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139E0028.TXT

PL. BAUDOUR 139 E


28 (IV) Carrière du Moulin à papier de Sirault, versant oriental de la vallée,
près du pont du chemin de Sirault à Stambrugges, sur le ruisseau de Sirault.
Décite à diverses reprises par M. Cornet (Bull.Soc.belge de Géol.t.XIII, 1899,PV.p.140), Ann.Soc.Géol.Belgique, t,XXVI, 1899;p.CC.Géologie, t.I, 1909,p.182). D'après ce dernier ouvrage :
La paroi montre des roches de teinte noire, en minces couches bien réglées, dirigées N. 75W. et inclinées 25S. Dans la partie inférieure de la coupe, on voit une épaisseur d'environ 4 mètres d'u-ne roche partagée en petits lits réguliers, ne dépassant pas quelques centimètres d'épaisseur, non divisibles en feuillets dans le sens de la stratification, mais morcelés par de nombreux joints transversaux. Sur la cassure fraiche, elle se présente comme une roche à grain extrêmement fin, compacte, d'aspect homogène, colorée en noir mat, très dure, non rayée par l'acier mais en gardant la trace, à arrêtes non coupantes et parfaitement opaques.

Cette roche est le type du phtanite houiller; elle est de nature ex-clusivement siliceuse, à peine additionnée d'une très petite quan-tité de matière charbonneuse qui lui donne san teinte noire. (1)

(1) Le phtanite est exploité pour l'empierrement des chemins vicinaux.

Au-dessus, vient une épaisseur égale d'une roche également noire, mais beaucoup moins dure et indéfiniment fissile en grands feuillets biens plans, parallèles à la stratification; en outre, des joints parfaite-ment plans partagent la masse en blocs polyédriques irréguliers.
C'es-t là le schiste siliceux qui, alternant avec le phtanite, consti-tue essentiellement la zone la plus basse (Hla) du terrain houiller inférieur. Dans la présente coupe, les schistes siliceux sont surm-ontés d'une nouvelle couche de phtanites analogeus aux précédents (1).

(1) On trouve, dans les joints, des phtanites et des schistes siliceux de cette carrière, de beaux échantillons fibro-radiés et des enduits de wavellite.

PL.BAUDOUR 139E
R.MARLIERE

28 (suite) page b 69

La carrière du Moulin à papier (voir le plan, figure 12) montre encore des couches très phtaniteuses, où l'on distingue une partie inférieure en bancs de 10 à 12 centimètres séparés par des lits de schistes siliceux de quel-ques millimètres, et une partie supérieure, en bancs plus minces, rappelant ceux de la carrière précédenté (3).

(3) Je ne fais pas d'assimilation, je souligne l'analogie.

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