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128E0222.txt

Service géologique de Belgique
Planche Feluy 128E
N°222 ( VIII a)

1-15 septembre 1881
M.MALAISE


Fa2d

Vis-à-vis la 30° écluse, dans une prairie , derrière une ferme, calschistes.


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F.Kaisin

Annales de la société, scientifique de Bruxelles. Louvain, 1905-1906, tome 30, pp. 408-412.


A soixante mètres au Sud de l'extrémité de la carrière n°17, s'ouvre une tranchée d'environ deux cents mètres, pratiquée en vue de l'exploitation ds macignos et calcaire de l'assise de Comblain-au-Pont (Fa2d). C'est la visite de cette tranchée qui constituait le principal but de l'excursion.

Les couches entamées par l'exploitation ont une épaisseur visible d'une douzaines de mètres. La planche II un reproduit une assez bonne photographie.

Les couches les plus inférieures ont l'aspect d'un grès calcareux verdâtre pâle, dans lequel nous avons recueilli quelques fossiles, parmi lesquels des débris de poissons. Les bancs y ont une épaisseur de 5 à 6 décim et sont exploités pour la fabrication de pavés.

On rencontre ensuite des couches de plus en plus calcaires, constituant d'abord des macignos de teinte gris-bleuâtre, puis des calcaires siliceux de teinte bleu sombre et d'aspect plus ou moins cronoïdique.

L'étude lithologique détaillée de ces roches a été faite par l'auteur du présent travail et sera publiée à bref délai
On peut en indiquer ici quelques résultats.

1° La silice y existe toujours sous forme de grains de quartz anguleux, plus ou moins irrégulièrement disséminés dans la masse.

2° La plupart des bancs se montrent formés en très grande partie de débris d'ostracodes; dans de nombreuses préparations, la roche se montre exclusivement formée de valves d'ostracodes (1), cimentées par de la calcite cristalline en grandes plages uniformément orientées:se sont ces grandes plages de calcite qui miroitent sur la cassuree fraîche et pourraient faire coire erronément à la présence de crinoïdes.

3° Certains bancs montrent une altération superficielle très spéciale; ils blanchissent et deviennent friables à la façon d'une craie blanché. On a pu l'observer fort bien à l'endroit marqué 0 sur la photographie, plancheII. La lévigation des parties les plus altérées, recueillies en cet endroit, fournit des coquilles d'ostracdes isolées, parfaitement reconnaissable et qu'il sera certainement possible de déterminer, au moins génériquement.

LEs bancs calcareux, épais dont il vient d'être question alte nent dans la tranchée, comme le montre assez bien la plancheII, avec des psammites et des schistes: les couches les plus élevées que l'exploitation met à nu consistent en schistes vetrs, très peu fossilifères , dont l'affleurement
se prolonge jusuq'à l'extrémité de la tranchée.

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(1)

Un roche semblable a été reconnue dans les environs de Verviers , par notre confrère M.Armand Renier, qui l' asignalé dans les Annales de la Société Géologique de Belgique, t. XXXII, p.B 50, dans une note sur Une formation récente de boues organiques du type des Cannels Coals, où il est dit à propos du calcaire bitumineux récent : "Il ne serait pas impossible que certains calcaires paléozoïques aient une origine similaire. Je possède des échantillons d'un macigne à Dipteterus ( Fa2c) qui, sous le microscope, se montre entièrement formé de débris d'ostracodes."

Les membres de la 3ème section présents à l'excursion ont pu admirer, dasn cette grande carrière, un bon nombre de poches de dissolution dans lesquelles se sont effondrées les couches susjacentes. La figure 1 représente une poche dont la structure est tout à fait classique. La figure 2 en représente une autre, plus compliquée, où on remarque une allure anticlinale sigüe qui semble bien indiquer un effort de compression latérale. Les couches sus-jacentes ont été coupées par une petite faille (1).

La figure A, planche III, la montre photographie d'une autre poche, dont les allures semblent bien indiquer , comme celles des précédentes, une compression latérale. L'endroit correspondant à cette photographie ests marqué d'un chiffre 2 sur la planche II.

Enfin on voit dans la figure B, planche II, la photographie d'une poche d'effondrement montrant des couches dont l'allure est netteemtn anticlinale.

Il faut sans doute expliquer ce fait par la coexistence de deux poches de dissolution juxtaposées d'abord puis réunies par leur agrandissement . On remarquera que, à une certaine distance au-dessus de ces deux poches, les couches sont parfaitement horizontales.

La carrière dont il vient d'être question se termine dans des schistes verts mentionnés plus haut. A quelque 180 mètres de son extrémité Sud s'ouvre une belle tranchée pratiquée en vue de la rectification du lit de la Samme. On y voit affleurer successivement:

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(1)

Les progrès de l'exploitation ont malheureusement fait disparaître ces allures avant que nous n'ayons pu les photographier.

1°Deux mètres de calcaire noirâtre argileux crinoïdique;

2° Huit mètres de schistes d'un vert sombre dans lesquels ont été recueillis des fossiles que nous croyons pouvoir rapporter à spiriferins octoplicata.

3° Des bancs de calcaire bleu à crinoïdes sans chert, dont on voit la tranche buter contre les schistes verts relevés en cet endroit et quelque peu chiffonés. La planche IV monte une photographie de cet endroit, devenu malheureusement inaccessible à l'observation, par la construction d'un mur de soutènement qui masque entièrement la tranchée.

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