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PL. 127E SOIGNIES SERVICE GEOLOGIQUE DE BELGIQUE
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Ets ASSELBERGHS - Mai 1920

28 (IX)

Carrière Wincqz, l'exploitation n'était pas reprise fin mars 1920.
La carrière était inondée. Les eaux des carrières de Soignies se sont équilibrées à la cote +81.+82. Les venues d'eau sont évaluées à 1680 m³ par jour.


A. RUTOT A. BULL;Soc.belge de géologie, t, XXVII, 1913,p.104:
Enfin, aux carrières Wincqz, on peut constater la coupe suivante:

A. Terre à briques.
B. Ergeron.
D. Limon argileux hesbayen avec intercalations de sable bruxellien.
E. Important cailloutis campinien renferme un mélange d'industries se rapportant au Strépyen, on a trouvé quelques pièces moustrériennes, ainsi qu'à la base de l'Ergeron; enfin, le bas de la terre à briques renferme des outils caractéristiques de l'Aurignacien moyen. Malheureusement, les niveaux inférieurs renferment beaucoup d'éclats, masi très peu de pièces caractéristiques.

- Samedi 26 avril 1901

28 (suite) = 2007". Carrière Wincqz.

On voit encore très bien la coupe. Il y a environ 2 à 2m50 terre à briquees, 1m ergeron sableux de couleur cleir, puis le Hesbayen dont le sommet est bruni et transformé en terre à briques. Puis plus bas, le Hesbayen devient gris brun puis gris foncé.

A la base du Hesbayen, on voit aussi des lits noirs tourbeux mais moins développé qu'aux carières du Hainaut. Le cailloutis base du Hesbayen est aussi très peu dévellopé. Sous le Hesbayen vient le Moséen formé tantôt de glaise typique, verte, vers le haut et de sable grossier roux, vers le bas. A la base du Moséen, environ 1 à 1m60 de sable vert à facies landénien, tubulations gris vert pâle.
Sous le Landénien, grande poche d'argile noire et de cailloux du Wealdien.

R.LEGRAND

Ancienne carrière Wincqz. Formée de la réunion de plusieurs exploitations: trou Hachez, trou des Juifs. L'inclinaison des couches est de 17 cm au centimètre et la direction de N 88°W. L'on ne voit plus les formations meubles supérieures au buffet de carrière.

Le gisement exploité était de bonne qualité mais l'exploitation s'est arrêtée, au Sud, dans un gisement très mauvais. Profondément entaillé par les foration Wealdiennes, le buffet est morcelé et de plus la pierre est, apr endroits, fortement altérée. La pente des couches, dasn les massifs basculés, à l'W du pont de levage, s'est effondré, vers le Sud, peut-être non seulemtn en pivotant sur la base mais en glissant du pied vers le Nord.

L'on peut voir dans ce massif dérangé de gros blocs présentant extérieurement les caractères du petit-granit tels que les fossiles, la fine straticulation etc.mais la pierre est de la dolomie un peu poreuse où les articles de crinoÏdes forment des taches d'un blanc mat. Cette dolomie peut passer, latéralement , à de la dolomie brune, cristalline, peu cohérente, où toute trace de fossiles a disparu. L'on peut suivre , sur certains de ces blocs , la disparition totale, mais progressive, des articles de crinoÏdes, des brachiopodes et des oplypiers. Cette dolomie appartient au niveau supérieur du T2b. Il y a toutefois de nombreux blocs où l'altération n'est que superficielle ( 10 à 20 cm).

Les formations Wealdiennes, visibles dans plusieurs " coupes" surtout à l'W du mur de levage, ont plus de trante mètres de puissance et certaines gorges sotn larges de 8 à 10m. Composé de sable quartzeux, très pyriteux, brunâtre ou dans d'autres gorges, d'argile noire ligniteuse, pyriteuse, le Wealdien renferme de nombreux cailloutis à éléments , blancs par décoloration, de grès divers, parfois poudinguiformes, de quartzistes, de quartz blanc, et en proportion moindre, de cherts, de calcaire silicifiés ou dolomisés et de dolomies. Il a livré des restes végétaux.


La partie supérieure des chenaux Wealdiens est composée de cailloutis dominants, entrelardé de sables et d'argile. Il se pourrait que ces derniers soient d'un âge plus proche parce qu'ils tranchent de façon assez général les sables pyriteux et agiles noires inférieures, mais rien ne permet de préciser leur âge.

Les chenaux, à remplissage Wealdien, sont dirigés W-E approwimativement . Ils sont beaucoup plus ouverts dans la partie occidentale. Ils pourraient devoir leur importance à la proximité d'une petite faille quis erait le prolongement des accidents de la carrière du Nouveau Monde (voir n°153), et de celle, manifeste, qui rejette la carrière Hachez (27) d'une trentaine à une quarantaine de mètres plus bas.