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Feuille : 134E - CHENEE - 426
N°SGB : 134E0120
Secteur : 1


X :
Y :

Commune :

Description lithologique :
Date :

Nature : Affleurement
Roche :
Formation :
Localisation :


Références :




Description :

(Forir)

Avenue de l'Observatoire : limon à briques q3n, surmontant par places du limon friable jaune-chamois q3m et surmonté en un point, de limon à débris divers a1e, un peu en avant de la rue de Cointe, mauvais affleurement de psammite houiller gris H2 ; à
côté de cette rue, limons q3n et a1e exploités.

120 - suite

Suivant communication de la Société nouvelle des Chemins de Fer Belges en date du 11 mars 1949 ce point correspond approximativement au centre du glissement de terrain qui s'est accentué au début de l'année 1949.

Extrait de la Libre Belgique du 11 mars 1949.

Le problème des terrains à Cointe

Une réunion chez le Gouverneur

Depuis plusieurs années, des mouvements de terrains sont constatés sur la colline de Cointe, soutenant l'avenue de l'Observatoire et dominent la rue Mandeville, en bordure de la gare des Guillemins.

Nous avons signalé que, depuis peu, ces mouvements on pris une plus grande ampleur au point de compromettre la sécurité des habitants. Le mur de soutènement de la gare, de son côté, est sur le point de s'écrouler sur les voies par l'effet de la pousssée
du sol.

Cette situation a fait naître un conflit entre la ville de Liège d'une part, la Société Anonyme des Charbonnages du Bois d'Avroy et l'Administration des Mines, d'autre part.

Le Service de la Ville affirme que ces mouvements sont la conséquence des travaux miniers effectués dans la région et il donne pour preuve qu'on a constaté la disparition d'un certain volume de terre qui, dans le cas d'un simple glissement, se
retrouverait au pied de la colline.

Le charbonnage émet un avis opposé, confirmé par le huitième arrondissement de l'Administration des Mines. Ces deux organismes affirment que les derniers travaux effectués dans le sous-sol de cette région sont trop anciens pour provoquer actuellement
des affaissements.

Le charbonnage décline en conséquence toute responsabilité.

Récemment, la Ville de Liège proposa à la Députation Permanente d'effectuer les travaux nécessaires. C'est pourquoi, le Gouverneur de la Province a convoqué jeudi après-midi, les représentants des différents organismes en cause.

La ville était représentée par MM. Clajot, échevin des Travaux Publics et Defourny, Ingénieur-Directeur de la voirie ; le charbonnage incriminé par M. l'Ingénieur Grégoire, l'Administration des Mines par M. Bréda ; M. Derèze, greffier provincial prit
également la discussion.

lLe but de la réunion était de dégager les responsabilités réciproques. Le Gouverneur donne connaissance des rétroactes du problème, puis déclare que la Ville, en faisant appel à la Députation Permanente, tente de se décharger de ses responsabilités.

La Députion, ajouta-t-il, ne peut pas ordonner des travaux sans qu'il y ait un arrêté, puisque le corps des mines affirme que le charbonnage n'est pas responsable.

La parole fut ensuite donnée aux différents délégués qui restèrent chacun sur les positions antérieures.

Finalement, sur la proposition du Gouverneur, on prit acte que les parties se rendraient sur place à l'effet de déterminer les travaux de recherche qui seraient nécessaires à l'établissement des responsabilités.