Skip to content. | Skip to navigation

Personal tools

You are here: Home / arch / 134w / 134W0219.TXT

134W0219.TXT

Feuille : 134W - SERAING - 425
secteur : 4
numéro : 219
code : 134W0219 - 4250219
X :
Y :
Z :
commune :

auteur :
références :

date :

roche :

formation :

localisation :
nature : Affleurement

description :

D'après une note de Ch. ANCION & J. VAN HAM. Observations nouvelles sur la faille eifelienne et son rôle dans l'hydrologie de la région de Seraing. Annales de la Société Géologique de Belgique, t. 78: p. B. 483.

Pour vérification, deux excavations furent creusées, le long du pignon nord est de la ferme, suivant un alignement NW-SE.
La première, après avoir traversé successivement la terre végétale, un limon brunâtre renfermant un lit de petits cailloux plus ou moins roulés, et un cailloutis, d'un mètre d'épaisseur, constitué de fragments de grès dévoniens et de quelques rares
débris de roches houillères, a atteint, à 1,70 m de profondeur, une formation de schistes noirs, brillants, enserrant un mince banc de grès foncé, de direction N60°E et d'inclinaison 80°N. dans la partie sud est de la fouille, ces roches faisaient place
à un amas hétérogène de gros blocs de grès dévoniens, gris rosé ou verdâtres, et de fragments de roches houillères.
La seconde excavation, située au sud est de la précédente, a rencontré, sous le limon, un cailloutis formé d'éléments anguleux de grès et psammites gris-vert et violet-lie-de-vin, à très gros éléments à la base, et a atteint, à 2,10 mètres de profondeur,
une masse de schistes et psammites gris-bleu, devenant verdâtres ou bruns par altération, de direction N10°W et d'inclinaison 80°W ; dans la partie nord ouest de la fouille, cette formation faisait place au cailloutis surincombant qui atteignait ainsi le
fond de l'excavation (2,70 mètres sous le niveau du sol).
Ces deux fouilles ont donc montré, la première du terrain houiller incontestable, la seconde des roches nettement différentes, quoique malaisément identifiables, et d'allure absolument discordante. Entre ces deux formations, on trouve une masse
hétérogène de roches, en partie broyées, à forte prédominance d'éléments dévoniens. C'est là, sans nul doute, le passage de la faille eifelienne, dont un nouveau point précis est ainsi déterminé.
Les roches de la seconde fouille, de direction aberrante, appartiennent vraisemblablement à un petit lambeau de poussée, coincé dans la fracture. Les parois sud, est et ouest de cette excavation donnaient lieu à des venues d'eau.

Insert the GSB number to search all associated content