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130W0059.TXT

PL. CHASTRE 130W
C.MALAISE - 9 novembre 1879.

59 (IV) (59 à 61)

SL1a A l'E. et au S-E. de la station de Laroche, on observe diverses
carrières où l'on a exploité un quartzophyllade gris-bleuâtre et
grisâtre, pour différents usages et notamment comme dalles. Ces
quartzophyllades offrent divers plissements et se présentent en
couches ondulées plongeant au N. et au S. de 10° environ. (entre
10 et 20°).

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F.CORIN - 29 avril 1940.

59 (suite)

En face de la station de La Roche, à l'Est de la route et dans les jardins,
se voit une excavation longue de 40 mètres en direction Nord-Sud et large
d'une vingtaine de mètres, transformées en jardin. Sa profondeur est de 8m.
environ. La roche quartzophylladeuse forme la paroi Est. Elle est inacces-
sible.

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PL. CHASTRE 130W
F.CORIN

59 (suite)

Sous le microscope, la roche est grossièrement psammitique. De grandes pail-
lettes de mica semblent clastiques. La plupart sont de mica blanc. Il en est
qui sont entrelardées de chlorite et pourraient être de la biotite altérée.
Nombreuses paillettes d'ilménite dans les lits phylliteux. Les lits quartzi-
tiques sont bien marqués. Ils sont pauvres en phyllite. Un clivage oblique
est bien marqué.

Il n'y a ni grenats, ni biotite.

F.CORIN, 10-04-1963

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PL. CHASTRE 130W
E.GROESSENS (1999)

59 et 60 (IV) (suites)

Lors des Journées du Patrimoine (11 et 12 septembre 1999), des excursions,
dirigées par Mr. Edgard Haulotte, secrétaire du CHAF, ont permis de visiter
les endroits où furent exploités les quartzophyllades pendants des siècles.

Croquis: plan.

Anciennes carrières de La Roche

1° Carrière Sinéchal, place actuelle. 12 à 15 m de profondeur. Au milieu,
un excellent puits. Accés à la carrière par une pente amorcée dans la
rue d'Heuval. Comblée avec des déchets des Usines Emile Henricot. Fête
en 1923 lors de l'inauguration de la passerelle.

2° Carrière Chaufoureau, le long du chemin de fer en direction de Villers-
la-Ville. Accès à la rue d'Heuval le long du chemin de fer. A un moment
donné, ces deux carrières auraient été réunies par un passage souter-
rain.

2° Carrière Hans (ou Milord) ou carrière dè Gaiti. Abandonnée par suite de
son inondation, à gauche de la rue d'Heuval, en montant, à 50m plus haut
que la rue Ste Gertrude. Devenue une simple "bowe" ou bassin d'orage.

2° Carrière "Milord" aussi. A l'angle de la rue d'Heuval et de la rue Ste
Getrude, toujours visible du bas.

D'autres carrières étaient exploitées occasionnellement (carières sauvages)
pour la construction d'une maison, d'une grange, puis abandonnées,
p. ex. parallélement à la rue des Communes.

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PL. CHASTRE 130W
E.GROESSENS (1999)

59 et 60 (IV) (suites)

SUR LES TRACES DES TAILLEURS DE PIERRE

Originale, la balade que le cercle d'histoire stéphanois proposera à ceux qui
souhaitent découvrir les constructions en pierre du village de La Roche.

Car si la réputation de la pierre blanche de Gobertange et celle du por-
phyre de Quenast ne sont plus à faire, on connaît moins ce quartzophyllade,
schiste métamorphosé contenant de petites facettes de mica et riche en quartz,
qui fournissait autrefois la matière première de nombreuses habitations autour
de Villers-la-Ville.

La village de La Roche (Court-Saint-Etienne) comptait, vers 1860, pas moins de
quartre carrières à ciel ouvert, exploitées par trois familles et occupant une
quinzaine d'ouvriers. On y taillait des pierres pour la construction des murs
des habitations, pour le pavement ou les marches d'escalier, les seuils ou les
montants de portes et de fenêtres...; on en faisait aussi des pierres à
presser le fromage et des mangeoires pour le bétail. Ce matériau fut exporté
en Flandre, notamment à Sint-Joris-Weert et à Heverlee, et fournit les moel-
lons des fondations du grand cimetière de Bruxelles à Evere. Attrait principal
de ce schiste : son prix moins élevé que le calcaire et le granit; en 1875,
ces pierres se vendaient 18 F le wagon de dix tonnes. Mais, friables,
fragiles, elles ne résistèrent pas à la concurrence de la brique et du béton.

La dernière exploitation fut abandonnée vers 1885 et aujourd'hui, la
végétation a tout envahi. Mais bon nombre d'anciennes maisons du village,
souvent bien restaurées, témoignent encore du talent des tailleurs de pierre
du siècle dernier (l'un d'eux, Jérôme Sinéchal, ne fut-il pas engagé à
Villers-la-Ville pour la restauration des ruines de l'abbaye ?).

C'est à la découverte de ces habitations que le CHAF (Court-Saint-Etienne,
Histoire, Archéologie et Folklore) conviera les curieux à l'occasion des
Journées du patrimoine (1). En préparant ce circuit, nous avons pu mesurer
combien les propriétaires sont fiers de ce matériau ancien, confie Edgard
Haulotte, le secrétaire du cercle d'histoire. Certains nous ont même invités à
pousser la porte.

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(1) Départs samedi et dimache à 14, 15, 16 et 17h de la place de La Roche. Une
exposition consacrée à l'activité des carrières sera visible de 14 à 18h dans
la salle G. Scaillet (31, rue d'Heuvel). Rens. : 010-61.28.09.

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