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Planche Antoing - 125W0483 - 3770483
N°483 (VII) - J. Baudet - Bulletin de la Société belge de Géologie, etc. Bruxelles, 1939, tome 49, pp. 302-303.
Dans la plaine alluviale (fig1, 13), à Bruyelle, on a traversé les couches suivantes lors du creusement d'un puits domestique (coupe presque identique à celle que M. G. Mortelmans a rencontrée en 1930 sur la rive opposée).
Puits de Cimescaut :
1. 1m90 Alluvions modernes (supérieures) grises, cohérentes, plastiques panachées de roux (coquilles de Succinea).
2. 0m75 Tourbe à élytres de coléoptères. (Base remplie de branches et débris de troncs d'arbres).
3. 2m50 Alluvions inférieures (gris verdâtre).
4. 2m00 Tuf calcaire gris jaunâtre, granuleux avec concrétions (partie supérieure très coquillière : Unio, Helix, Neritina, Planorbis, Paludina).
5. 0m50 Gravier avec silex roulés et brisés (sable grossier).
L'étude de cette coupe conduit à supposer, comme l'avait déjà signalé M. G. Mortelmans en 1930, l'existence vers la fin du Pléistocène d'étangs situés parallèlement au cours du fleuve dans lesquels se seraient déversés des sources et petits cours d'eau calcaire auxquels serait due la couche de tuf n°4.
Celle-ci nous a fourni de nombreux ossements de Cervus Elaphus et de Bos Primigenius, dont un crâne complet qui se trouve actuellement dans les collections du Musée royal d'Histoire naturelle. Plusieurs os nous ont paru avoir été intentionnellement fendus en long.