Skip to content. | Skip to navigation

Personal tools

You are here: Home / arch / 134w / 134W0220.TXT

134W0220.TXT

Feuille : 134W - SERAING - 425
secteur : 4
numéro : 220
code : 134W0220 - 4250220
X :
Y :
Z :
commune :

auteur :
références :

date :

roche :

formation :

localisation :
nature : Affleurement

description :

D'après une note de Ch. ANCION & J. VAN HAM. Observations nouvelles sur la faille eifelienne et son rôle dans l'hydrologie de la région de Seraing. Annales de la Société Géologique de Belgique, t. 78: p. B. 485.

Enfin, une troisième recherche a été menée dns le verger de la propriété Joirisse, rue du Gros Thier 46 à Ivoz-Ramet (point E, figure 1) ; l'immeuble, de même que la ferme Belleflamme, présentait certaines dégradations, moins graves, à vrai dire, que
celles affectant l'immeuble Sadzot. Deux excavations furent également creusées, suivant un alignement à peu près N-S, à quelque distance de la maison, de part et d'autre du passage présumé de la faille.
La première (figure 5), sous la terre végétale, a rencontré un limon brun rougeâtre renfermant quelques petits cailloux de grès dévoniens, puis une couche d'argile, noire et bitumineuse, contenant des grains de charbon et de petits cailloux de grès
grisâtre, et dont la puissance variait de 0,88 m à 0 ; sous celle-ci, une argile panachée, jaune ocre et verdâtre, à cailloux de grès houillers, surmontait, à 1,80 m sous le niveau du sol, une formation de grès gris foncé, manifestement d'âge houiller.
La seconde fouille, effectuée à 18,80 m au sud de la première a montré, sous la terre végétale, un limon brun rougeâtre, contenant de nombreux cailloux de grès et psammites dévoniens, couleur lie-de-vin ; dans la partie sud de l'excavation, à 4,10 m de
profondeur, est apparue une masse de calcaire fortement corrodé, enrobée d'une couche de quelques centimètres d'argile brune à enduits calcareux blanchâtres, qui pénétrait dans les fissures de corrosion du calcaire. Un bloc de calcaire isolé se situait
dans le limon à quelque distance (figure 5). Cette coupe est typiquement celle d'une poche de dissolution dans un massif calcaire.
La seconde fouille a donc atteint le lambeau calcaire du Thier de Ramet, décrit par M. P. Fourmarier (7) ; ce lambeau s'étend quelque peu plus loin vers l'ouest que celui-ci ne le pensait. Mais la recherche actuelle apporte un argument supplémentaire à
la manière de voir de M. Fourmarier au sujet de la nature de lambeau de pousée de ce massif calcaire. En effet, la formation gréseuse, rencontrée dans la première fouille, ne peut appartenir à l'assise de Chokier, uniquement schisteuse, et, par
conséquent, les bancs de calcaire de la seconde fouille ne peuvent être en concordance avec le terrain houiller reocupé dans la première, à une distance nettement inférieure à la puissance de l'assise de Chockier : une fracture doit séparer les deux
formations et le massif calcaire est un lambeau de poussée pincé dans la faille eifelienne.
Les fouilles effectées ont, au surplus, montré qu'en cette région également, l'action des eaux, au contact de la faille, provoque des phénomènes d'altération dans les roches de sa lèvre sud, puisque le passage de la fracture est souligné par la présence
d'une poche de dissolution dans le calcaire.

Insert the GSB number to search all associated content