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134E0288.txt

Feuille : 134E - CHENEE - 426
Numéro : 288
Secteur : 1
Code : 134E0288 - 4260288

X :
Y :
Z :
Commune :

Description lithologique :
Date :

Nature : sondage
Forage :
Type :
Inclinaison : ° vers
Longeur : m
Profondeur : m

Introduit en archives par :
Objet :
Exécuté pour :
Exécuté par :

Description :

D'après la publication traitant des affaissements de sol attribués à l'exploitation houillère (réponse de l'Union des Charbonnages de la Province de Liège (Liège, 1875).
Repères et cote d'orifice d'après la Carte générale des Mines (Bassin de Liège). Bruxelles 1878.

Ces sondages qui fournissaient des échantillons du terrain, pouvaient laisser quelque doute sur leur état réel de consistance, et, afin de s'éclairer sur ce point, l'administration des mines demanda qu'un puits de recherche fut creusé à un endroit
désigné par elle, dans le Jardin Botanique.

Ce puits fut descendu jusqu'à 6 m 66 de la surface ; il atteignit cette profondeur à travers un limon vaseux, qui offrit les plus grandes difficultés et ne permit pas d'aller au-delà .

Nous indiquons ci-dessous les terrains qui furent successivement traversés.

Terrain rapporté 1 m 30
Limon sec 1 m 20
Sable fin liquide 0 m 50
Argile bleue 0 m 30
Gravier 0 m 10
Limon liquide 2 m 10
Gravier 0 m 06
Limon liquide 1 m 05
Gravier 0 m 05
Profondeur totale 6 m 66

Tant que la couche de sable boulant est demeurée intacte et encaissée, elle a constitué une très bonne fondation. Mais, dès qu'elle a trouvé une issue vers le chemin de fer de ceinture, elle s'est écoulée partiellement par cette issue, et, comme elle
n'est pas susceptible d'être drainée ou asséchée, le mouvement s'est transmis sucessivement à une grande distance du point d'écoulement.

Les parties sableuses, qui se sont d'abord écoulées avec l'eau, ont été naturellement celles qui se trouvaient au fond du bassin (bifurcation de la rue Courtois), parce que, délayées par les eaux qui s'y rassemblent plus abondamment, elles présentent
plus de mobilité que les sables qui couvrent les versants.

Un vide a donc dû se créer au centre du bassin et déterminer l'écoulement des sables des deux versants vers la ligne d'ennoyage. Cet effet encore a été favorisé par le poids des constructions.

Ces faits expliquent l'affaissement en forme de bassin de la rue Nysten et le caractère plus prononcé des lézardes qui s'y sont formées.

Enfin, ce qui prouve d'une manière évidente qu'il s'est produit un phénomène général et très étendu dans le quartier du Jardin Botanique, c'est la disparition des eaux dans tout ce quartier, fait qui s'est produit depuis les travaux du chemin de fer de
ceinture, et qui n'est attribuable qu'à eux seuls.

Il suffisait autrefois de creuser un puisard de deux mètres, dans le jardin des maisons situées vers le milieu de la rue Nysten, pour se procurer l'eau nécessaire à l'arrosage. Cette eau a aujourd'hui complètement disparu.

Il existait, dans la cave de la maison qui forme l'angle de la rue Courtois et de la rue Nysten, une source qu'il avait été impossible de détourner, et dont les eaux s'écoulaient dans l'égoût public. Cette source s'est tarie à l'époque où la
construction dont il s'agit a subi un léger affaissement.

Dans la rue Courtois, le même phénomène s'est produit. Les puits sont actuellement sans eau, et les propriétaires ont dû recourir à la distribution d'eau de la ville de Liège.

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