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133E0583.TXT

Feuille : 133E - SAINT-GEORGES - 418
secteur : 9
numéro : 583
code : 133E0583 - 4180583
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : P. FOURMARIER, F. CORIN, P. VIEL, E. GROESSENS
références :
date : 29.10.1912

roche :

formation :

localisation :
nature : Affleurement

description :

Coupe de la grande carrière de calcaire à l'Est de la route de Plainevaux. On y distingue du Nord au Sud :

a. Calcaire gris-jaunâtre, clair, compact en bancs épais. Au Nord de ces bancs, une dépression
correspond aux anciennes exploitations d'ampélite ; au N de cette dépression, le calcaire
réapparaît, formant le flanc Nord d'un synclinal et il se prolonge vers l'Est en formant les
escarpements visibles dans le bois au Sud de la route de Huy à Ramet.
b. Calcaire noir ou bleu foncé, en bancs moyens, avec lits de cherts ; intercalations
schisteuses, charbonneuses très micnes ou simple enduit charbonneux entre les bancs
de calcaire.
Vers la partie centrale, ce calcaire est traversé par de nombreuses veines de calcite, parfois
très grosses, parfois plus minces et rapprochées ce qui donne à la roche l'aspect du marbre
bleu-belge.
c. Calcaire gris-jaunâtre, en bancs très épais, plus foncé et mieux stratifié dans sa partie
supérieure où il prend de loin un aspect un peu rubané. La moitié inférieure forme un énorme
banc en partie oolithique, de calcaire gris jaunâtre, clair, grenu.
L'allure des couches est donnée par : Dir. E-W. Incl. 70°N.
Dans la partie Nord de la carrière, la pente diminue progressivement.
Au Sud de la carrière, on rencontre successivement, faisant suite aux dépôts précédents :
d. Calcaire noir en bancs assez peu épais, contenant vers le haut du calcaire un peu
bréchiforme et des bancs plus épais oolithiques. Ces bancs se prolongent de
l'autre côté du ravin et forment la paroi Sud de la carrière de cette rive.
e. Calcaire bleu, en bancs épais, à crinoïdes, parfois dolomitisé, visible le long de
la route ; on en trouve le prolongement sur la rive W du ravin où l'on voit que vers
le Sud, il est suivi de dolomie grise à crinoïdes.

583 - suite - F. CORIN - 1930

CORIN, F., 1930. Sur une roche schisteuse particulière du Viséen d'Engihoul. Bulletin de la Société belge de Géologie, t. XL, pp. 126-128, Bruxelles.

"Dans la carrière d'Engihoul, située au Nord-Est et contre la route d'Engis à la Neuville-en-Condroz, 700 m au Sud-Est de l'extrémité Sud du pont sur la Meuse, on exploite des calcaires d'âge Viséen supérieur. Les couches y sont très redressées,
dirigées Est-Ouest, et inclinées de 70° vers le Nord. En 1925, le front d'exploitation était dirigé Sud-Ouest-Nord-Est. On y voyait, du Nord-Est au Sud-Ouest, successivement :

1° - des calcaires en gros bancs, de teinte claire, avec bancs de cherts à la base ;
2° - des calcaires foncés, bien stratifiés ;
3° - des calcaires en gros bancs, où la stratification est encore visible ;
4° - des calcaires en gros bancs, mal stratifiés.

La dolomie affleure le long de la route.

Entre les gros bancs n° 3 et 4 de la coupe se trouvaient quatre petits lits apparemment disposés suivant la stratification, et dont voici la nomenclature, du Nord-Est au Sud-Ouest, soit de haut en bas :
1° - schiste vert pâle, pyritifère ;
2° - même schiste que le précédent, à 0 m 50 de distance sous celui-ci ;
3° - calcite, à 0 m 50 de distance sous le second lit de schiste vert ;
4° - schiste vert pâle, pyritifère, à 0 m 30 de distance sous le lit de calcite.

Le calcaire qui renferment ces lits de schiste est oolithique.


Au cours d'une visite de la carrière d'Engihoul en 1925, M.F. Charles, alors assistant du cours de géologie générale à l'Université de Liège, et moi-même avons recueilli divers échantillons des roches schisteuses vertes, et notamment un fragment de
schiste vert dont la structure paraissait oolithique.

Nous avons observé que les lits de schiste passaient insensiblement au calcaire voisin par l'intermédiaire d'une mince couche foréme d'oolithes calcaires noyées dans une pâte de schiste vert.

Description des roches

1° Calcaires oolithiques. Les calcaires oolithiques présentent tous les caractères habituels aux roches de l'espèce : oolithes normales, oolithes brisées servant de noyaux à de nouveaux dépôts de couches concentriques, débris divers.
Il est inutile de s'arrêter à les décrire.

2° Schistes verts pyritifères simples. Ces roches sont vert pâle, compactes, criblées de pyrite en fins cristaux cubiques bien individualisés et bien formés. Les échantillons se délitent complètement au bout de fort peu de temps.

L'examen microscopique en coupes minces permet de constater que la pâte n'est formée que de kaolinite.

3° Schiste vert, d'aspect oolithique (photos 1 à 4). La roche est vert pâle, formée de petits grains ovoïdes de schiste vert (photo 1) cimentés par le même schiste. De fines veinules de pyrite sillonnent la roche, que pointillent ça et là d'autres
petits cubes de pyrite beaucoup moins abondants que dans le schiste vert simple.

L'examen microscopique en coupes minces permet de constater que la roche est, comme le schiste vert simple, formée de kaolinite pure. Les noyaux ne paraissent pas se distinguer, à ce point de vue, du ciment, mais ils sont plus opaques, teintés d'un
pigment brunâtre, lequel est aussi présent dans la pâte sous forme de taches irrégulières ; ils n'ont pas la structure concentrique habituelle aux ooltihes (photos 2, 3 et 4).

Par endroits, le ciment de kaolinite forme de grandes plages à orientation uniforme, traversées par des dessins disposés à la façon des clivages ou des lamelles hémitropes d'une section de calcite. Ceci pourrait être l'indice de la pseudomorphose en
kaolinite d'une roche carbonatée.

Les éléments constitutifs les plus curieux de cette roche sont de fines cristallites de pyrite, longues tout au plus de 50 à 60 µ, exceptionnellement plus, mais généralement moins. Elles sont typiquement composées d'un axe, lui-même, soit rectiligne,
soit courbé,soit encore contourné de la façon la plus bizarre, et terminé à une extrémité ou à toutes les deux par un renflement globulaire généralement court, mais parfois aussi en forme de massue (fig. 1 et photos 2, 3 et 4).

Sous de forts grossissements, ces renflements se projettent suivant des contours hexagonaux ou carrés, ce qui indique qui'ils ont une forme cubique. Ce sont donc de petits cubes de pyrite. Se basant sur cet aspect, M. A. Schoep, a fait remarquer que
les cristallites sont bien probablement des assemblages de cristaux de pyrite, des séries de cubes disposés bout à bout (fig. 2) [Obsevation faite lors de la présentation de cette photo. M. Schoep m'a autorisé à la mentionner].

Les cristallites de pyrite, répandues en grande abondance dans le schiste, ont une certaine analogie d'aspect avec les petits filaments bien connus de noir de fumée qui prennent naissance dans une chambre où brule une flamme trop riche en carbone (photos
2 et 4).

Elles sont localement très abondantes dans la pâte du schiste, et elles paraissent avoir une prédilection pour les noyaux, qui en renferment parfois de véritables amas (photo 4).


Suite une description du calcaire oolithique qui, au contact du schiste vert, voit le ciment des oolithes remplacé par du schiste vert.

Les lits de schiste vert sont kaolineux et saupoudrés de pyrite.

Une masse de ce schiste est pseudo-oolithique. Les ovoïdes sont bourrés de cristallites de pyrite, ainsi que leur ciment.

10 échantillons sont déposés au conservatoire du Service Géologique.

F. Corin, 30.08.1963.

583 - suite - VIEL, P. - 1983-1984

VIEL, P., 1983-1984. Carrière du Lion (S.A.Carmeuse)à Engihoul. Contribution àl'étude bio- et lithostratigraphique de la limite Tournaisien-Viséen dans le bord oriental du synclinal de Namur. U.Lg., Mémoire de Licence en Sciences Géologiques et
Minéralogiques, année académique 1983-1984.

Coupe d'Engihoul
Coupe située dans la carrière du Lion, sur la rive droite de la Meuse. Voir plan de localisation p. 16.
Direction et pente : 90°/85°N.

A. Références
Cette carrière a fait l'objet d'un levé peu détaillé par Defourny (1979, Mémoire de licence, Louvain-la-Neuve), Poty (1981) a décrit et figuré des Tétracoralliaires provenant de la Formation de Flémalle;

B. Description

La coupe montre de bas en haut, voir log p. 53.

- bancs 0A à 0C : 10,15 m - dolomie - finement grenue, foncée à noire, massive, très diaclasée à rares fantômes de crinoïdes et de péloïdes. Un fantôme de Foraminifère a été attribué avec réserves à une Endothyra.
- lacune d'observation de 8,80 m.
- bancs 1 à 6 : 3,78 m - dolomie finement grenue, foncée à fantômes de crinoïdes et nodules de calcite rhomboédrique macrocristaline, de taille centimétrique.
- bancs 7 à 11A : 25,45 m - dolomie finement grenue, brun foncé, à fantômes de crinoïdes, nodules de calcite rhomboédrique macrocristalline, de taille centimétriques et lentilles (de 1 à 8 m de longueur pour 6 à 8 cm d'épaisseur) de calcite spathique.
- bancs 11B à 12 : 14,05 m - dolomeie finement grenue, brun foncé à crinoïdes plus ou moins dolomitisés, fantômes de péloïdes (?), nodules et niveaux lenticulaires de calcite, quelques Tétracoralliaires et Syringopora (banc 12).
Les niveaux lenticulaires de calcite, espacés de 30 à 40 cm, peuvent s'étendre sur plusieurs mètres de longueur et atteindre une épaisseur d'une dizaine de centimètres. Ils sont constitués de calcite spathique dans laquelle apparaissent des agrégats de
calcite palissade orientés perpendiculairement à la stratification. Leur bordure montre une auréole de quelques millimètres d'épaisseur. Ils peuvent reposer sur une dolomie à lamines, irrégulières, ondulées qui sont peut-être d'origine
stromatolithique. La succession des termes : dolomie crinoïdique, dolomie laminaire, lentilles de calcite semble constituer des séquences.
La calcite des nodules consiste en grands rhomboèdes (1-2 cm), et contient parfois des fragments anguleux (1-2 cm) de dolomie provenant des épontes.
- banc 13 : 75 cm - dolomie, brun foncé, très veinée, à fantômes de crinoïdes et nodules de calcite spathique, montrant au sommet du banc, un niveau calco-rargileux de 10 à 20 cm d'épaisseur, finement straticulé.
- banc 14 : 67 à 85 cm - dolomie brune, à fantômes de crinoïdes, montrant dans sa partie médiane et au sommet deux niveaux décimétriques de microbrèche. Celle-ci est constituée d'éléments millimétriques à centimétriques de dolomie finement grenue
passant progressivement à la matrice (également dolomitique), et présente une structure en "puzzle".
- banc 15 : 2,70 m - dolomie brune, à fantômes de crinoïdes et niveaux lenticulaires de calcite spathique ou palissade, espacés de 20 à 40 cm. Un niveau calco-argileux de 2 à 10 cm, apparaît dans la partie supérieure du banc.
- bancs 16 et 17 : 6,50 m - dolomie brune, à fantômes de crinoïdes, nodules de calcite rhomboédrique macrocristalline et niveaux de calcite spathique ou palissade, espacés de 20 à 40 cm.
Nombreux lits discontinus calco-argileux, d'épaisseur variable (2 à 20 cm) pouvant coiffer les niveaux lenticulaires de calcite, ou interstratifiés dans la dolomie.
Le sommet du banc 16 et la base du banc 17 sont bréchiques. Les éléments sont centimétriques et sont constitués de dolomie finement grenue à crinoïdes montrant parfois des laminatiosn (certaines d'entre elles sont déformées par la présence de
crinoïdes). Leur bordure est auréolée. La matrice consiste en une calcite palissade dont les cristaux de hauteur centimétrique sont orientés perpendiculairement à la surface des blocaux.
Un niveau lenticulaire de calcite palissage de 20 à 30 cm d'épaisseur, recouvert du'n niveau gréseux qui en comble les irrégularités et peut atteindre 20 cm d'épaisseur, apparaît à 150 cm du sommet du banc 17. Ce niveau gréseux renferme une forte
proportion de quartz idiomorphes (60 %), accompagnée de feldspaths, muscovite, chlorite, pyrite et de cuges centimétriques de fluorine.
- bancs 18 et 19 : 4,60 m - dolomie, brune, crinoïdique à nodules à contour diffus de taille décimétrique, de calcite rhomboédrique et palissade et à nodules de calcite rhomboédrique macrocristalline.
Le sommet du banc 19 consiste en un niveau lenticulaire de calcite spathique discontinu centimétrique 3 à 6 dm).
- bancs 20 à 27 : 14,55 m - calcaire foncé, crinoïdique (biosparite à crinoïdes et péloïdes) à Tétracoralliaires, Syringopora, Spiriféridés, Gastéropodes (Euomphalus ) et Mégachonetes. Ces dernières peuvent former des lumachelles de 10 à 30 cm
d'épaisseur. Les articles de crinoïdes peuvent atteindre de 2 à 3 cm de diamètre.
- bancs 28 à 31 : 3,45 m - calcaire foncé, crinoïdique (bisoparite à crinoïdes) à Tétracoralliaires, Productidés, Spiriféridés et Mégachonetes (pouvant former des lumachelles). Un joint charbonneux forme la limite des bancs 29 et 30. Le banc 31 (10 cm
d'épaisseur) est en partie dolomitisé.
- bancs 32 à 44 : 7,53 cm - calcaire foncé, à crinoïdes et péloïdes (biosparite à biopelsparite à crinoïdes) renfermant des Tétracoralliaires, Spiriféridés, Productidés, Gastéropodes (Euomphalus) et Mégachonetes (pouvant former des lumachelles). La
biopelsparite des bancs 37, 43 et 44 est compactée et présente de nombreux microstylolithes. Le banc 36 comporte à la base, au milieu et au sommet, 3 niveaux argileux noirs (banc-repère). La limite entre les bancs 42 et 43 est soulignée par un niveau à
Mégachonetes et celle des bancs 43 et 44 par un niveau à bioturbation.
-bancs 45A et 45B : 1,35 m - calcaire foncé à crinoïdes et péloïdes (biopelsparite à pelsparite à crinoïdes). La quantité de crinoïdes diminue progressivement vers le sommet du banc qui constitue ainsi une transition vers l'unité suivante.
- banc 46A : 1,10 m - calcaire clair, oolithique à péloïdes et crinoïdes (oosparite à biopelsparite).
- lacune d'observation de 1 m.
- banc 46B : 6,10 m - calcaire clair, masssif, oolithique (oosparite et biosparite) passant dans la passant dans la parite supérieure à une biopelsparite (180 derniers cm) dont le contenu en ooïdes va croissant de la base vers la partie moyenne puis
diminue par la suite. Présence de stratifications entrecroisées dans la partie inférieure. Les ooïdes, bien classés (550 à 550 Um), montrent parfois un cortex à laminations concentriques (ooïdes a, Purser 1980), mais la plupart sont fortement
micritisés (Bahamites, Purser, 1980). Présence d'endoclastes (Purser, 1980) et de microstalactites sur certains grains.
- banc 47 à 52 : 2,67 m - calcaires fins à finement grenu, veinés, en bancs de 20 à 30 cm d'épaisseur (alternance de micrite, pelmicrite et biopelmicrite). Présence de quartz idiomorphes.
Un joint charbonneux noir d'épaisseur variable (1 à 8 cm) présentant des anastomoses constitue la limite entre les bancs 50 et 51.
Fin du levé.

Les bancs 0A à 19 appartiennent à la Formation de la Grande Dolomie de Namur dont la base n'est pas visible.
Les bancs 20 à 45B constituent la Formation de Flémalle (Encrinite de Flémalle).
Les bancs 46A et 46B correspondent à la Formation des Avins (Oolithe des Avins).
Les bancs 47 à 52 correspondent à la partie inférieure de la Formation de Terwagne (Calcaire de Terwagne).

C. Interprétation et détermination des milieux de sédimentation
Deux unités lithologiques peuvent être distinguées au sien des dolomies de la partie visible de la Formation de la Grande Dolomie de Namur (bancs 0A à 19).
L'unité inférieure (bancs 0A à 0C) diffère de la supérieure (1 à 19) par la rareté des crinoïdes, l'absence de macrofaune, de nodules et de niveaux lenticulaires de calcite. On n'y observe aucune structure bien définie.

Aussi, il ne nous a été possible de déterminer ni son âge, ni sa nature originelle.

L'unité supérieure est en grande partie crinoïdique mais s'enrichit vers son sommet de niveaux de brèche, de dolomie fine montrant souvent des laminations (stromatolithes ou laminations mécaniques ?), de calcite palissade et de sédiments gréseux ou
calco-argileux. Cette variation traduit sédiments gréseux ou calco-argileux. Cette variation traduit vraisemblablement l'évolution d'un milieu subtidal peu profond à un milieu supratidal (se reporter aux discussions concernant les coupes de Flémalle,
Chokier et La Mallieue). Ici aussi, la dolomitisation pourrait avoir suivi l'exondation d'une partie de ces dépôts.

La Formation de Flémalle (bancs 20 à 45B ) témoigne d'un milieu de sédimentation subtidal peu profond (voir les §167; précédents), celle des Avins (46A et 46B ), d'un milieu vraisemblablement intertidal ayant subi une ou des émersions et de la partie
levée de la Formation de Terwagne (47 à 52), d'un milieu inter- à supartidal (pour les raisons évoquées dans les chapitres concernant les coupes de Flémalle, Chokier et La Mallieue).

D. Biostratigraphie
1. Conodontes
18 échantillons ont été prélevés dans les bancs 0A (sommet), 0B (sommet), 0C (sommet et base), 1 (sommet), 2 (sommet), 3 (milieu), 4 (sommet), 5 (milieu), 6 (base), 7 (sommet), 11 (à 1 m de la base), 13 (milieu) , 16 (base), 17 (à 40 cm du sommet), 18
(à 60 cm du sommet), 20 (à 1 et 3 m de la base). Ils n'ont pas livre de Conodontes.

2. Foraminifères
Voir tableau 9.
Dans les dolomies, seul le banc 0C a livre un Foraminifère attribuable au genre Endothyra et qui ne permet aucune conclusion. L'encrinite a livré une faune caractérisitique de la zone Cf402.

3. Coraux et brachiopodes
Voir tableau 10.

La découverte de Sychnoelasma urbanowitschi dans le banc 12 de la Grande Dolomie de Namur, nous permet d'attribuer à celui-ci un âge Viséen inférieur "V1a". Un niveau à Caninophyllum patulum que nous n'avons pu localiser, se situe dans la partie
inférieure de la Formation de Flémalle.

4. Conclusions
La présence de Sychnoelasma urbanowitschi dans les bancs 12 et 14 de la Grande Dolomie de Namur, permet d'attribuer la partie supérieure de celle-ci au Viséen inférieur ("V1a").


583 - suite - E. GROESSENS, 1996

Carrière du Lion (S.A. Carmeuse) à Engihoul.

Extrait du livret-guide du VIème Int. Symp. on Fossil Cnidaria, Münster, 1991, Exc. B5 (Dir. : Poty, E., Tourneur, F. & Javaux, E.).

1. South-West Quarry

Stratigraphic units
- Evieux Formation (Fa2d)
- Hastière Formation (Tn1b)
- Pont d'Arcole Shales Formation (Tn2a)
- Landelies Formation (Tn2b) dolomitized

The Hastière Formation is overlying the Evieux Formation, so, the "Strunian" is here missing.

Corals
- Hastière Formation :
* "Caninia" dorlodoti
* Caninia tregaensis
* Groessenssia ambigua

2. East Quarry

Stratigrahic units
- Landelies Formation (Tn2b) to Seilles Formation (V3a).
The Tn2c-Tn3 interval is probably missing. The namurian shales (E2) overlie directly the Seilles Formation (gap corresponding to the V3b and V3c).

Corals
Corals are present in all the formations but are especially interesting int he Lower Visean (Flemalle and Avins Formations, V1a) and in the Middle Visean (Namèche Formation, V2b).

- V1a : - V2b :
* Cyathoclisia modavensis * Siphonodendron martini
* Caninophyllum patulum * Lithostrotion arraneum
* Sychnoelasma urbanowitschi * Caninophyllum archiaci
* Carrutheresella aff. compacta * Clisiophyllum garwoodi
* Palaeosmilia murchisoni * Axophyllum vaughani
* Michelinids * Cladochonids
* Syringoporids * Syringoporids

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