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132E0240.TXT

Feuille : 132E - BRAIVES - 416
secteur : 6a
numéro : 240
code : 132E0240 - 4160240
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : C. MALAISE, de la VALLEE POUSSIN & RENARD, L. FLICK
références :



date : 16-30.09 & 1-2.10.1880
roche :
formation : SL2b
localisation :

nature : Affleurement

description :

Les couches inclinent au S au midi de la porphyroïde, sur la rive gauche de la Méhaigne. On trouve du phyllade sur le bord méridional ; puis en allant vers le Nord, successivement :
1. quartzite euritique.
2. de la porphyroïde à petits grains.
3. de la porphyroïde à gros grains.

240 - suite - C. MALAISE - 27-28.05 & 3-10.06.1881

SL2b

A quelques centaines de mètres au SO de Saint-Sauveur, et sur la même rive gauche de la Méhaigne, on trouve un autre massif de porphyroïde, dans lequel en allant du S au N, on trouve :

quartzite euritique ;
porphyroïde à petits grains ;
idem à gros grains.

Toutes ces diverses roches inclinent au S.

240 - suite - de la Vallée Poussin & Renard - 1896

de la VALLEE POUSSIN & RENARD, 1896. Les tufs kératophyriques de la Méhaigne. Mémoires Académie royale de Belgique, LIV: 8.

A 200 mètres environ au midi du gisement n° 5, des escarpements rocheux et une ancienne carrière sont entaillés dans les mêmes roches. Dans ce gisement connu et décrit par Dumont, la roche feldspathique est superposée au Nord à des schistes siluriens
noirâtres. Elle s'étend au Sud au-delà d'un petit bois, embrassant une zone de plus de 100 mètres.

240 - suite - L. FLICK - 1935

(F. Corin pour mémoire)

FLICK, L., 1935. Contribution à l'étude de la roche éruptive de la Méhaigne. Bulletin de la Société belge de Géologie, XLV.


pp. 108-109

"Point V. On retrouve la rhyolite au point V, où elle avait déjà été vue par André Dumont. L'affleurement s'est trouvé sensiblement réduit depuis lors, mais il répond encore à la description du savant géologue, dont voici les traits essentiels : "....
vers la partie méridionale du typhon, l'albite passe à l'eurite compacte, gris-bleuâtre, et présente, à 2 m 80 de sa limite externe, une longue fissure parallèle au joint d'injection. Le phyllade qui est en contact avec l'urite est, sur une épaisseur
d'environ 1 m 20, compact, à cassure esquilleuse, translucide sur les bords du fragment, d'un gris clair, et incliné au Sud. L'aspect du phyllade qui est en contact avec l'eurite rappelle assez bien celui des roches ayant subi l'action de la chaleur".

p. 112

"Le tuf recueilli à l'affleurement portant le n° V contient une proportion notable de calcite provenant de l'altération du feldspath ; celui-ci a été déterminé comme un oligoclase acide. J'y ai trouvé une plage de chlorite lardée de rutile en bâtonnets
épais de 0,04 millimètres, formant un réseau à trois directions faisant entre elles des angles de 60°".

p. 114

"L'hypothèse d'une éruption sous-marine paraît pourtant plus logique. On peut concevoir une éruption en forme de dôme ou cumulo-volcan passant ensuite au stade vulcanien. Le dôme de rhyolite serait en partie conservé au gisement de la colline
Saint-Sauveur et les produits d'explosion ou de désagrégation se retrouveraient dans les tufs, voire dans les blocs de rhyolite de l'affleurement n° V (voir carte)."

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