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125W0324.TXT

Planche Antoing - 125W0324 - 3770324

N°324(V) - C. Camerman - Revue Universelle des Mines, tome II, 1919, page 263.

(Figure 2 bis : Coupe Nord-Sud du gisement de Gaurain-Ramecroix)
Nouvelle carrière Alexandre Dapsens, baptisée depuis carrière Isère.
Peu après la publication de cette coupe, des travaux de déblaiement furent pratiqués au Nord de la carrière du Monelot, et CH. Winckx fut le premier à nous signaler, ainsi qu’à J. Cornet, l’intérêt exceptionnel de ce déblai, la photographie n°2, planche VIII permet de s’en rendre compte.

Figure 2 bis : Coupe Nord-Sud du gisement de Gaurain-Ramecroix :
1. Limon quaternaire.
2. Tuffeau landénien.
3, 4, 5, 6, 7. Calcaire dinantien.
3. Partie supérieure de la Veine de Gaurain-Ramecroix
4. Carbonniaux.
5. Partie inférieure de la Veine de Gaurain-Ramecroix.
6. Veine de Vaulx.
7. Veine de Première.

Page 264.
Carrière Isère. Les excursionnistes gagnent ensuite la carrière Isère (nouvelle carrière Dapsens), ayant la forme d’un rectangle d’une longueur d’environ 150 mètres, orienté vers le Nord.
La paroi Sud de la carrière se trouve à 100 mètres au Nord de la faille du Monelot. Entre ces deux points, la dénivellation du sol est de l’ordre de 8 mètres.
A la carrière Isère, la surface du sol incline encore d’environ 2° vers le Nord. A hauteur du puisard de la carrière, soit à 150 mètres au Nord de la faille, on peut observer de haut en bas la succession suivante :
1°. Limon quaternaire : 2 mètres.
2°. Tuffeau landénien : 5 mètres.
3°. Calcaire dinantien : 21 mètres.

J. Cornet, lors d’une visite faite en 1927, a attribué le Landénien aux niveaux L1b et L1c. Le limon quaternaire et le Landénien sont horizontaux, tandis que le calcaire incline d’environ 5° en direction N30°E, en sorte que la succession des bancs de calcaire visibles dans l’ensemble de la carrière présente une épaisseur totale d’environ 32 mètres.

Ce calcaire appartient à la veine de Gaurain-Ramecroix (calcaire argilo-siliceux compact). Le niveau caractéristique à carbonniaux, qui n’existait plus à la carrière du Monelot, se rencontre près du puisard, à 26 mètres sous le niveau du sol. Il est surmonté par du calcaire à ciment Portland (75 à 80% de carbonate calcique), puis par du calcaire titrant de 80 à 85% de carbonate calcique, qui constitue le niveau le plus élevé connu de la série de Gaurain-Ramecroix.
Nous estimons à une quarantaine de mètres la surélévation du calcaire du Monelot par rapport à celui de la carrière Isère pris à hauteur du puisard.
De nombreux glissements bancs sur bancs sont perceptibles et une première cassure inclinant de 18° Sud est visible dans la plan incliné de la carrière.
L’attention des excursionnistes est attirée sur la surface du calcaire, qui, au contact du tuffeau landénien, est silicifiée sur quelques centimètres. Sous cette couche siliceuse, le calcaire est rougi, chargé de limonite et de carbonate ferrique.
Des perforations de lithophage affectent cette zone épigénisée du calcaire, ce qui montre l’antériorité du phénomène par rapport au dépôt du Landénien.


N°324 (suite) - J. Baudet - Bulletin de la Société belge de Géologie, etc. Bruxelles, 1939, tome 49, pp. 306-307.

En remontant vers le Nord, nous atteignons les carrières de Gaurain-Ramecroix.
Dans certaines de ces exploitations, le calcaire dinantien est recouvert directement par le Pléistocène, dans d’autres, il est surmonté de terrains tertiaires qui se présentent sous des aspects différents de ceux rencontrés jusqu’alors, et les endroits ne sont pas rares où le Paléozoïque affleure.
Les dépôts Pléistocènes se composent comme suit : à la base, épais cailloutis de silex cacholonisés du Diestien, silex brisés, galets de quartzite. Ce niveau est surmonté d’une épaisseur variable d’ergeron.
C’est à la carrière Isère que l’on rencontre à nouveau une belle coupe de morts-terrains (fig.1, 17).
Nous y voyons, sous une épaisseur d’environ 1m d’ergeron, ayant à sa base un lit de galets du Diestien, 2m d’argile sableuse plus ou moins jaunâtre, teintée par l’hydroxyde ferrique (partie altérée et remaniée de l’assisse suivante), 5m d’argilite très peu glauconifère, grisâtre, micacée, coloriée en gris par le sulfure de fer. Menus débris végétaux.
Etant donnée la grande quantité de petits débris végétaux que l’on y rencontre, seuls témoins organiques que l’on ait jusqu’à présent recueillis, nous serions plutôt porté à rapprocher ce niveau des dépôts continentaux ou lagunaires du Landénien supérieur.
Naturellement, il reste à faire la découverte d’animaux fossiles, mollusques ou autres qui permettront une classification plus précise.
Nous retrouverons le même terrain dans les carrières de la Roquette et des Prés, où nous avons également recueilli des débris de végétaux (fig.1, 18 et 19).



N°324 (suite)

Feuille : 125W - ANTOING - 377
secteur :
numéro :324
code :125W0324 - 3770324
X :
Y :
Z :
commune : Tournai (Gaurain-Ramecroix Marais des Rocs).
auteur : M. Hennebert
références :

date :
roche : calcaire

formation :
localisation : Carrière Isère (Camerman 1944 n° 97) ou Carrière Isière (Nicolas et Chantry 1992 n° 296).
nature :Affleurement

description :

Description suivant Camerman (1944). La carrière exploitait essentiellement la partie supérieure du Membre de Calonne. La paroi nord montrait la base du Membre de Gaurain-Ramecroix. La partie sud de la carrière était traversée par la Faille du
Monelot.

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