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135E0092.TXT

PL. VERVIERS - 135E
A.RENIER
29 septembre 1913

92 VIb Gîte de la Nouvelle Montagne, puits situé sur le coté Ouest rue de la Nouvelle-Montagne dans un enclos.
Ce gite a fait l'objet d'une description de la part de Burat dans sa note :
Etudes sur les gîtes calaminaires et l'industrie du zinc en Belgique, Paris, 1846. (Bibliothèque, N° 5233).

De la description, peu méthodique de cet auteur, résultent les renseignements suivants : (pages 31 et suiv.)

Le gite est situé au contact des schistes et de calcaires du Dévonien supérieur et s'étend vers le sud suivant
une normale à la direction des bancs (c'est à dire vraisemblablement suivant une faille de même allure que les
diaclases).
Il s'enfonce vers le Sud sous un angle que permet d'apprécier plus ou moins la coupe verticale (pl. 5) publiée
par Burat.
Sa section subcirculaire est très variable. en profondeur apparait un noyau dolomitique, en même temps que
s'accroissent les dimensions du gîte, jusqu'à la profondeur de 57 mètres. A la surface existait probablement
un épanchement.
Dans le haut, on a surtout exploité de la calamine ferrugineuse, imprégnée de galène.
En profondeur on trouvait au mur blende et pyrite et vers le toit calamine et galène, en zones rubannées, ou
concrétionnées. Ce gite déjà entamé par les Espagnols (d'après Burat) a été abandonné vers 1880 (?) en raison
des difficultés d'épuisement.
D'après Burat, la profondeur des travaux aurait été de 55m., soit 20 mètres en dessous de la galerie d'écoulement.
La région sur laquelle s'étend aujourd'hui la ville de Verviers a selon toute vraisemblance, connu d'autres
exploitations minières. Burat signale à Mangonbroux la golina ou agolina, qui serait une trace d'exploitation
espgnole. La chose est pour le moins, douteuse. On se trouve là en pleine région calcaire. Il s'agit plus
vraisemblablement d'une simple bétoire.
Mais au même contact qu'à la Calamine (point 92) se trouvent "les minières". Lors de la construction de l'église
Ste Julienne, les fondations des tours ont réclamé d'importantes consolidations.
Mais je n'ai pu savoir s'il s'agissait de la rencontre d'anciens ouvrages miniers, bien que tout porte à croire
que "les minières" se trouvaient en ce point.
D'aucuns prétendent que l'église des Gérards Champs est construite sur un gite de Calamine. Cette opinion m'a
été rapportée par M. Timmerhans, Directeur de la Vieille-Montagne.

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