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128W0126.TXT

PUBLICATION No 17 PP 121
DISTRIBUTION DE CONODONTES DANS LE
DINANTIEN DE LA BELGIQUE
E.GROESSENS
C'est cette dernière définition de la limite qui nous fut transmise jusqu'à ce ,tOUr.
En 1959, R. CONIL subdivisa cette formation en trois unités (p. 78).
De bas en bas:
1. Niveau crinoldique
2. Niveau à Polypiers
3. Niveau à cherts
Les trois unités sont reprises dans ce travail et désignées de manière non formelle comme membre inférieur, moyen et supérieur.
a. Le membre inférieur qui poursuit la sédimentation crinoïdique
sur quelques mètres au delà du l'Délit à la terre" est visible dans de nombreuses carrières. Je l'ai décrit dans le paragraphe traitant la carrière I"Scouffleny'" où les limites sont visibles.
b) Le membre moyen dont la base est visible dans la même carrière et le sommet exposé à la Carrière de Thiarmont.
Ce membre affleure également à Soignies et à Attre (voir CONIL 1959 -p. 78).
c. Le membre supérieur est exposé à Malon-Fontaine, Attre et de nombreux autres petits affleurements.
La limite supérieure est actuellement visible le long de l'ancien
Canal à Ar que nne s.
En 1970, MAMET, MIKHAILOFF et MORTELMANS ont proposé dlautres subdivisions sur bases comparatives : (p. 68-69)
l'De la Dendre à la Samme, la sous-assise de Leffe est couramment divisée en trois parties inégales: à la base, environ 7 m de
couches poursuivant le faciès "petit granite", ensuite 28 m de bancs minces de calcaires argileux et pyriteux riches en Polypiers ("Raches"), enfin 16 m de calcaires sombres, en bancs minces, riches en cherts ("Calcaire de Malon-Fontaine'"). On a ainsi deux ensembles sédimentaires, dont l'inférieur, 35 m environ. peut être rapproché du Calcaire de Calonne et le supérieur du Calcaire de Gaurain-Ramecroix.
Cette façon de faire, pour légitime qu'elle soit en première analyse, se heurte pourtant à une certaine difficulté; celle-ci réside
dans la forte variation des pourcentages relatifs des deux ensembles (68,8 et 91,4 %), comparés à leur quasi-égalité dans les autres coupes étudiées. La difficulté est aisément levée si l'on admet que dans les
16 m supérieurs de calcaires à cherts sont inclus 3m de roches appartenant au sommet déjà siliceux des "Raches"'. Ceci est en accord
avec d'autres coupes et en particulier avec celle de Landelies, où des bancs à cherts apparaissent déjà dans la partie terminale du Calcaire
de Calonne.
Ainsi envisagé, l'ensemble inférieur devrait comporter environ 38 m et le supérieur être ramené à quelque 13 m.

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PUBLICATION No 17 PP 122
DISTRIBUTION DE CONODONTES DANS LE DINANTIEN DE LA BELGIQUE
E.GROESSENS
Dans le détail, d'intéressants raccords peuvent être réalisés tant avec la coupe de Tournai qu'avec celle de Landelies : un délit
est signalé à 7 m au-dessus du "Délit à la terre", un autre à 16 m.
Le premier se confond avec celui de 8, 50 m qui, à Tournai, coiffe des "Bancs à Chonetes'" (G. MORTELMANS, 1963). Le second correspond exactement à la passée argileuse qui, à Tournai, nous a conduit à diviser en deux le Calcaire de Calonne; ce délit se retrouve à Landelies, coiffant l'unité VIa, de même qu'à Namèche, surmontant les 8,30 m de couches reposant sur l'équivalent local du l'Délit à la terre"l; toutes ces formations, par conséquent, sont des équivalents exacts du Calcaire de Calonne, partie inférieure.
Au-dessus du délit de 16 m, viennent encore 19 m de IIRaches" auxquelles il convient, comme indiqué plus haut, d'ajouter 3 m de calcaires à cherts pour obtenir un équivalent correct de la partie supérieure du Calcaire de Calonne. Cette façon de faire autorise des corrélations précises avec les coupes de Landelies et de Namèche, tous ces niveaux constituant le Tn3c2.
Enfin, les 13 m environ de calcaire à cherts par lesquels s'achève le Tournaisien de la région du Petit-Granite, sont l'exact correspondant du Calcaire de Gaurain-Ramecroix Tn3c3. l'
Je ne peux accepter les subdivisions proposées par MAMET et al. car elles ne reposent sur aucune base concrète, ni du point de vue
de la biostratigraphie ni du point de vue de la litho stratigraphie. Forcément, je ne peux pas les admettre comme subdivisions chronostratigraphiques car le sommet de cette limite est loin en-deçà de
la limite entre le Tournaisien et le Viséen proposée par R. CONIL et à plus forte raison en-dessous de la limite défendue par B. MAMET.

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Feuille : 128W - BRAINE-LE-COMTE - 39/5
secteur :
numéro : 126
code : 128W0126 - 39/50126
X :
Y :
Z :
commune : Ecaussinnes
auteur : HENNEBERT, M.
date : 1999
formation : Malon Fontaine

localisation :
nature : Affleurement

description :

126 - suite - M. HENNEBERT - 1999

La carrière montre une excellente succession d'environ 13-14 m recoupant les couches les plus élevées de la Formation de Malon Fontaine (Membre de Cognebeau). Calcaire submassif, riche en gros cherts, passant au sommet à un calcaire finement lité et
débité en plaquettes.

S0 12 vers 183.

Formation de Malon Fontaine (Membre de Cognebeau).


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