Skip to content. | Skip to navigation

Personal tools

You are here: Home / arch / 124e / 124E0001.TXT

124E0001.TXT

Feuille : 124E - - 37/6
secteur : 6
numéro : 1
code : 124E0001 - 37/60001
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : M. MOURLON, M. HENNEBERT
références :
date : 15.04.1902

roche :

formation :
localisation : Coupe de la paroi méridionale de la carrière Louis Delwart et fils au S de Tournai, à Pont-à-Rieux, dans la vallée de la Barge.
nature : Sondage

description :

Coupe de la carrière Delwart, à Pont-à-Rieux-Saint-Maur).
(Planchette Tournai)
1) Remanié
Remanié et limon brun séparé de 1 par des cailloux.
Hesbayen

q3m
1. Limon jaune brunâtre, friable non stratifié, avec poupées - 2.50

Moséen
q1m
2. Limon jaune sableux et stratifié avec infiltrations brunâtres grossières, poupées et cailloux disséminés éolithiques), principalement au contact de 1 et de 3 et parfois pas au contact de 1, variant de 0.40 à 1.25
3. Sable argileux gris avec fossiles et poupées, couleur de terre végétale, brun foncé presque noir, formant une lentille variant de 0.10 m à 0.50
4. Sable gris jaunâtre légèrement glauconifère, bigarré de tâches jaune-brunâtre, variant de quelques centimètres - 1.10
5. Cailloux de silex ou de phtanites verdis, silex éclithiques, avec une épaisseur d'au moins 0.35

Wealdien
Wp
6. Argile grise et noire avec sable jaune graveleux.

Viséen
V1a?
7. Calcaire carbonifère à crinoïdes fossilifères formant des moëllons à bâtir, visible sur 2 à 4.00
(Ech. coll. strat.)

Tournaisien
T2b
8 Pierre à chaux de médiocre qualité. Spirifer tornacensis ? Spirifer roemerianus, Baylea yvanii, Productus pustulosus, Athyris lamellosa
(Ech. coll. strat.)- 1.20
T2a
9. Calcaire bleu à crinoïdes avec cherts disséminés et en rangées charboniaux). Strophomena analoga -2.40
T1c
10 Pierre à chaux (calcschiste de Tournai).
Chaonomya jucunda, Euomphalus latus, Lingual sp ?
(Ech. coll. stratigr.) -27.00

Total : 40.30

De même que pour la carrière du Cornet, M. Ad. Piret me renseigne le Productus cora comme ayant été trouvé à la partie supérieure de la carrière Delwart, et de même cette dernière, comme aussi la suivante, appartenant à MM. J.-B. Dutoit frères et située
sur Tournai 2, renferme le niveau à Pléchinides ainsi qu'un certain nombre d'autres fossiles que j'ai fait rechercher mais sur le gisement exact desquels je ne puis être fixé et dont voici la liste (ech. coll. str.).

Liste des fossiles carbonifères des carrières de Pont-à-Rieux, près Tournai

Cépholopodes

Orthoceras monoceras

Gastéropodes

Euomphalus latus
Ptychomphalus sowerbyanus
Baylea yvanii
Platychisma helicomorpha
Phymatifer tuberosus

Lamellibranches

Chaenomya jucunda
Aviculopecten tornacensis

Brachiopodes

Lingula dumortieri
Camarophoria ? isoryncha
Spirifer tornacensis
- Konincki (Sp. cinctus)
- Roemerianus
- pentagonus
Spirifer urii
Spiriferina laminosa
Athyris lamellosa
- royssii
- leveillei
- sp ?
Orthis michelini
Strophomena analoga
Chonetes elegens

Productus pustulosus.
- flemingii
- semireticulatus
-margaritaceus
- undiferus

Bryozoaires

Fenestella plebeia

Crustacés

Phillipsia pustulata

Echinodermes

Poteriocrinus
Actinocrinus
Archeocidaris nerei
Oligoporus

Anthozoaires

Amplexus cornuformis
- pentagonus
- coralloides
Zaphrentis patula
- edwardsiana
- vermicularis
Cyathaxonia cornu
Paloeacis compressa
Rhizopora tubaria
Michelinia favosa
- megastoma
Cladochonus michelini
Petraia benedeniana

La liste ci-dessus a été dressée avec le concours de M. Ad. Piret et il eût été intéressant de comparer nos specimens avec ceux probablement de même provenance, qui ont servi à M. P. Destinez pour sa 'Contribution à la faune du Calcaire carbonifère'
qu'il a présentée à la séance de la Société géologique de Belgique du 12 mai 1907. Mais le temps et l'occasion m'ont fait défaut.
(M. Mourlon, Bull. de la Soc. belge de Géol., Bruxelles, t. XXII, 1908, procès-verbaux, pp. 100-102).

1 - F. HALET - suite

Carrière Delwart à Pont-à-Rieux

Le débit d'eau possible de la carrière, d'après la Société Nationale de Distributions d'Eaux (avril 1936) serait de 3.000 m3 par jour.

1 - F. CORIN - suite

Carrière Delwart à Pont-à-Rieux

Diaclases dominantes
N30°E -pente 86°E
à N20°E -Pente 85°W à 90°
Autres diaclases, avec calcite
E10°N - i = 74°N

Calcaire noir, décoloré au contact des filons.

Le calcaire est recouvert de limon-terre à briques et limon sableux). Dans la paroi orientale, sur une distance de quinze mètres, il y a une intercalation de 0 m 50 de marne verdâtre turonienne. Dans les fissures nombreuses et importantes, il y a de la
limonite scoriacée et de la 'terre à coupe' (complexe argilo-sableux avec ou sans graviers, noir au gris).
Avant la carrière fournissait 20 à 22.000 mètres cubes de chaux grasse. Actuellement, on emploie 50 ouvriers de fond et 20 ouvriers au four.

1 - suite - C. CAMERMAN. Revue Universelle des Mines, Liège, 6ème série, tome II, Mars-avril 1919, p. 54.

Carrière Delwart - Même coupe que la précédente (n° 322), mais moins profonde, l'exploitation ne descendant pas sous les bancs à moules.

1 - suite - C. CAMERMAN. Bull. Soc. belge Géol., Bruxelles, t. XXXI, 1921, pp. 221-222.

Carrière Delwart - Cette carrière comme la précédente, exploite la 'veine de première' pour la fabrication de la chaux en roches à grand rendement. Au sommet de la carrière les sept bancs à carbonniaux se distinguent nettement ; au-dessus apparaît le
calcaire subcrinoïdique avec nombreux phtanites, base de 'veine de Vaulx et de Chercq'. C'est le troisième niveau de M. G. Delépine, niveau dont il a montré le synchronisme avec le petit grnaite d'Ecaussines et de Soignies. 'Les sept petits
Carbonniaux' séparent donc d'une manière nette la 'veine de première' équivalente du Calcaire d'Yvoir, de la 'veine de Vaulx et Chercq', équivalente du petit granite ; ils forment un point de repère très constant et très caractéristique dans toute
l'étendue du bassin de Tournai.

Les bancs inférieurs de la 'veine de Vaulx' renferment de 75 à 85 % de carbonate de chaux. Ils laissent un résidu de dissolution siliceux qu'on peut voir à la tête des bancs. Ce résidu très poreux, où l'on distingue les vides dus à la dissolution des
fossiles, forme en quelque sorte la trame siliceuse de la roche après départ du carbonate de chaux; à Chercq il a été exploité pour servir à certains usages, notamment pour être incorporé dans les pâtes à polir ; on lui a donné abusivement le nom de
'tripoli de Tournai', le nom de tripoli devant âtre réservé aux terres d'infusoires et de diatomées. Les têtes de bancs sont épigénisées localement par substitution de limonite au carbonate de chaux : c'est le minerai de fer du Tournaisis qui jadis a
été exploité dans certaines carrières. Les phtanites du calcaire carbonifère se retrouvent dans le minerai de fer. Le fer a probablement une origine profonde, car le gisement est découpé par de nombreuses failles et cassures.

Les phtanites de la base de la 'veine de Vaulx' appartiennent à différents types, tantôt ils sont noirs, de cassure conchoïdale, entièrement silicifiés, tantôt ils ne sont silicifiés que partiellement et forment de grandes taches grises où leur strucutre
finement zonaire apparaît nettement.
La partie inférieure de la 'veine de Vaulx', dont l'épaisseur augmente considérablement vers le Sud, par suite qui atteint environ 5 %, donne une chaux hydraulique médiocre ; par contre, elle présente globalement la composition voulue pour obtenir du
ciment Portland naturel, mais, par fine mouture du calcaire et cuisson au four rotatif, on peut en tirer un ciment Portland artificiel d'excellente qualité sans qu'il faille y mélanger une autre matière. MM. Delwart qui ont bien voulu nous attendre dans
leur carrière, et M. Adolphe Thiébaut, directeur des carrières Delwart et des carrières de la Société d'Allain, nous font ensuite visiter l'usine de ciment Portland artificiel qu'ils sont en train de construire pour traiter par double cuisson cette
partie de leur gisement.

1 - suite - R. MARLIERE. Société Géologique de Belgique. Liège, 1936-1937, t. 60.

page B58

M. Camerman dira quelques mots de la composition du Dinantien. L'exploitation, grâce à sa profondeur, permet d'observer successivement de haut en bas : la veine de Vaulx, la veine de première (la plus riche du Tournaisis), la veine de la Providence et
même la veine d'Allain tout au fond de la carrière.
L'attention des excursionnistes sera surtout retenue par l'intensité de la dissolution subaérienne. En effet, la partie supérieure du calcaire carbonifère est véritablement 'rongée' par les eaux 'corrodée' est trop faible) ; des matériaux de tous âges
sont descendus dans les poches ainsi créées mais y ont conservé leur stratification ; grâce à des travaux récents, on observe la straticulation des dépôts affaissés.
L'intérêt de la carrière Delwart s'accroît par le fait que les dièves et leur tourtia remplissent aussi certaines des profondes excavations creusées par l'action lente de la dissolution ; la couche de base tourtia) est restée constamment pincée entre les
marnes et le calcaire sans que puisse être remarquée aucune accumulation du tourtia dans les dépressions ; il est donc évident que celles-ci n'existaient pas à l'arrivée de la mer turonienne.
Le Tourtia de Tournai (Cénomanien) plus ou moins remanié s'observe à la base des Dièves (1).

Les limons quaternaires ont eux-mêmes subi un tassement important ; les lits de cailloux s'y trouvent coupés par de petites failles ; d'autres se sont redressés presque jusqu'à la verticale, ce qui démontre parfaitement le mécanisme du tassement. Des
faits de ce genre sont bien connus de tous, mais ce qui frappe ici, c'est leur ampleur.

(1) Dans les poches de même nature, on a pu observer autrefois dans la carrière Brocquet, à Vaulx-lez-Tournai, à l'état de lambeaux échappés aux dénudations pré-landiennes, le Tourtia cénomanien de Tournai et les dièves à Terebratulina rigida
accompagnées de leur tourtia (via A. Rutot, op. cit., 1903, p. 464, coupe et dessin ; et Mourlon, op. cit., 1908, p. 97).
Dans cette carrière, j'ai encore pu reconnaître le bord d'une poche, en août 1963. On y trouvait des Dièves crayeuses (que je rapporte à l'assise à Ter. rigida) dont le conglomérat de base renferme en abondance des térébratules et des rhynchonelles
phosphatisées. Sous ce tourtia, on trouve des blocs de Tourtia de Tournai de nature lithologique toute différente, renfermant Terebratula depressa non phosphatisée, en place. Mais ces blocs eux-mêmes ne se trouvent-ils pas remaniés dans les dièves ? -
L'état de la coupe ne permet pas de le dire.
La surface du calcaire dinantien est, en maints endroits, criblée de perforations de lithophages, même là où le tuffeau landénien repose directement au contact du calcaire.


1 - suite - F. CORIN. Bull. Société belge de Géol., Bruxelles, 1938, tome 48, fasc. 2, pp. 435-437.

Filons de Pyrite de Tournai et d'Ath par F. CORIN (*)

(*) Note présentée à la séance du 16 avril 1935.

1. Région de Tournai

Des observations faites dans la région de Tournai, notamment aux carrières de Pont-à-Rieu, du Cornet, de Chercq, de Calonne et d'Allain, montrent la large prédominance d'un système de diaclases béantes, ou minéralisées en pyrite lorsque les carrières
sont assez profondes pour avoir pénétré sous la zone d'altération superficielle. La direction de ces diaclases est en moyenne d = N.30°E., avec une variation de 10° en plus ou en moins ; leur pente est voisine de la verticale, à 5° près vers l'Est ou
vers l'Ouest.
D'autres diaclases, fermées ou cimentées par la calcite, ont, à 10 ou 15° près, la direction Est-Ouest et une pente variant de la verticale à 75° Nord.

3. Minéralisation

Les diaclases les plus voisines de la direction Nord-Sud sont fréquemment enduites de pyrite et de fluorine ; ces minéraux s'infiltrent localement dans les cassures adventives. Le calcaire noirâtre est nettement décoloré au contact des minerais.


Fig. 1. Pyrite stalactiforme. Carrière Delwart, à Pont-Rieu. Echantillon recueilli au point le profond de la carrière, siège Sud. Réduit aux 4/5.


La pyrite forme de véritables filons ou, parfois, des enduits sur les parois. Un exemple particulièrement typique est fourni par la photographie (fig. 1), qui représente, sur le calcaire décoloré, un placage de calcite, puis un recouvrement
stalactiforme de pyrite. A l'angle supérieur droit de l'échantillon, on observe la disposition de la pyrite en champignons agrémentés à leur pourtour de stalactites.

Dérivée d'un gel, la pyrite est, par la suite, devenue cristalline.
A tous ces filons sont associés des placages de calcite en larges cristaux disposés en éventail, sans doute des pseudomorphoses.

Lors de la présentation de cette note, le 16 avril 1935, M. C. Camerman a fait observer que les filons de pyrite, devenus visibles à la faveur de l'approfondissement des exploitations sous la zone d'altération, expliqueraient, peut-être, les dépôts de
limonite connus jadis et exploités à la surface, dont l'origine avait suscité tant de controverses.

1 - suite - J. BAUDET - Bull. Soc. belge Géologie, etc. Bruxelles, 1939, tome 49, pp. 294 - 297.

Légèrement plus à l'Ouest (fig. 1, 5) à la grande carrière des Etablissements Delwart, on peut observer une coupe où le Pléistocène est bien représenté.
Nous nous trouvons ici, côté Est, à la cote 29, niveau de basse terrasse. La plaine alluviale de l'Escaut se trouve, à l'endroit le plus proche, à la cote 18,5.
Voici une description de deux coupes prises dans cette excavation, l'une sur la paroi Est, l'autre sur la paroi Sud, à un endroit où la surface des terrains postpalézoïques se trouve à la cote 30.
Commençons par cette dernière (fig. 3) :
1. Terre à briques.
2. Ergeron supérieur, bien stratifié, calarifère.
3. Ergeron moyen brun clair très friable.
4. Faible cailloutis avec galets de silex cacholonisés du Diestien.
5. Ergeron inférieur, argileux bien stratifié.
6. Dièves.
7. Tourtia.
8. Wealdien.
9. Calcaire de la veine de Vaulx.

Aucune trace de terrains tertiaires ou de dépôts de terrasse, ce qui semble dénoter qu'un creusement ou ravinement intensif eut lieu à cet endroit, qu'il a balayé les terrains éocènes et mis à jour la surface des Dièves, avant le dépôt de l'ergeron.
Cette période de creusement semble correspondre à la phase négative post-tyrrhénienne située entre la moyenne et la basse terrasse. En effet, nous nous trouvons ici à une altitude nettement supérieure aux dépôts de basse terrasse visibles sur la paroi
Est de la carrière.

La coupe de la paroi Est nous fournit les éléments suivants (fig. 4) :
1. Terre à briques.
2. Ergeron supérieur bien stratifié, calcarifère.
3. Ergeron moyen brun clair, friable.
4. Faible cailloutis (j'ai recueilli à ce niveau des silex moustiériens).
5. Ergeron inférieur argileux.
6. Cailloutis de silex avec industrie primitive pouvant s'apparenter au Mesvinien de M. E. Delvaux.
7. Sable fluvial graveleux.
8. Epais cailloutis de silex. Base du Pléistocène.
9. Crétacé remanié (Dièves-Tourtia-Wealdien) avec amas de limonite.
Viennent ensuite :
Le Wealdien en place (argiles avec lits de sable et de cherts).
Son cailloutis de base à débris de bois de conifères.
Puis nous retrouvons le calcaire à cherts et polypiers cornus de la base de la veine de Vaulx.
Certaines poches de dissolution particulièrement profondes entament les assises de Vaulx et de Première, et les dépôts crétacés descendent parfois jusqu'au niveau de la partie inférieure de cette dernière.
Nous constatons dans cette coupe : 1° La présence d'un nouveau élément : les sables fluviaux n° 7, 2° Des témoignages de la présence humaine dans les cailloutis 4 et 6.

Passons ensuite à une série d'observations concernant l'allure des dépôts wealdiens.
Il occupent, en général, de grandes poches de dissolution créées au sommet des nombreuses diaclases qui affectent le Primaire. Ces cavités ont l'apparence de couloirs dont la carrière avait sectionné le parcours.
En effet, on peut voir sur les parois opposées de l'exploitation la continuation de ceux-ci et remarquer que le plafond en est toujours à une altitude moindre vers le Nord. Peut-on supposer qu'ils auraient servi de lits à des torrents ou rivières
wealdiens ?
Bornons-nous présentement à constater qu'ils ont une direction moyenne de Nord 20° Ouest et que les dépôts qui les remplissent contiennent d'énormes blocs de calcaire qui ont été arrachés au gisement dinantien et paraissent avoir été roulés.
Les parois de ces couloirs semblent également avoir subi une érosion violente, ce qui favoriserait l'hypothèse, précédemment formulée, du passage d'une eau torrentielle.

1 - suite - M. HENNEBERT

Localisation : Carrière Delwart (ou une des Carrières de Barges) (Camerman, 1944, n° 30, Nicolas et Chantry, 1992, n° 230). Ancienne carrière (bien clôturée), située au NE du carrefour de Pont-à-Rieu, sur la rive droite du Rieu de Barges.
Description : carrière totalement inondée (pratiquement dépourvue d'immondices). Quelques pointements de calcaire en place dans la partie sud.
Description suivant Camerman (1944) :
Fond :sommet de la Formation de Providence.
Milieu : Formation de Pont-à-Rieu.
Sommet : partie inférieure de la Formation de Vaulx et de Chercq.
S0 X-177

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
SERVICE PUBLIC DE WALLONIE
Service géologique de Wallonie (SGW)
URL : geologie.wallonie.be

CARTE GEOLOGIQUE DE WALLONIE
____________________________________________________________________________________________________
Description d' affleurement
Numéro : 3760002
____________________________________________________________________________________________________
Date : non précisée
Commune : Tournai (Tournai Pont-à-Rieu)
Décrit par : M. HENNEBERT
Roche(s) : calcaire
Formation(s) : non précisé

Localisation : Carrière de MM. J-B. Dutoit Frères, à Pont-à-Riaux. Tournai. Chef de la carrière : M. Cavelle.
____________________________________________________________________________________________________

DESCRIPTION :
Cette carrière présente la même succession de couches carbonifères, y compris le niveau à Péléchinides, que la
précédente, celle de MM. Louis Delwart et Fils (Ech. coll. stratigr.).
A la séance ordinaire de la Société géologique de Belgique, du 12 mai 1907, M.P. Destinez a fait une
communication intitulée : "Contribution à la faune du calcaire carbonifère" dont j'extrais ce qui suit et qui
a trait aux carrières de Pont-à-Rieux, sans qu'il soit spécifié à laquelle, mais c'est probablement la
carrière Delwart 1 et peut-être aussi la carrière Dutoit 2 :
"J'ai déterminé une faune renseignée comme provenant de Saint-Maur, commune située à trois quarts de lieue au
Sud de Tournai, cette faune provient vraisemblablement des environs de Pont-à-Rieux, hameau dépendant de cette
commune, où il existe un affleurement calcaire noir V1a. La roche de St-Maur qui renferme ces fossiles est
assez altérée ; elle est de teinte gris blanchâtre, en tout semblable à celle du même étage de Petit-Modave,
sauf peut-être qu'elle est un peu moins siliceuse et que les petits fragments de chert noir, dont la roche de
Petit-Modave est criblée, font presque défaut dans celle de St-Maur.
Les fossiles que j'ai sous les yeux, sont à peu près tous silicifiés, notamment les polypiers ; l'intérieur de
leur calice est rempli d'une argile jaunâtre foncé, plus ou moins dure, mais qui se laisse cependant assez
bien détacher par immersion ; j'ai pu ainsi dégager complètement ceux-ci et en déterminer un bon nombre. A
Petit-Modave, au contraire, les intérieurs des polypiers sont presque toujours transformés en chert très dur,
qui ne se laisse pas enlever et les rend, par conséquent, peu déterminables.
Si les roches de ces deux localités diffèrent quelque peu, ce n'est probablement qu'une question locale, car
les fossiles, à peu de chose près, sont les mêmes des deux côtés.
Nous avons cru utile de signaler cette faune qui, comme nous le supposons, a souvent été confondue avec
l'inférieure, dite tournaisienne.
Voici la liste des fossiles :
Crustacés
Phillipsia gemmulifera, Phillips.
- pustulata, Schloth.
Gastropode
Metooptoma aff. imbricatum, Phillips.
Lamellibranche
Aviculopecten semicircularis, Mc Coy (cette espèce se rapproche, comme dessin, de A. quinquelineatus, Mc Coy).
Brachiopodes
Athyris ambigua, Sowerby
- planosulcata, Phillips
- Roissyi, Léveillé
Chonetes variclata, d'Orbigny
Dielasma attenuatum, Martin
Orthis resupinata, Martin
- Michelini, Léveillé
Productus aculeatus, Martin
- Flemingii, Sowerby
- aff. scabriculus, Martin
Spirifer clathratus, Mc Coy
- (Martinia) lineatus, Martin
- roemerianus, De Koninck
- aff. ventricosus, De Koninck
Spiriferina laminosa, Mc Coy
Streptorhynchus crenistria, Phillips
Strophomena analoga, Phillips
Polypiers
Amplexus coralloides, Sowerby
- cornu-arietis, De Koninck
- cornuformis, Ludwig
- Henslowi, Edwards & Haime
- spinosus, De Koninck
Zaphrentis cornucopiae, Michelin
- Delanouei, Edward et Haine
- edwardsiana, De Koninck
- le Honiana, De Koninck
- nystiana, De Koninck
- Omaliusi, Edwards et Haime
- aff. patula, Michelin
- Phillipsi, Edwards et Haime
- vermicularia, De Koninck
Camophyllum analogum, De Koninck
Cyathaxonia cornu, Michelin
Lithostrotion irregularae ? Phillips
Lophophyllum tortuosum Michelin
Michelinia antiqua, Mc Coy
- favosa, Goldfuss
Petraia aff. benedeniana, De Koninck
Bryozoaire
Fenestella oculata, Mc Coy
Carrière Dutoit à Pont-à-Rieux
Le débit d'eau possible de la carrière d'après la Société Nationale de Distributions d'Eau (avril 1936) serait
de 4.000 m3 par jour (F.H.).
2 - suite - M. HENNEBERT
Carrière Dutoit (ou une des Carrières de Barges)(Camerman 1944 n°31 - Nicolas et Chantry 1992 n°231)..
Ancienne carrière située à Pont-à-Rieu juste au nord de la route de Barges (et du Rieu de Barges).
Carrière totalement remblayée. Il subsiste seulement un petit talus de environ 2 m de haut à l'extrémité SW
mais sans affleurement. Description suivant Camerman (1944). Fond: Membre de Pont-à-Rieu . Sommet: partie
inférieure du Membre de Vaulx. S0 X-181
____________________________________________________________________________________________________

Insert the GSB number to search all associated content