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134E0858.txt

Feuille : 134E - CHENEE - 426
Numéro : 858
Secteur : 6d
Code : 134E0858 - 4260858

X : 240 705
Y : 142 250
Z :
Commune :

Description lithologique : F. BOULVAIN
Date : 12/1995

Nature : sondage
Forage :
Type :
Inclinaison : ° vers
Longeur : m
Profondeur : m

Introduit en archives par :
Objet :
Exécuté pour : Interbrew.
Exécuté par :

Description :

Forage carotté, effectué en 1991 par Crystal Drilling pour le compte de Interbrew.
Altitude du sol :151,028 m.
Le forage a été exécuté en diamètre 146 mm de 0 à 13,5 m et en diamètre 122 mm de 13,5 à 383 m.

Description

De 284 m à 265 m, s'observe une alternance millimétrique à plurimillimétrique de lamines silteuses et argileuses grises, avec quelques séquences granodécroissantes. Des lamines gréseuses centimétriques apparaissent spordiquement (environ une par
mètre). Le bioturbation, horizontale, est restreinte le plus ouvent aux lamines gréseuses. Quelques niveaux millimétriques de silt rouge brunâtre témoignent de ralentissement de la sédimentation.

La transition au faciès suivant est graduelle, avec un assombrissement du sédiment de 265 m à 262 m, puis une augmentmation de la fréquence des lamines gréseuses (jusqu'à une quarantaine par mètre). La bioturbation horizontale est également plus
manifeste. Quelques traces de fuite ("escape structures") sont visibles aux cotes 256,25 et 248,25. Les lamines gréseuses possèdent une stratification oblique et remanient fréquemment quelques copeaux du sédiment sous-jacent. Ce faciès se poursuit
jusqu'à la cote 247 m.

De 247 m à 236 m, ce sont des siltites verdâtres très bioturbées (bioturbation horizontale) à lentilles gréseuses plurimillimétriques. Quelques traces de fuite découpent ces lentilles. Des lamines argileuses millimétriques interrompent régulièrement
cette sédimentation.

Le passage au faciès suivant est relativement brutal, avec l'apparition à 236 m de shales très sombres comprenant quelques lamines gréseuses centimétriques (de 1 à 10 par m). La bioturbation, horizontale, se concentre dans ces passées plus grossières.
On peut y observer notamment des laminations en auges et en mamelons ("hummocky cross lamination").

De 227 m à 221,5 m, le sédiment évolue vers une alternance à l'échelle métrique de siltites argileuses grises à lamines gréseuses centimétriques (1 à 4 par 10 cm) et de siltites gréseuses verdâtres bioturbées à lentilles gréseuses. Une diminution
de la teneur en sable est manifeste à 224 m.

Une modification importante et abrupte a lieu à la cote 221,5 m avec l'apparition d'une unité de 1,5 m de grès fin grisâtre, probablement bioturbé. Au-dessus de 220 mà 214,5 m, s'observent des grès silteux verdâtres très bioturbés, comprenant des
lentilles gréseuses et des niveaux gréseux centimétriques à pluricentimétriques. Plus haut, de 214,5 m à 210,5 m, la bioturbation diminue sensiblement et les fractions granulométriques sont mieux individualisées : des niveaux gréseux bioturbés de 2 à
10 cm sont séparés par des passées silteuses centimétriques. Une particularité est la présence de gros terriers subhorizontaux (2,5 cm de diamètre) à remplissage silteux concentrique.

De 210,5 m à 198 m, s'observent d'abord des grès gris verdâtre bioturbés à passées silto-argileuses très ondulantes (ces ondulations isolent par endroit des nodules gréseux de 3 à 5 cm), surmontés par une unité de grès massif (204 m à 202 m).
Ensuite apparaissent des grès silteux bioturbés à lentilles gréseuses, évoluant progressivement vers des niveaux gréseux de 2 à 3 cm, séparés par des lamines silto-argileuses ondulantes.

Le dernier niveau gréseux, à la cote 198 m semble affecté par des fentes de dessication. Il est surmonté de manière abrupte (198 m à 196 m) par une récurrence de siltites argileuses verdâtres à niveaux gréseux centimétriques bioturbés (seule la base
de ces niveaux est épargnée par la bioturbation), évoluant ensuite vers des siltites argileuses bioturbées à lentilles gréseuses (196 m à 195 m) et enfin vers des bancs pluricentimétriques de grès grisâtres bioturbés, séparés par des lamines
silto-argileuses ondulantes (195 m à 183 m). Cette séquence rappelle par ailleurs la succession observée entre les cotes 220 m à 210,5 m. Après un mince niveau graveleux (à 183 m), on retrouve des siltites argileuses à lamines gréseuses
plurimillimétriques (183 m à 181,25 m).

Un important changement de faciès se marque ensuite, avec l'apparition de dolomies grises très bioturbées (181,25 m à 176 m) se chargeant progressivement en sable. Ces dolomies sont caractérisées par une porosité relativement élevée. Cette unité est
surmontée par 2 m de grès relativement massif.

De 174 m à 160,5 m, s'observent d'abord une mince unité de siltites argileuses à lentilles gréseuses, ensuite jusqu'à 161,25 m, des grès bioturbés avec quelques rares passées millimétriques silteuses ou micacées et enfin, des dolomies gréseuses
bioturbées à passées silteuses. On constate à plusieurs reprises que les grès sont intensément bioturbés sous les passées argileuses ; alors qu'ils sont souvent laminaires au-dessus.

De 160,5 m à 152 m, après deux passées métriques de grès bioturbés séparées par un niveau plus silteux, apparaît une succession de bancs pluricentimétriques de grès à lamination plane ou entrecroisée, séparés par des niveaux plus silteux. La
lamination est fréquemment interrompue par de la bioturbation déformative horizontale. L'épaisseur des bancs gréseux augmente progressivement.

De 152 m à 144 m, dominent des grès gris clair, micacés, localement laminaires à lamination plane. L'unité se termine par de petites rides de vague symétriques. Ensuite, de 144 m à 139,5 m, après quelques niveaux centimétriques de dolomie grise
laminaire microgrenue, s'observent des grès dolomitiques très bioturbés, à niveaux silto-argileux plurimillimétriques. Après un niveau de copeaux dolomitiques, la lamination réapparaît (139,5 m à 138 m), avec notamment quelques séquences
granodécroissantes centimétriques à décimétriques de grès-shale.

Surmontant cette unité en légère discordance angulaire (5°), on a une alternance métrique (de 138 m à 132,5 m) de dolomies gréseuses bioturbées et de grès gris clairj, fréquemment laminaires. Les niveaux dolomitiques possèdent une importante porosité
millimétrique.

De 132,5 m à 130 m, apparaissent des shales silteux vert olive comportant des bancs gréseux de 2 à 10 cm, laminaires ou avec de petites rides de courant. La bioturbation, forte à la base de cette unité (terriers horizontaux et verticaux) , tend à
diminuer vers le haut. Ensuite, de 130 m à 119 m, s'observent des grès micacés relativement grossiers, laminaires avec stratifications obliques à grande échelle. Les micas y forment des lamines millimétriques. Plusieurs passées de copeaux
dolomitiques sont visibles, aux cotes 123,5 m et 121,75 m. Enfin de 119 m à 118 m, le sédiment évolue vers un grès dolomitique blanchâtre.

De 117,75 m à 101 m, s'observe une alternance plurimétrique de grès généralement laminaires et micacés, parfois à lamines dolomitiques et de dolomies gréseuses bioturbées. La dernière unité dolomitique (103,5 m à 101 m), surmontant une surface
perforée, présente des caractéristiques de paléosol (nodulisation, glaebules, cf. Wright, 1994).

Ce paléosol est surmonté de quelques cm de shale puis, érodant ces sédiments, de grès laminaires gris à gris verdâtre (101 m à 96,5 m). L'unité suivante, de 96,5 m à 90,5 m marque un retour à des faciès plus fins, avec d'abord des strates
centimétriques granodécroisssantes, ensuite des siltites gréseuses bioturbées et enfin des siltites argileuses avec quelques niveaux de grès calcaire laminaire.

De 90,5 m à 87,25 m, après un mince niveau de dolomie noduleuse, s'observent des grès laminaires grisâtres, puis un niveau pluridécimétrique de siltite argileuse bioturbée de couleur bordeaux. Ce faciès fin est surmonté, jusqu'à 84,75 m par des grès
blanchâtres laminaires, puis par des dolomies gréseuses bioturbées comprenant un horizon à fenestrae (85,4 m) , associées à des copeaux et un horizon à traces de racines (85,2 m).

De 84,75 m jusqu'à 77 m, il s'agit principalement de grès grisâtres, bordeaux, verdâtres, riches en petits nodules millimétriques de dolomie. Ce grès incorpore à plusieurs niveaux des copeaux et galets dolomitiques. Ensuite, de 77 m à 70 m, se
succèdent des grès grisâtres à stratifications entrecroisées, des grès verdâtres à bordeaux relativement fins à passées silteuses et rides de courant, des shales silteux à bioturbations verticales (terriers verdâtres dans une matrice bordeaux), des
grès à lamines silteuses, copeaux et figures de dessiccation et enfin des dolomies grises.

De 70 m à 60 m, il s'agit de grès grisâtres généralement massifs, incorporant plusieurs passées de copeaux dolomitiques centimétriques à pluricentimétriques. Cette unité est séparée de l'unité suivante par une vingtaine de cm de siltite verte à
lentilles gréseuses. Ensuite, jusqu'à 55 m, s'observent des grès micacés laminaires gris clair. Après une nouvelle intercalation de siltite à lentilles gréseuses, ces grès laminaires se poursuivent jusqu'à la cote 41 m.

De 41 m à 39,25 m, un changement se marque avec l'apparition de siltites sombres, riches en matière organique. Ensuite, de 39,25 m à 31 m, après un niveau à plantes, apparaissent des grès micacés laminaires gris, avec localement un ciment calcaire.
Plusieurs niveaux rougeâtres se marquent nettement. Ces grès sont surmontés à nouveau de shales silteux sombres contenant quelques lentilles gréseuses et calcaires, puis on revient à des grès, tantôt laminaires et micacés, tantôt plus massifs. Des
rides de type "climbing ripples" sont assez fréquentes. Plusieurs niveaux de copeaux d'argile et d'argile dolomitique se marquent nettement. Les débris de plantes deviennent abondants.

Interprétation stratigraphique
(avec l'aide Pierre Ghysel et Martin Laloux, Service Géologique de Belgique)

Dans le sondage de Chaudfontaine, les formations de Hodimont et d'Esneux sont recoupées de 284 m à 211,5 m. Il est plus délicat de fixer la limite entre ces deux unités dont la transition s'assortit de récurrences, mais on pestimer que le "faciès
stratoîde" de la Formation d'Esneux s'impose à partir de 227,5 m. Les formations de Montfort et d'Evieux couvrent le reste du sondage soit de 221,5 m à 13 m. Il est possible d'y reconnaître les trois unités utilisées sur la carte Fléron-Verviers :
l'unité A correspond à l'intervalle 221,5 m à 210,5 m et l'unité B à l'intervalle 210,5 m à 181,25 m. L'apparition de faciès rouges, classiquement rangés dans la Formation d'Evieux a lieu vers 36 m.

En tenant compte de l'inclinaison des couches, ces valeurs nous donnent les épaisseurs des formations suivantes :
- Hodimont : plus de 43 m
- Esneux : 4,5 m
- Montfort et Evieux : plus de 160 m, dont 8,5 m pour l'unité A, 22,3 m pour l'unité B et plus de 130 m pour l'unité C.

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