux.
Aucune allure visible 5,80 257,15

3. Battage au trépan. Pas d'échantillon 12,85 270,00

4. Même roche qu'au no 8. Diaclase très inclinée,
ondulant. La roche devient zonaire, psammitique,
tendre. A 270m60, Lingula mytiloïdes. Empreinte
végétale. Vers 271m., le schiste devient à cassure
conchoïdale, légèrement plus foncé. A partir de
271m50, la roche devient très zonaire, psammitique,
absolument stérile. Une diaclase inclinée
perpendiculairement à la pente des couches. 16? à
18?. De 272m30 à 273m., on traverse une zone dérengée
par de nombreuses diaclases, très inclinées,
peut-être même y a-t-il de petites failles. En
dessous, schiste plus doux, toujours très altéré,
pâle. Vers 274m30, un passage grossier, psammitique
avec texture de mur avec des feuilles de sigillaire.
En dessous, même schiste gris, doux, zonaire, avec
une Anthracomya. La roche devient plus noire
graduellement. Encore assez bien de diaclases,
quelques lits grossiers. A 276m50 quyelques végétaux
hachés. A 276m60, la roche devient très sidéritifère,
compacte, psammitique; toujours des diaclases, puis
la roche devient schisteuse. A 277m40, lit un peu
broyé par des diaclases peu inclinées, la roche est
légèrement plus foncée, traces de vers. A 278m.,
quelques bancs plus foncés, avec lit de sidérose,
le schiste devient de plus en plus doux, feuilleté.
Cassure un peu conchoïdale, traces de fossiles.
Un petit nodule de pyrite. Pente 18? 8,40 278,40

PASSEE.

5. Brusquement, cassure dirigée perpendiculairement aux
states et inclinant de 50? mettant en contact du
schiste noir-gris, doux (toit), avec dfu mur
psammitique compact avec Stigmaria, assez
sidéritifère. La faille n'a aucune importance, comme
le montre le croquis (fig. 1) suivant indiquant que
la faille est un simple glissement dans le toit. Plus
bas encore, un Stigmaria flotté, n'ayant d'appendices
attachés que dans le joint de stratification. Une
coupe perpendiculaire ne montre pas d'appendices
transversaux 0,60 279,00

6. Psammite brunâtre altéré, friable, quelques lits avec
radicelles transversales, cloyats de mur, puis on
revoit du mur plus schisteux, une radicelle
bifurquée, la roche devient psammitique et les
radicelles diminuent rapidement en nombre. Le
psammite devient zonaire : yeux 2,00 281,00

7. Schiste psammitique plus foncé, zonaire, mais encore
altéré. A 281m20, un joint de stratification broyé.
Vers 281m60, empreinte charbonneuse, quelques joints
de stratification luisants, petits nodules de pyrite,
quelques joints de stratification glissés. A partir
de 284m50, la roche devient un peu plus psammitique
et un peu moins altérée, joints de stratification
glissés. A 286m., Lingula mytiloïdes. A 286m50, un
petit passage de brèche de faille inclinée à 80?
dirigé perpendiculairement à la stratification.
Lit de sidérose 6,00 287,00

8. Schiste gris-nour, plus ferme, moins altéré, un peu
psammitique. Incl. 20?. Diaclase oblique. A 291m50,
un débris de Goniatites ? Une algue en pyrite terne,
un débris de crustacé ? La rayure devient un peu plus
foncée. A 292m., un morceau de Productus, un morceau
de Goniatites 5,00 292,00

9. Grès calcareux, gris bleuté, débris de fossiles 0,30 292,30

10. Schiste gris un peu bleuâtre, fines paillettes de
mica, empreintes de pyrite terne, Nucula, Bellerophon,
morceau de nautiloïde. A partir de 293m., la roche
devient plus grise et plus pâle, diaclase,
Bellerophon, Ambocoetia, Nucula, Reticuloceras
reticulatum, petits nodules de pyrite terne. Lingula
Mytiloïdes. Débris de goniatite (Anthracoceras ?)
Dimorphoceras ? Sidérose. A partir de 296m50, on ne
ramène plus que des morceaux triturés par des nodules
de sidérose dans la même roche fissurée. Chonetes
laguessignus, Bellerophon, Martinia glabra, tige de
crinoïde. Lits de sidérose. Quelques végétaux
flottés, pyritisés 5,30 297,60

VEINETTE 0,05 297,65

11. Mur psammitique, tendre, altéré, brunâtre, pâle,
bondé de radicelles hachées. Stigmaria sans
appendices. En descendant, le caractère de mur
s'accentue. On voit apparaître des Stigmaria avec
appendices. Le mur devient gréseux vers 298m. 0,35 298,00

12 Grès gris pâle à grain extrêmement fin et très dur 0,40 298,40

13. Schiste gris, très doux, sidéritifère. Pente : 20?.
A 299m50, un Stigmaria avec ses appendices au beau
milieu du schiste. Nodules de sidérose irréguliers.
En dessous, le schiste devient psammitique, un peu
zonaire. Bancs plus psammitiques par places.
Beaucoup de diaclases. Puis, bancs gréseux par
places. Quelques joints de strtification glissés 8,10 306,50

14. Schistes psammitique, très pyriteux, un peu zonaire
au début. Puis, toujours zonaire. Passant au schiste
doux par places. Cassures un peu conchoïdale. Plus
bas, schiste finement pailleté, psammitique. Quelques
débris végétaux. A 311m., le schiste devient plus
doux et les fossiles apparaissent. Bellerophon,
Productus. diaclase très inclinée. A 313m50, grande
Lingula 7,50 314,00

15. Mur psammitique gris, scvhisteux, avec grandes
radicelles et cloyats, adhérant tu toit. Nombreuses
radicelles dans tous les sens. A 316m., sur 0m40, mur
schisteux, broyé sur place et sillonné de grandes
crevasses remplies de brèche de faille de la même
roche. Au delà, le mur continue. Grandes radicelles
peu nombreuses 4,75 318,75

16. Schiste psammitique zonaire. Productus. Colonne de
crinoïde. Anthracomya ? Productus carbonarius. Débris
de Goniatites indéterminable 0,75 319,50

17. Schiste calcareux avec nodules de calcaire et
fossiles à test conservé. Productus. Nombreuses
diaclases. Débris d'Aviculopecten. Morceau d'Edmondia.
Niveau très fossilifère. Bancs calcaires. Vers 320m.,
un banc de calcaire à crinoïdes 0,50 320,00

18. Calcaire siliceux gris, à veines blanches sans
fossiles. diaclases cristallines 0,60 320,60

19. Schiste psammitique. productus à test conservé très
abondants. edmondia nebracensis. Myalina compressa.
A 321m., un nouvel et très bel Edmondia nebracensis.
Après 321m., niveau très fossilifère dans du schiste
calcareux par places. A la base, schiste psammitique
noir avec fossiles pyritisés. Rayure brune 1,05 320,65

VEINETTE 0,40 322,05

20. Mur psammitique gris typique. Stigmaria avec
appendices. très belles cicatrices d'insertion.
Le mur devient très psammitique. Cloyats. Diaclases.
A partir de 323m40, psammite zonaire. Diaclase
verticale. A partir de 324m05, le mur devient
schisteux. Quelques lits broyés sur place. On passe
graduellement à du schiste très doux, très gras, un
peu zonaire, avec quelques radicelles. A 326m., géode
terreuse 3,95 396,00

21. Schiste un peu psammitique, zonaire. Nombreuses
diaclases. Roche stérile. tiges de Spenopteris.
Joints avec végétaux hachés. Plantes charbonneuses
mal conservées. Pente : 18?. A partir de 327m50,
passe au psammite zonaire avec quelques végétaux 6,00 332,00

22. Schiste gris, doux. Cassure conchoïdale. Rayure
blanche. Nombreux yeux, petits. Diaclases remplies
de calcite. Nodules de pyrite de forme bizarre. Vers
333m., le schiste devient extrêmement doux, très
feuilleté, à rayure brunâtre. Traces d'annélides,
algues pyritisées. Débris de lingules. Plus bas, la
roche devient moins noire. Pyrite cristalline.
Nodules de sidérose. A 334m., tige de Sphenopteris.
Lepidophyllum lanceolatum 4,00 336,00

23. Schiste psammitique zonaire, passant au psammite
zonaire, végétaux hachés, quelques diaclases presque
verticales. A 340m30, terrain extrêmement fracturé,
plus tendre, plus schisteux; la roche est sillonnée
d'une infinité de petites cassures; on est au
voisinage d'une petite faille normale dont les
échantillons ne permettent pas de déterminer l'allure.
Perte de carotte de 0m70 à la base 5,00 341,00

24. Brusquement, grès psammitique gris, paraissant presque
horizontal ou peu incliné, avec lits très quartzeux.
A la base de la carotte, quelques centimètres de
schistes psammitiques noir-brun; inclinaison 3? à 4?;
joints foncés à rayure brune. Perte de carotte de 2m. 2,15 343,15

25. Schiste psammitique gris, zonaire, avec lits de
schistes doux, à cassure conchoïdale; au sommet,
nombreuses diaclases. Végétaux hachés. L'inclinaison
augmente : 18?. Le terrain devient beaucoup plus
régulier. On passe graduellement au schiste doux à
cassure conchoïdale. Les joints de stratification
commencement à être polis; la pente diminue 3,15 346,30

26. Schiste psammitique gris, passant brusquement à la
brèche de faille à allure indiscernable et, au delà,
même roche. En dessous, les inclinaison sont très
faibles. Nombreuses diaclases. Vers 347m50, le terrain
se régularise; schiste gris, doux. Incl. 15?. Les
diaclases sont inclinées en sens inverse de la
stratification; quelques empreintes en pyrite terne;
lit de sidérose calcareux. Vers 349m50, diaclases
inclinées ,dans le même sens que la stratification,
le schiste devient plus doux, plus noir, avec nodules
de sidérose brune; quelques joints de stratification
polis et écrasés; vers 350m40, on voit apparaître
quelques lits psammitiques. On passe de nouveau au
schiste doux à cassure conchoïdale, régulier;
inclinaison faible (vers 351m.) 4,70 351,00

27. Schiste psammitique zonaire, à joints foncés et
micacés. Incl. 5?. Végétaux hachés, assez bien de
pertes de carottes; la roche devient noduleuse par
places. Il y a 2m. de perte de carottes. Par places,
zones de psammite schisteux noir: A 356m80, une
cassure 5,80 356,80

28. Schiste noir, doux, extrêmement fracturé. Il n'y a
que 0m60 d'échantillon sur 3m80 de forés; le schiste
devient un peu psammitique. Incl. 20?. Vers 360m.,
le schiste devient plus dur, plus gris. Incl. 20?
(à partir de 360m60) 3,80 360,60

29. Schiste gris, doux, à cassure, conchoïdale, plus
régulier; 50% de perte de carotte. Pas places,
quelques joints de stratification polis, écrasés.
A partir de 372m70, proportion normale de carottes.
Le schiste devient plus fin. Minces lits parallèles
à la stratification et complétement écrasés; broyage
sur place; lits de sidérose. Joints de glissement
nombreux, peu inclinés. A partir de 364m65, il n'y a
plus que 25% de carottes; schiste doux, fin.
Empreintes de pyrite terne. Fossiles pyritisés peu
déterminables. A partir de 366m., le schiste devient
plus dur, plus psammitique; quelques diaclases
perpendiculaires à la direction. Lits de sidérose 5,40 366,00

30. Schiste psammitique zonaire, avec intercalation de
schiste gris, doux, à cassure conchoïdale. Incl. 22?.
A partir de 368m50, on passe à du schiste doux
extrêmement fracturé. Innombrables cassures avec
quelques lits à stratification régulière. A partir
de 369m55, le terrain se régularise un peu; encore
une perte de carotte. Un débris de Nautile (?).
La roche est tellement laminée qu'on ne peut rien y
trouver; un mince lit de calcaire à crinoïde, de
couleur blonde 6,00 372,00

31. Calcaire à crinoïde pyritifère 0,20 372,20

32. Schiste psammitique gris, dur; fossiles à test
conservé. la roche devient friable, avec quelques
crinoÏDES 2PARS. On passe à une roche à aspect
scoriacé, friable, presque sans stratification;
traces de fossiles; (crinoïdes); 50% de carottes 0,75 372,95

33. Psammite gris, fracturé, passant au grès gris, à
grain fin; 0m50 de carotte sur 3m25. A partir de
375m20, perte de carotte: 50%. Schiste psammitique
zonaire. Incl. 20? (à partir de 377m15) 4,20 377,15

34. Psammite gris, schisteux par places, 1/5 seulement
de carottes. A partir de 377m15, 50% de carotte dans
des schistes psammitiques zonaires; encore des
diaclases perpendiculaires à l'inclinaison. Roche
très fracturée, comme au voisinage d'une faille
normale 10,65 387,80

35. Un banc de calcaire sidéritifère avec rares
crinoïdes et de nombreuses sections de fossiles à
test conservé (lumachelle) 0,15 387,95

Pas de carotte 5,05 393,00

36. A 393m., grès gris à grain très fin 5,90 398,90

37. VEINETTE. Charbon : 0m20. Faux-mur : 0m60 0,80 399,70

38. Mur noir schisteux, avec radicelles noires. le mur
est pourri. Brusquement, mur ferme avec larges
radicelles 1,20 400,90

39. Schiste gris avec cloyats et radicelles, passant
brusquement à la brèche de faille interstratifiée,
épaisse de 0m30 4,10 405,00

40. En dessous, schiste psammitique zonaire. Inclinaison
26? 0,35 405,35

50. Schiste psammitique noir ou gris, zonaire, quelques
lits broyés. Incl. 12?. Jusqu'à 409m35, 30% de
carottes dans une roche identique, régulière, une
diaclase perpendiculaire à la direction. De 409m35 à
412m70, 1m. de carottes dans du schiste plus doux à
cassure conchoïdale. Incl. 15?. 17? et 26?. D'après
l'état des échantillons, il paraît certain que les
pertes de carottes ne sont pas dues au dérangement
des terrains, mais au forage lui-même. On n'a pas eu
probablement le toit de la veinette 7,55 412,90

51. VEINETTE 0,25 413,15

52. Schiste psammitique noir intense, à rayure brune;
quelques lits psammitiques, plus durs; glissement
avec pholérite (quelques centimètres d'échantillons) 2,50 415,75

53. VEINETTE 0,10 415,85

Pas de carotte 16,10 431,95

54. Quelques centimètres, pour 1m10 foré, jusqu'à 433m10.
Schiste ampélitique noir intense, mat, zonaire, lits
de sidérose calcareuse paraissant horizontaux. De
433m05 à 434m60, 0m30 de carotte. Même roche, à
aspect encore plus ampélitique, trace vague de
Posidoniella. Nombreuses diaclases. De 434m60 à
435m90, quelques centimètres de carottes. Même roche.
Incl. 5?. Puis, quelques petits morceaux 3,95 435,90

55. Schiste doux, à cassure conchoïdale, noir intense,
avec quelques zones ampélitiques. Débris de coquilles.
De 438m., à 439m70, 50% d'échantillons. De 439m70 à
441m70, remplissage de faille. Débris de la même roche
empâtés dans de l'argile. De 441m70 à 444m20, 0m50
d'échantillon. Schiste noir, dur et dense, à rayure
brune, régulier. Incl. 26? 2,10 438,00

56. Schiste assez tendre, très pyriteux, gris foncé.
Incl. 25?. Joints de glissement peu inclinés, en
sens opposé de la stratification. roche très
pyriteuse. Cassure parallélipipédique 6,70 444 70

57. Remplissage de faille. Argile bistrée, happant à la
langue, grumeleuse par places. De 447m92 à 448m.,
petits débris de schiste 3,28 447,98

58. Pas d'échantillon 6,82 454,80

ASSISE DE CHOKIER.

59. Grès de Villerot. Quartzite gris, à éclat vitreux,
cassure conchoïdale, avec zones plus pâles. A 454m80,
inclinaison presque nulle. a 455m40, même roche, avec
joints un peu ampélitiques. Inclinaison un peu plus
forte, difficile à déterminer. A 456m10, grès
gris-noir à grain très fin. A 458m67, quartzite gris
pâle, à grain fin, avec zones blanchâtres. a 459m10,
quartzite gris, à cassure conchoïdale. A 460m.,
quartzite bistre, à cassure largement conchoïdale;
grain extrêmement fin. A 462m80, idem, plus foncé.
A 465m., quartzite gris, à grain très fin, zoné de
blanc. A 468m69, quartzite noir, phtannitique,
zonaire. A 472m., idem. A 474m., phtanite noir, à
cassure conchoïdale. a 477m., idem. A 480m., phtanite
noir à joints ampélitiques 25,20 480,00

60. Ampélite noir intense, un peu zonaire, assez
fracturée, paraissant très peu inclinée, rayure
brune. diaclase verticale. A 488m70, quelques zones
sidéritifiées. Quelques centimètres plus bas (489m.),
un banc interstratifié d'une dizaine de centimètres;
brèche de faille ampélitique. En dessous, la même
ampélite recommence. Inclinaison extrêmement faible.
Terrains réguliers à partir de 491m. Quelques
diaclases. A 491m20, une lingule minuscule. Débris
d'Archeocalamites. A 493m55, un joint de
stratification avec débris charbonneux et glissé,
diaclases assez nombreuses. Lits très pailletés.
A 496m30, 0m15 de carotte. A 496m50, un débris de
fossile, algues pyritisées indéterminables. Cassure
parallélipipédique 17,55 497,55

61. Schiste noir ampélitique avec lits escailleux,
laminés, intercalés. A 498m., minces lits de calcaire
argileux avec débris de fossiles à test conservé.
Petits débris végétaux. A partir de 498m., même
roche, mais plus régulière, un peu calcareuse. Encore
des lits laminés. Inclinaison nulle 1,80 499,35

62. Ampélite calcareuse, un peu psammitique, sonore, très
régulière. Quelques rares diaclases. Végétaux hachés.
Teinte noir mat. Incl. 6?. A 499m33, petit lit de
calcaire zonaire. Au voisinage, calcaire schisteux et
ampélite calcareuse zonaire. Algues pyritisées. Roche
assez pailletée. Vers 504m80, un banc interstratifié,
Failleux, à aspect de brèche de faille. Vers 503m50,
même banc. En dessous, idem; puis, de l'ampélite un
peu calcareuse, à clivages parallélipipédiques.
Débris végétaux indéterminables. A 504m., les
terrains se régularisent 4,65 504,00

63. Psammite noir avec végétaux charbonneus, très
calcareux. Inclinaison nulle. Un débris de coquille à
504m70 1,00 505,00

64. Schiste noir, doux, débris végétaux. Incl. 0?.
Quelques bancs très calcareux à 505m60 0,60 505,60

65. Sur 3m28, 0m45 de carotte. Quartzite calcareux, gris,
zonaire; quelques diaclases verticales, remplies de
calcite 3,28 508,88

66. Psammite noir, zonaire, avec quelques diaclases fort
inclinées; débris végétaux; 50% de carotte 0,82 509,70

67. Schiste noir, luisant. Nodules bizarres de pyrite.
Glissments obliques. En dessous, schiste noir
ampélitique horizontal avec nodules de pyrite; tige
de Sphenopteris. A 512m30, un banc de 0m05 de phtanite
noir avec veines de calcite. En dessous, ampélite
noire, assez laminée, horizontale. A partir de 513m.,
nombreuses diaclases. Vers 513m50, quelques petits
bancs de phtanite calcareus, noduleux. A 514m68,
nodules de calcaire silice'ux, sidéritifère. Vers
517m35, un lit de phtanite calcareux. De 517m35 à
518m55, un petit échantillon de schiste laminé. De
518m55 à 520m30, remplissage de faille, argile
schisteuse grise. En dessous, ampélite assez laminée
par places. A 520m60. Un banc de calcaire siliceux et
sidéritifère; diaclases obliques, petits nodules de
pyrite. Vers 522m30, écailles de poissons. Vers
523m45, quelques petits bancs de calcaire
sidéritifère, noir. Empreintes végétales frustes 18,90 528,60

Echantillons de reforage de 492m50 à 527m.

68. A 492m70, Posidoniella. A 493m50, Goniatites. Quelques
bancs calcreux vers 494m. A 499m60, bancs de calcaire
sidéritifère avec veines de calcite;nodules de pyrite.
Inclinaison de 5? à 6?. Vers 504m., calcaire zonaire.
A 508m47, banc de calcaire avec fossiles à test
conservé. a 510m., Posidoniella à test conservé. A
511m., quelques minces bancs de phtanite. A 512m40,
nombreuses Posidoniella, mais mal conservées.
A 515m40, banc calcareux. A partir de 519m75, schiste
noir luisant. A 521m., un lit écrasé, interstratifié.
A 526m., banc de calcaire siliceux. Débris végétaux,
puis calcaire schisteux noir, mat (fin du reforage).

VISEEN (V2c).

69. A 528m60, banc calcareux avec diaclases
parallèlipipédiques. A 529m40, petit banc de calcaire
noduleux, puis un opetit banc de calcaire siliceux.
A 530m., lit lenticulaire de calcaire veiné. A 537m.,
très belle Posidoniella. Vers 544m., un banc de
calcaire gris, à cassure conchoïdale. A 558m.,
incl. 18?. Assez bien de bancs calcareux à cassure
conchoïdale. 560m., calcaire gris, siliceux, à
cassure conchoïdale. A 560m71, ampélite noire, avec
des bancs calcareux qui deviennent de plus en plus
abondants et l'on entre dans du calcaire noir,
siliceux. A 562m., on passe à du calschiste. A 562m20,
de nouveau l'ampélitye noire, tendre, très calcareuse 35,40 564,00

70. Ampélite noire ne réagissant pas à l'acide 0,48 564,48

71. Calcaire noir à veines blanches, traces de fossiles,
Posidoniella et Goniatites vers 565m20. A 568m., il
est encore très calcaire. A 568m50, un banc de 0m15
de calcaire brunâtre avec veine de calcite 5,52 570,00

72. Schiste noir doux, avec nodules de pyrite 0,25 570,25

73. Schiste doux dérangé par des cassures. Vers 570m20,
argile bistre interstratifiée. En dessous, de
l'ampélite noire, peu calcareuse jusqu'à 571m.
En dessous de 571m., calcaire très schisteux 1,75 572,00

Pas d'échantillon 4,52 576,52

74. Schiste noir intense, ampélitique, pyriteux. Les
roches redeviennent calcareuses, mais très schisteuses
vers 579m 3,48 580,00

75. Calcaire noir, schisteux, avec petits veines blanches.
Par places, des lits schisteux qui ne réasissent pas
à l'acide. Ces roches ont un peu le facies du calcaire
de Thiméon 13,00 593,00

76. Un mince lit de phtanite. Quelques petits bancs de
Phtanite noir et un banc de chert gris pâle. En
dessous, encore quelques bancs schisteus alternant
avec des bancs calcareux. Quelques bancs siliceux vers
597m62. A la profondeur de 595m20, on a traversé une
fissure à allkure inconnue, épaisse d'au moins 0m15,
remplie d'une maitère bitumineuse, molle et plastique.
Nous en parlerons plus longuement dans
l'interprétation des sondages 8,40 601,40

Fin.



R.MARLIERE

Annales de la Société géologique de Belgique,Liège,1939,t.LXIII,pp.B69

Sondage du Mloulin, à Hautrage (I) (1936)

(I) M.X.Stainier à publié les coupes du terrain houiller aux 3 sondages
d'Hautrage (1936-1938), voir Bull.Soc.belge de Géol., de Pal. et
d'Hydrologie, t.XLVIII, pp.508-566 (1938).

Situation: Par rapport à l'église d'Hautrage, 260 mètres à l'Ouest, 860 mètres au Sud, soit 20 mètres à l'Est du Ruisseau du moulin.
Surface du sol: +31m. Terrain houiller: +220 mètres.
Exécution: Au trépan, avec injection d'eau, jusqu'au terrain houiller.
Entreprise Foraky.

Quand j'ai demandé les échantillons remontés par l'injection d'eau, ils avaient été jetés. En réunissant les renseignements fournis par le sondeur et les observations que j'ai faites au cours de visites sur place, on peut ainsi reconstituer la coupe des morts-terrains:

Epaisseur Base à

Sables verts (en partie, d'âge landénien) 16,50 16,50
Craie blanche 138,50 155,00
Craie de Maisières 4,00 159,00
Rabots 5,00 164,00
Fortes toises, dièves et tourtia 28,00 192,00
Meule 59,00 251,00
Terrain houiller atteint à 251 mètres (cote -220m)

D'après ce que nous savons, grâce aux sondages antérieurs, l'absence du
Wealdien est possible et l'épaisseur attribuée à la Meule est vraisembla-ble.


F.DEMANET

Faune et Stratigraphie de l'étage Namurien de la Belgique.
Mémoires du usée royal d'Histoire Naturelle de Belgique.
Bruxelles,1941, Mémoire No 97,p.202.

Sondage du moulin (ancien moulin d'Hautrage) à 20m. à l'Est du ruisseau (1)

(1) STAINIER? X, 1939, p.508,fig.5,p.558.

Houiller rencontré à 251m35. Assise de chokier (grès de villerot) à 545m80.

Nm2a.

1. Toit de passée à 278m40 = niveau T.
Faune: Lingula mytilloides Sowerby, Edmondia arcuate (Phillips).

2. Schiste et grès calcareux de 291m00 à 294m00 = U.
Faune: Productus (Productus) carbonarius De Koninck, Crurithyris urei (Fleming), Edmondia nebrascensis Geinitz, Lemipecten semicostatus
(Port-lock), Pteronites peracutus Demanet, Bucaniopsis moravicus (Klebelsberg), Bellerophon sp., Murchisonia nebrascensis Geinitz,
Coleolus carbonarius Demanet, Reticuloceras reticulatum (Phillips).

3. Schiste calcareux de 318m75 à 321m50 = niveau V.

Faune: Crinoïdes, Rhombopora lepododendroides Meek, Productus
(Productus) carbonarius De Koninck, Edmondia nebrascensis Geinitz,
Edmondia arcuata, Phillips, Edmondia jacksoni Demanet, Pteronites
peracutus Demanet, "Nuculopsis" laevirostris (Portlock),
Sanguinolites occidentalis Meek et Hayden, Sanguinolites
striato-granulatus Hind, Grammatodon tenuistriatus (Meek et Worthen),
Aviculopecten dorlodoti Deléphine, Lemipecten semicostatus
(Portlock), Palaeolima retifera (Shumard), Lithophaga carbonaria
(Hind), streptacis sp., Bucaniopsis moravicus (Klebelsberg),
Naticopsis sp., Murchisonia nebrascensis Geinitz, Coleolus carbonarius
Demanet, coleolus reticulatus Demanet.

4. Psammite et grès à 324. = niveau W.

5. Calcaire crinoïdique à 372m. = niveau X.

Faune: Punctosporifer kentuckyensis (Shumard), Rhombopora
lepidoden-droides Meek, cf.Semenewia sp.

6. Veinette à 398m. = niveau Y.

7. Veinette à 415m. = niveau z.


A.DELMER

Cfr. Professional paper, 1968 no 3.




Feuille : 139E - BAUDOUR - 452
secteur :
numéro :
code : 139E0000 - 4520000
X :
Y :
Z :
commune :
auteur :
références :



date :
roche :
formation :
localisation :

nature :

description :

112 - suite - A. DELMER

DELMER, A., 1968. La zone de Beeringen et le Namurien dans le comble Nord du couchant de Mons. Professional Paper, 1968/3.

La planche synthétique, objet de cette note, n'aurait pas quitté ses cartons si j'avais gardé l'espoir de pouvoir en compléter les lacunes par une coupe continue nouvelle. Néanmoins, ce tableau rendra quelque service; il compare toutes les coupes connues
pour avoir traversé sur quelque épaisseur la zone de Beeringen, partie inférieure du Westphalien A et le Namurien du Comble Nord, situés entre la frontière française et le méridien de Mons.

Du travail de M. J. CHALARD, consacré à la description de ces formations dans le Pas-de-Calais et le Nord de la France, on retiendra la planche synthétique, premier volet du triptique dont notre planche II serait le panneau central, tandis qu'un travail
ultérieur consacré aux districts du Centre et de Charleroi fera voir l'évolution de ces formations vers l'Est.

Je modifie la limite supérieure généralement admise de la zone de Beeringen. Le niveau marin dit de la Passée de Laure ou de Gros-Pierre ou encore de Wasserfall n'a pas été repéré à travers le bassin par son faciès. Nous en donnons les positions qui
paraissent mieux en accord avec les critères géométriques et lithologiques.

Les niveaux repères sont signalés conventionnellement sur la fig. 2. La fig.1 situe la position géographique des coupes étudiées.

Pour chacune des coupes représentées, le lecteur trouvera ci-dessous la bibliographie complète et, si besoin en est, un commentaire. Déjà, en 1932, X. STAINIER avait rassemblé en un album toutes les coupes qui, dans nos bassins houillers méridionaux,
avaient pénétré dans ce Houiller inférieur. La réduction des coupes en stampe normale est tellement approximative et les déterminations paléontologiques sont si sommaires qu'on ne peut malheureusement se fier à ce travail. D'autre part, le mode de
représentation interdit toute comparaison.


Bibliographie

X., XI., XII.- SONDAGES d'HAUTRAGE.

Sondage du MOULIN. Pl. 139 E n° 112.
Sondage de la CHAUSSEE de TOURNAI Pl. 139 E n° 180.
Sondage d'HAUTRAGE-CENTRE Pl. 139 E n° 182.

Bibliographie

STAINIER, X., 1939. Charbonnages d'Hautrage. Coupe des trois sondages d'Hautrage. Bulletin de la Société belge de Géologie, XLVIII: 508-566.
DEMANET, F., 1941. Faune et Stratigraphie de l'étage Namurien de la Belgique. Mémoires du Musée royal d'Histoire naturelle de Belgique, 97.
CONIL, R., 1959. Recherches stratigraphiques sur les terrains dinantiens dans le bord nord du Bassin de Namur (Région s'étendant de la Dendre à l'Orneau). Mémoires in 4° de la Classe des Sciences de l'Académie Royale de Belgique, tome XIV,/5, p. 96.
BOUCKAERT, J., & DELMER, A., 1959. Contribution à l'étude de l'Assise de Chokier dans la bordure septentrionale du bassin de Namur. Bulletin de la Société belge de Géologie, LXVIII: 404-409.
van LECKWIJCK, W., 1964. Le Namurien en Belgique et dans les régions limitrophes. Mémoires in 4° de la Classe des Sciences de l'Académie Royale de Belgique, XVI/2, p.23.

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