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124E0397.TXT

Feuille : 124E - - 37/6
secteur : 5
numéro : 397
code : 124E0397 - 37/60397
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : J. BAUDET
références :

date :

roche :

formation :

localisation :
nature : Affleurement

description :

397 - J. BAUDET

Bulletin Société belge de Géologie, etc., Bruxelles, 1939, t. 49, p. 291

Notons, au point de vue hydrologique, la présence dans une dépression voisine, d'une source à débit très important qui donne naissance à un cours d'eau déjà appréciable (fig. 1, 2). Il y a lieu, nous semble-t-il, d'apparenter cette venue d'eau et les
couches crétacées existant à cet endroit.
Les pentes qui entourent ce point forment un vaste hémicycle. Nous avons récolté aux alentours de cette fontaine des silex taillés et polis, ce qui démontre que les Néolithiques avaient su apprécier avant les habitants actuels de l'agglomération voisine
l'avantage de cette venue d'eau particulièrement limpide, dont le débit ne semble jamais diminuer, même par les temps les plus secs.

397 - suite. Gisement préhistorique. Extrait de J. BAUDET (Bull. Société royale belge d'Anthropologie et de Préhistoire, 1939, t. LIV, p. 30).

"La source du cours d'eau (note du Service géologique : le Rieu- actuellement dénommée par les habitants "La Fontaine" portait jadis l'appellation de fontaine d'Arnouville, d'Esnonville, et plus anciennement, d'Ennonville. Elle se trouve au centre du
village d'Orcq (fig. 1-5)."
"Cet endroit paraît avoir été jusqu'à nos jours un centre important. N'ayant pu en explorer les alentours qu'une fois seulement, nous y avons toutefois recueilli un assez bon nombre de silex taillés et polis (fig. 5 : 1-2-3-4)".
"Ceci prouverait que l'endroit était habité à l'époque néolithique et que les homme préhistoriques avaient su apprécier les avantages de cette importante venue d'eau particulièrement limpide, bien avant les habitants actuels de la localité".
"La débit de cette source, qui même par les plus grandes sécheresses ne semble pas diminuer, est probablement dû à une importante nappe souterraine située entre deux couches de terrains crétacés".
"La coupe que m'a fourni un puits domestique creusé non loin de là, semble confirmer cette hypothèse".
"Voici les couches qui y ont été traversée de haut en bas :

PLEISTOCENE

1.- de 0 à 4 m 50 : Ergeron
2.- Faible cailloutis de base avec galets cacholonisés du Diestien.
3.- de 4 m 50 à 7 m : Sable graveleux.
4.- de 7 à 8 m : Epais cailloutis de silex roulés et brisés.
5.- de 8 à 14 m : Craie blanche avec parties jaunies, assez grossière, légèrement marneuse : 86 à 92 % de CoC3 Ca - Terebratula carnea, Foraminifère (Cristellaria), débris d'Inoceramus, Spongiaires phosphatisés".

'En se rapportant à la texture de la roche et à la faune rencontrée, quoique n'ayant recueilli aucun fragment de rostre de Belemnitidae, nous pourrions nous croire dans le crétacé supérieur. Il est fort probab
'Cet ensemble de couches imperméables ou perméables en grand, a de tout évidence donné lieu à la formation d'une vaste nappe aquifère.'
'Les cailloutis 2 et 4 n'ont fourni aucun silex travaillé.'

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