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139E0111.TXT

PL.BAUDOUR 139E
J.DELECOURT

111 (VIII)

Sondage des Pachis Coucou à Tertre.
Coupe du puits d'alimentation d'après M.J.Delecourt, Ingénieur.

0.00 à 0.50 - Limon sableux brun
0.50 à 2.00 - Limon sableux rouge avec entrebancs de sable
gris
2.00 à 5.00 - Limon sableux jaune-gris
5.00 à 11.00 - Sable vert très mouvant
11.00 à 12.00 - Sable vert-foncé avec débris de végétaux Pleistocène
12.00 à 13.00 - Sable vert argileux cohérent
13.00 à 15.00 - Sable vert très mouvant
15.00 à 15.00 - Gravier à gros éléments de silex phtanites,
grès tertiaires et de craie blanche

15.50 à 20.00 - Sable glauconifère très argileux, cohérent
à l'état sec Landénien
20.00 à 20.50 - Cailloux très bien roulés de silex noirs
et de verdis
20.50 à 27.00 - Craie brune, phosphatée avec gros silex


Coupe des puits du siége de Tertre des Charbonnages du Hainaut
(d'après les documents du charbonnage).

Puits no 3

Creusé par congélation jusqu'à la profondeur de 33m50.
Creusement commencé le 5 janvier 1931.

Sable jaune argileux de 0.00 à ± 2.50
Sable jaune argileux très fin 2.50 6.00 Sable vert, très fin 6.00 à 9.00
Sable jaune, calcarifère 9.00 à 12.00
Tourbe (0.10) vers 14m.
Gravier (galets de silex et de phtanite) 14.00 à 16.00
Sable argileux, très cohérents très fossilifère
(21m.), avec gravier à la base, contact incliné 16.00 à 21.50-22.50
Craie grise de Ciply 22.50 à 31.00
Craie blanche tendre avec rognons de silex noir
craie blanche tendre, traçante (assise de Nouvelles) 31.00 à 78- 79m
Craie d'Obourg moins blanche, légèrement plus dure 78-79 à 108-109m

Craie de Trivières grise, compacte, avec nombrfeuses
faces gris-noirâtre, sans silex, mais avec nombreuses
concrétions pyriteuses 108-109 à 179m00m.

Craie de Saint-Vaast 179.00 à 235.00m.

Craie de Maisières 235.00 à 239.00m.

RABOTS (craie grossière, légèrement verdâtre à
l'état humide, enrobant des cailloux de silex noir
ou brun foncé, parfois caverneux et enrobant de la
craie grossière dans leus masse) 239.00 à 245.60m.

FORTES-TOISES. (Marne gris bleu avec concrétions
siliceuses 245.60 à 257.60m.

DIEVES. (Marnes blanches) 257.60 à 561.00m.

TOURTIA 261.00 à 264.60m.

MEULE 264.60 à 266.20m.

Houiller (Veines inclinées à 32?). spis 266m20.

VENUES D'EAU à 33m. : 300 l./heure
à 40m. : 600 l./heure
à 43m. : 1100 l./heure
à 52m. : 1600 l./heure
à 56m. : 2500 l./heure
Après 1er betonnage : 1400 l./heure.
injecté 52T. de ciment
venue réduite à 200 l./heure
à 72m. : 1010 l./heure
à 87m. : 2700 l./heure
injecté 126 T.ciment:
venue d'eau réduite à 625 l./heure
à 88m. : 800 l./heure
à 96m. : 1700 l./heure
à 103m. : 2200 l./heure
à 109m. : 3100 l./heure
à 116m. : 3100 l./heure
à 120m. : 3100 l./heure

Craie imperméable à partir de 109m.
Injecté
venue réduite à 1050 m./heure.
jusqu'au niveau de 240m : 1050 à 1100 l./heure.
de 241m : 1000 l./heure.

PUITS 3-bis

Creusement commencé le 30 mars 1931.

Sable jaune, argileux 0.00 à 2.50
Sable jaune, argileux très fin 2.50 à 7.00
Sable vert, très fin 7.00 à 9.50
Sable jaune, calcarifère, très fin 9.50 à 14.00

morceaux de silex
Gravier morceaux de craie 14.00 à 15.00
morceaux de phtanite

Sable argileux, dur, cohérent 15.00 à 19.00
Gravier: galets roulés 19.00 à 20.00
Craie blanche, tendre 20.00 à 74.00
Craie d'Obourg moins blanche 74.00 à 102.00
Craie de Trivières sans silex 102.00 à 192.00
Craie de St.Vaast 192.00 à 225.00
Craie de Maisières 225.00 à 238.50
Fortes-Toises 238.50 à 250.50
Tourtia 255.60 à 256.50?
Meule 256.50 à 259.00?
Roc 259.00 à 260.00?
Terrain houiller

Venues d'eau : à 40m. : 190 l./heure
à 43m. : 600 l./heure
à 55m. : 1500 l./heure
à 65m. : 2100 l./heure
à 71m. : 2770 l./heure
à 73m. : 3000 l./heure
à 75m. : 4200 l./heure
à 80m. : 4680 l./heure

Injecté 72 T.
venue réduite à 1050 l./heure.


R.LEGRAND

Puits tubé no 4
exécuté à TERTRE,
pour les charbonnages du Hainaut,
à Hautrage Siège de Tertre,
par la firme DELECOURT? de WASMES.
Repérage topographique d'après plan communiqué à E.VERDIN,
le 11.8.1954.
Echantillons recueillis par l'entrepreneur.
mode de creusement : à sec.
Cote approximative du sol naturel : 29.

No d'ordre NATURE DES TERRAINS Profondeurs m.

1 Sable grossier, avec débris de grès tertiaires,
argileux 2.00
2-3-4 Idem 3.00 5.00
5 Sable fin, aggloméré, glauconifère, vert clair 6.00
6-7 Idem 7.00 8.00
8 Tuffeau gréseux, bleuté 9.00
9 Argile sableuse glauconieuse, vert foncé 10.00
10-11-12 Idem 11.00 13.00
13 Idem, mélangée de craie et de cailloux de silex 14.00
14 Craie résiduaire, gris sale 15.00
15 Idem 16.00
16 Craie compacte avec rares petits débris de silex 17.00
17-29 Idem 18.00 30.00
30 Idem, silex gris très abondants 31.00
31 Idem 32.00
32 Idem, petits débris sporadiques de silex bleus 33.00
33-41 Idem 34.00 42.00
42 Idem, très pure, très blanche, sans silex 43.00
43 Craie blanche, sans silex 44.00
44-59 Idem 45.00 60.00


INTERPRETATION GEOLOGIQUE : R.LEGRAND - 28.X.1957.

Quaternaire : 5m.
Landénien (L1d, cv, b, a) : 8m.
Sénonien (Cp3) : 47m.




NOTE SUR LE SONDAGE DU PACHY A TERTRE (1927)

Guy DE GROX. -Annales de la Société Géologique de Belgique.
Liége,tome 51 (1927-1928),Bull.,pp.B 73-77.

Au début de l'année 1927, les charbonnages du Hainaut ont fait exécuter un sondage sur le territoire de la commune de Tertre, à gauche de la voie ferrée de Saint-ghislan vers Ath et à 200m. au Sud de la station de Tertre.
Le sondage a été exécuté au trépan, par J.Delecourt; des échantillons, prélevés de mètre en mètre, ont été envoyés au laboratoire de Géologie de l'Ecole des Mines de Mons et M. le professeur Cornet a bien voulu me char-ger d'en faire l'étude.

Le terrain Houillier a été atteint à la profondeur de 254m.;
l'orifice du trou de sonde est à la cote de 29m50.

COUPE SOMMAIRE DU SONDAGE

Terrains: Epaisseur: Base à:

Moderne et Pléistocène 3m. 3m
Landénien marin 19m 22m

Sénonien:
Craie de Ciply 7m 29m
Craies de Nouvelles, d'Obourg, de Trivières et
de St.Vaast 195m 224m

Turonien:
Craie de Maisières 4m 228m
Rabots 6m 234m
Fortes-Toises 10m 244m
Dièves 7m 251m
Tourtia 3m 254m

Houiller atteint à la profondeur de 254m.

DETAILS SUR LES TERRAINS TRAVERSES

MODERNE ET PLEISTOCENE. - de 0 à 3m., limon superficiel; de teinte claire, très fin, peu sableux, faiblement limoniteux, il renferme de petits silex roulés et de gros cailloux de silex de couleur brun foncé.

LANDENIEN. - On traverse ensuite, de 3m. à 8m., un sable fin, de teinte clai-re, très légèrement glauconieux, devenant vers le bas de plus en plus foncé, de plus en plus argileux et cohérent.
A la profondeur de 8m., le sable devient verdâtre, glauconieux, légèrement argileux et cohérent.
Au niveau de 12m: sable argileux verdâtre, cohérent; ce sable est très légèrement calcarifère.
De 13m à 16m, nous traversons des sables très fins, légèrement argileux et peu cohérents, de teinte verdâtre; ils deviennent de plus en plus calcareux et de petits fragments de craie commencent à apparaître.
A la base de ces sables, on trouve de gros silex anguleux et roulés de couleur foncée. Certains de ces silex sont enrobés de craie légèrement verdie; ce doivent être des silex provenant de la base du Landénien. On y trouve également des fragments arrondis de craie durcie.
Puis, de 16m à 22m: sables argileux, de couleur gris-verdâtre à l'état sec et vert foncé à l'état humide. Ces sables sont de plus en plus cohérents; la teneur en calcaire et en glauconie augmente avec la profondeur.
Vers le bas, apparaissent de petits fragments argileux ou roulés de craie.
A la base se trouve un cailloutis renfermant des petits cailloux de silex foncés, roulés avec des débris de Belemnitella mucronata.

CRAIE DE CIPLY. - La craie phosphatée de Ciplu se présente sur une épais-seur de 7m., de 22m à 29m.
Cette craie a un aspect grossier, rude au toucher, de teinte blanc grisâtre. Un examen au microscope nous a montré des grains de phosdphate, de glauconie et de petits fragments de quartz. La craie renferme de nom-breux silex arrondis de couleur noire, ou bien noirs à l'intérieur et gris clair à l'extérieur.
Vers le bas: présence de quelques nodules phosphatés débris, assez nombreux de "Belemnitella mucronata" et d'une Ostrea.
La craie étant légèrement glauconifère, nous la considérons comme paarte-nant à la partie supérieure de la craie de Ciply.
Nous nous trouvons ici en présence d'une transgression de la craie de Ciply sur le bord nord du Bassin crétacique de la Haine; la craie de Ciply repose directement sur la craie blanche de l'assise de Nouvelles, sans interposi-tion de la craie de Spiennes.

ASSISE DE NOUVELLES. - L'assise de Nouvelles, craie de Nouvelles et craie d'Obourg, a été traversée sur une épaisseur d'environ 80m., de 29m à 109m.
Il est difficile de préciser d'avantage le niveau de base de la craie blanche.
La craie est fine, blanche, très légèrement grise à l'état humide et ta-chant fortement les doigts à la partie supérieure correspondant à la craie de Nouvelles.
Nous y avons trouvé des "Belemnitella mucronata" en abondance, des débris d'Inocerame's et de Bryozoaires non identifiables. Plusieurs niveaux de silex noirs. Grains de pyrite assez nombreux vers le bas.
Une carotte prélevée de 70m à 70m45 montre une craie très blanche, assez tendre et très traçante; écailles de poissons, morceaux d'Ostrea (Ostrea vesicularis) et de Spondylus.
Au niveau de 73m., la craie donne, après attaque par l'acide chlorhydrique, un léger dépôt d'argile: ce doit être de la craie d'Obourg, moins pure que la craie de Nouvelles qui la surmonte.
De 107m. à 107m50, un essai de carotte nous montre une craie blanche, un peu grisâtre à l'état humide, sans fossiles, fortement fissurée.

CRAIE DE TRIVIERES ET CRAIE DE ST.VAAST. - Vers 109m., la craie devient plus grise et moins fine. Cette craie, gris assez foncé à l'état humide, a été traversée sur une épaisseur de 155m. Toute cette craie est sans silex.
Au niveau de 144m., présence d'un banc de craie jaunie.
Une carotte prise à 150m.50 jusqu'à 151m. montre une craie compacte, blanc légèrement grisâtre à l'état sec, franchement grise à l'état humide. La craie y est fissurée; nombreux joints tapissés d'un enduit gris verdâtre. Nombreuses trainées noires (algues).
A la profondeur de 167m., nouveau banc jauni (contact entre la craie de Trivières et la craie de St.Vaast ?).
Une carotte prélevée de 201 à 201m50 donne une craie très blmanche à l'état sec, légèrement grisâtre à l'état humide (craie de St.Vaast). La craie s'est débitée en plaques plus ou moins horizontales: cette foliation est assez nette. Ecailles de poissons et trces noirâtres d'algues.
La craie de St.Vaast présente, à partir du niveau de 202m. jusqu'au contact avec la craie de Maisières, des grains de glauconie de plus en plus abon-dants vers le bas, donnant un aspect grisâtre à cette craie.

CRAIE DE MAISIERES. - La craie de Maisières existe sur une épaisseur de 4m., de 224m. à 228m. Elle se présente comme une craie d'aspect grossier, dure au toucher, légèrement marneuse, de teinte gris verdâtre foncé à l'état humide. Au sommet, amas glauconieux correspondant au contact avec la craie de St.Vaast.

RABOTS. - L'assise des Rabots est représentée de 228m. à 234m.; craie grossière et silex très abondants, de couleur noire ou gris-brunâtre. Certains silex sont d'allure plus ou moins contournée.

FORTES-TOISES. - Les Fortes-toises sont constituées sur une épaisseur de 10m., par une marne très cohérente, de couleur gris blanc, légèrement verdâtre, franchement gris verdâtre à l'état humide. Concrétions siliceuses très dures, de teinte gris verdâtre.

DIEVES. - Les dièves représentées ici sont desmarnes de couleur grisâtre, devenant de plus en plus cohérentes vers le bas. Le passage des Fortes-Toises aux Dièves se fait par la disparition des concrétions siliceuses caractéristiques des Fortes-Toises.
Vers le bas, ces marnes deviennent verdâtres en se chargeant de glauconie; la roche passe insensiblement au tourtia de Mons.
L'absence d'un des fossiles caractéristiques des 3 assises de Dièves nous empêche de situer avec exactitude dans l'échelle stratigraphique les dièves de ce sondage.
Les dièves existent sur une épaisseur de 7m., de 244m. à 251m.

TOURTIA DE MONS. - La base des Dièves passe insensiblement à des marnes cohérentes, de couleur vert foncé et très glauconifères. Ces marnes renfer-ment un cailloutis abondant, comprenant des petits cailloux roulés de quartz, de phtanite, etc.
Nous y avons rencontré des débris de "Pecten hispidus" et une "Serpula".
Nous n'avons pas trouvé de "Pecten asper" qui est le fossile caractéristi-que du tourtia de Mons. Mais le "Pecten hispidus" est un fossile essentiel-lement cénomanien; de plus, le Tourtia de Mons existe d'une façon certaine plus au Nord. Enfin la roche présente l'aspect lithologique typique du tourtia de Mons. C'est ce qui nous conduit à assimiler ces marnes aux marnes à Pecten asper du Tourtia de Mons.
Le Tourtia a ici une épaisseur de 3m., de 251m. à 254m. Il repose directe-ment sur le terrain houiller, sans interposition ni de Meule, ni de Weal-dien.

TERRAI HOUILLER. - Atteint à la profondeur de 254m. Schistes grossiers, avec Stigmaria et minces limets de charbon.


R.MARLIERE

Annales de la Société géologique de Belgique,Liège,1939;
t.LXIII, pp.B 65-66.

Sondage du Pachy à Tertre (1927).

Situation: Par rapport à l'angle Sud-est de la planchette Baudour,
au 1/20.000, 2700 mètres à l'Ouest, 600 mètres au Nord.
Altitude du sol : +29,50m. Terrain houiller à la cote -224,50m.
Exécution : Au trépan, curage à sec. Entreprise Jules Delecourt.

Le coupe du sonde du Pachy publiée par M.de Crox (I) doit être modifiée comme suit)

(I) Ann.Soc.géol.de Belgique, T.LI, bulletin, p.73(1928).

Epaisseur Base à

Moderne et Pleistocène 16.00 16.00
La base des sables et limons quarternaires est soulignée
par un riche cailloutis de silex, phtanite et craie
durchie, avec nummulites repaniés à 15 et 16 mètres).
Landénien marin 6,00 22,00
Sénonien:
Craie de Ciply, à silex bruns entourés d'une épaisse
croûte grise 8,00 30,00
Craie blanches 195,00 225,00
Turonien et Cénomanien supérieur :
Craie de Maisières 3,50 228,50
Rabots 6,50 235,00
Fortes Toises 9,00 244,00
Dièves 7,00 251,00
Tourtia (avec Pecten asper au voisinage immédiat) et Meule? 3,00 254,00
Houiller à 254 mètres.

Le tourtia est bien caractérisé dès 252 mètres. Il est possible que la Meule, présente au puits voisin, existe également ici sous une faible épaisseur.

Il est probable que le terrain houiller a été atteint avant la profondeur de 254 mètres, mais en l'absence de carottes il n'est pas possible de savoir ce qui se passe au contact du Primaire.

Je pense donc pouvoir reconnaître la Craie de St-Vaast entre 193,50m. et 235 mètres, en m'imposant toutefois une certaine réserve, à défaut de fossiles.

Cénomanien. - La faune de la Meule est ici particulièrement riche et son âge cénomanien ne fait aucun doute. Je puis affirmer, pour l'avoir observé dans le puits, que les couches albiennes manquent totalement, l'assise de Bernissart étant au contact du terrain houiller. Cette observation a son importance, par les couches albiennes se retrouvent à la fois au Sud-Ouest (sondages d'Hautrage) et au Nord-Est de Tertre (puits du Bois de Baudour). Le puits de Tertre est donc implanté dans une région où la meule est fort réduite, alors qu'elle atteint des épaisseurs non négligeables de part et d'autre.


Annales de la Société géologique de Belgique,Liège,1939,
t.LXIII pp.B65-68.

Puits no I du Siège de Tertre (131)

Situation : Par rapport à l'angle Sud-est de la planchette Baudour au 1/20.000. 2720 mètres à l'Ouest, 540 mètres au Nord.

Echantillonnage : M.Ja din, ingénieur des mines, à suivi le creusement et m'a communiqué la coupe de la partie comprise entre le sol et 193,50m.
J'ai mois-même examiné une copieuse série d'échantillons, prélevés sous cette profondeur, et suis descendu deux fois dans le puits en creusement.
Les profondeurs sont mesurées sur la génératrice Nord du puits.

Epaisseur Base à

Quaternaire (16m.)

Limons quaternaires et gravier base 16,00 16,00

Landénien (5,50m.)

Tuffeau et conglomérat base 5,60 21,60

Sénonien (213,40m.)

Craie à silex (il s'agit de la Craie phosphatée ce Ciply 9,90 31,50
Craie blanche (Nouvelles) 46,50 78,00
Craie blanche (Obourg) 30,00 108,00
Craie à pyrites, sans silex (Trivières) 85,00 193,50
Base de la craie de Trivièrees(?): Conglomérat cohérent
à ciment de craie grossière, sableuse et glauconifère,
renfermant das fragments d'inocérames et des nodules de
marcassite. Galets aplatis ou ronds, calcareux et
phosphatés, encroûtés d'oxyde de manganèse et parfois
enveloppes de marcassite 0,50 193,50
Craie de Saint-Vaast(?) (41,50m):
Partie supérieure (31n50m):
Craie blanche, fine compacte, se cassant en plaquettes,
grise à l'état humide, renfermant parfois quelques nodules
pyriteux et de rares fragments d'inocérames 20,50 214,00
Même craie, moins fissile 4,00 218,00
Craie blanc-grisâtre à sec, franchement grist à l'état
humide, rugueuse, plus ou moins sableuse parfois riche en
débris d'Inocérames, parcourue de joints de glissement 7,00 225,00

Partie inférieure (10m.)
Craie blanc-grisâtre, compacte, rugueuse, finement
glauconifère et sableuse 6,00 231,00
Craie blanc-grisâtre puis grise, un peu sableuse; trainées
de glauconie, straticules entrecroisés, grisâtre; fragments
d'inocérames plus ou moins abondats. Un seul nodule siliceux
diffus. 4,00 235,00

Turonien et Cénomanien supérieur (29,60m).

Craie de Maisières (3,00m.); Craie grise (I) grossière,
sableuse, glauconifère, renfermant de rares granules
phosphatés ternes ou lustrés. Débris d'inocérames. Rares
galets de quartz (5mm.) vers le sommet. Passe à l'assise
sous-jacente par disparition assez brusque de la glauconie. 3,00 238,00
Rabots (7,50): Craie grisâtre, à grains de glauconie
sporadiques. au sommet, un lit de marne verte,
glauconifère, à lits crayeux lenticulaires. Premier banc
de silex brun à 240 mètres. Nodule de marcassite inclus
dans un silex 5,50 243,50
Zone de transition 2,00 245,50
Fortes toises (12,10m):
Craie grise grossière, à minuscules grains de glauconie;
abondantes concrétions siliceuses gris-bleuté; un
fragment de lignite (à 2148,40m) 4,50 250,00
Craie grise marneuse et sableuse, et marne argileuse verte,
glauconifère. concrétions siliceuses souvent grêles et
ramifiées 7,60 257,60
Dièves et tourtia (7,00m.):
Marne verte compacte, finement glauconifère, plus ou moins
plastique et délitant rapidement dans l'eau. Inocérames
abondants, Terebratulina rigida. Ptychodus sp, Coprolithe 4,40 262,00
Marne verte sableuse et glauconifère, renfermant de petits
galets de 2 à 5mm. Passe progressivement à une riche
conglomérat marno-sableux, très glauconifère, à galets de
phtanite et quartz atteignant 5 centimètres (Les ingénieurs
du charbonnage y signalent Pecten asper) 2,60 264,60

(I) Et non pas verte de glauconie, comme dans les puits et sondages de l'Est de Mons.

Cénomanien inférieur (1,60m)

Assise de Bernissart (1,60m)

Marne grossière très calcarifère, sableuse et très
glauconifère, gris-verdâtre avec des enduits vert d'herbe
nombreux. Rares galets de phtanite. Localement, la roche
est solidement cimentée par la calcite et prend la texture
d'un grès cal-careux ou d'un calcaire arénacé très compact.
Trigonia sp.
Exogyra conica conica
Exogyra conica undata
Nautilus elegans Sow.
Acanthoceras rotomagense Defr.abondant
A La base, nombreux galets de phtanite, de grès houiller
et de quartz 1,60 266,20

Houiller (altéré) à 266,20m.

Observations complémentaires

Sénonien. - Aucune donnée paléontologique ne permet d'affirmer la présence de la Craie de St-Vaast dans le puits de Tertre. Cependant, sous 193,50m. la craie est blanche; elle renferme beaucoup de débris d'Inocérames et se clive en plaquettes; en un mot elle a les caractères lithologiques de la Craie de St-vaast, hormis les silex. En outre, à la profondeur de 193 mètres existe un conglomérat bien caractérisé, riche en galets phosphatés et nodules de marcassite, offrant le facies habituel de la base de la Craie de Trivières.


R.LEGRAND

Puits charbonnages du Hainaut à Hautrage - siège de Tertre.

Renseignements extraits du procès-verbal de mise en usage, dressé le 30 août 1954, par FRAIPONT, Roger, Ingénieur au corps des Mines.

Profondeur totale du puits : 59.50m.

Diamètres (400mm jusqu'à 26m.
(300m jusqu'à 59.50m.



A.DELMER

Cfr. Professional paper, 1968 no3.




Feuille : 139E - BAUDOUR - 452
secteur :
numéro :
code : 139E0000 - 4520000
X :
Y :
Z :
commune :
auteur :
références :



date :
roche :
formation :
localisation :

nature :

description :

111 - suite - A. DELMER

Au sujet de la Meule du puits n?1 de Tertre (= puits n?3 des charbonnages du Hainaut) R.Marlière écrit (La Transgression albienne et cénomanienne dans le Hainaut (Mém.Musée royal d'Hist nat.de Belgique, n?89, 1939,) p.267.

L'age CENOMANIEN de la Meule est ici démontré par la présence d'Acanthoce-ras rotomagense Defr. en individus nombreux et de toutes tailles.
Les roches se rapprochent de celles du Bois de Baudour (puits n?3, couche 5) plutôt que des calcaires grenus et cherteux des puits d'Harchies, du Bois des Poteries à Hautrage. Il est vrai que la Meule cénomanienne de Baudour et de Tertre ne nous est connue que sous la forme de dépôts de base peu épais, constitués dans des conditions de sédimentation non stabilisées.


DELMER, A., 1968. La zone de Beeringen et le Namurien dans le comble Nord du couchant de Mons. Professional Paper, 1968/3.

La planche synthétique, objet de cette note, n'aurait pas quitté ses cartons si j'avais gardé l'espoir de pouvoir en compléter les lacunes par une coupe continue nouvelle. Néanmoins, ce tableau rendra quelque service; il compare toutes les coupes connues
pour avoir traversé sur quelque épaisseur la zone de Beeringen, partie inférieure du Westphalien A et le Namurien du Comble Nord, situés entre la frontière française et le méridien de Mons.

Du travail de M. J. CHALARD, consacré à la description de ces formations dans le Pas-de-Calais et le Nord de la France, on retiendra la planche synthétique, premier volet du triptique dont notre planche II serait le panneau central, tandis qu'un travail
ultérieur consacré aux districts du Centre et de Charleroi fera voir l'évolution de ces formations vers l'Est.

Je modifie la limite supérieure généralement admise de la zone de Beeringen. Le niveau marin dit de la Passée de Laure ou de Gros-Pierre ou encore de Wasserfall n'a pas été repéré à travers le bassin par son faciès. Nous en donnons les positions qui
paraissent mieux en accord avec les critères géométriques et lithologiques.

Les niveaux repères sont signalés conventionnellement sur la fig. 2. La fig.1 situe la position géographique des coupes étudiées.

Pour chacune des coupes représentées, le lecteur trouvera ci-dessous la bibliographie complète et, si besoin en est, un commentaire. Déjà, en 1932, X. STAINIER avait rassemblé en un album toutes les coupes qui, dans nos bassins houillers méridionaux,
avaient pénétré dans ce Houiller inférieur. La réduction des coupes en stampe normale est tellement approximative et les déterminations paléontologiques sont si sommaires qu'on ne peut malheureusement se fier à ce travail. D'autre part, le mode de
représentation interdit toute comparaison.


XIV.- SIEGE-DE-TERTRE
Puits et sondage intérieur au fond du puits III bis. Pl. 139E111.

Nous avons pu étudiér en son temps le sondage intérieur exécuté au fond du puits III bis. Par contre, les puits ne furent pas étudiés.

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