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Feuille : 134E - CHENEE - 426
N°SGB : 134E0217
Secteur : 6


X :
Y :

Commune :

Description lithologique :
Date : 10.11.1915

Nature : Affleurement
Roche :
Formation :
Localisation :


Références :




Description :

Point de recoupe de la faille eifélienne à l'altitude de (- 461) mètres par les travaux de recherche (profondeur 53 m) du puits du Val Benoît de la concession du Bois d'Avroy (altitude + 72 m 37).
Les travaux de recherche des étages supérieurs ont été décrits dans : Stainier. Sur la structure du bassin houiller de Liège aux environs d'Angleur. Annales de la Société Géologique de Belgique, t. XXXVII, p. M 50-53, pl. IV.
La galerie à 533 m se trouve dans le même plan vertical que le travers bancs à 393 m, et ce plan passe d'ailleurs sensiblement par le sondage de Streupas. C'est celui qui a été adopté pour le tracé de la coupe figure 3 de la planche IV du travail
cité. Un puits intérieur, profond de 150 m, a en effet été creusé à partir de la bacnure à 393 m à 1750 m du puits d'extraction. Ce bouxhtay a recoupé la profondeur de 29 m la couche Oliphon, puis a été poursuivi dans les strates inférieures.
Une bacnure Sud partant du pied de ce puits intérieur a traversé en série ascendante cette même succession de plateures régulières.
Deux ou trois veinettes ; un banc de grès puissant, un mur schisteux, une veinette, un toit schisteux peu épais, suivi d'un mur de schiste rubanné, la couche Oliphon, son toit de schiste argileux fin, régulier, s'altérant rapidement sur une vingtaine de
centimètres au contact de la couche par sulfatisation (nombreux cristaux de gypse), puis les terrains supérieurs à Oliphon d'abord réguliers, puis dérangés. D'après les levés topographiques, le nouveau point de recoupe de la faille se trouverait à 82
m au Sud de la limite Sud de la concession du Bois d'Avroy.
La trace de la faille est assez nette ; c'est une fourrure noire et grasse inclinant régulièrement au Sud d'environ 30°. On y remarque de petits débris broyés de grès grisâtre séparés par des surfaces charbonneuses glissées [Echantillon a].
Vient ensuite une masse de calcaire gris perle compact, paraissant parfois dolomitique, présentant des terrasses graphiteuses irrégulières, parcouru dans toute sa masse par des veinules de calcaire spathique. Je n'y ai remarqué sur place aucune trace de
fossiles. M. Tillemans n'en a pas trouvé en examinant à la lumière du jour un wagonnet de roche. Son épaisseur est assez constante environ 0 m 80 à 0 m 90 [Echantillon b, c, d, dans l'ordre de bas en haut].
Au-delà d'un joint verdâtre apparaît un schiste rouge violacé (lie de vin) moucheté de taches bleu-verdâtre [Echantillon e] visible sur une épaisseur d'environ 1 mètre.
Un puits foncé à 90 m au Nord du point de recoupe de la faille, a retrouvé à la profondeur 17 m 90, la plateur de la couche Oliphon, dans laquelle se poursuivait un avalement : puissance variable, environ 3 m à front. Au sommet, charbon mieux
stratifié. Toit de schiste argileux fin gris de rayure grise légèrement bistre contenant de menus débris de plantes hachées et finement pyriteuse et de nombreuses coquilles de petite taille (notamment Estheriella sp.).
Comme remarque générale, l'allure de la faille limite (faille eifelienne ou faille d'Ougrée ?) est dans le plan de coupe sensiblement rectiligne.
La couche Oliphon présente les mêmes caractères généraux de toit et de mur que la couche Stenaye de la concession de Marihaye.