121E0118.TXT

PL. LIEGE 121E
P.MACAR.

118 (VIII-d)

P.MACAR.- Société Géologique de Belgique. - BULLETIN. Nos 6 à 8, tome 67,
1937-1938.

p.B194

Le premier arrêt a lieu dans une ballastière ouverte, à Jupille, dans la
terrasse la plus basse (no 1). L'affleurement montre environ 5 mètres
d'alluvions fluviatiles grossières recouvertes d'une faible épaisseur de
dépôts de pente, où les cailloux se mêlent au limon. La base des dépôts de
pente est légèrement inclinée vers la vallée, et repose de ce fait sur la
tranche du dépôt fluviatile, où se marque par endroits une stratification
irrégulière, d'allure générale horizontale. Le long de la route, en amont
comme en aval, une série d'autres gravières, les unes abandonnées, les
autres encore en activité, sont ouvertes dans le même dépôt. Elles se
répartissent sur plus d'un km. de longueur. Néanmoins, sur toute cette
étendue, la terasse n'est indiquée dans la topographie par aucun replat
net. On note seulement une légère inflexion dans la pente du versant. Plus
au Nord, on verra que la même terrasse se marque au contraire par un replat
étendu. Ici, l'érosion latérale postérieure en a enlevé pratiquement toute
trace. Il ne subsiste plus qu'une mince bande d'alluvions anciennes,
recouvertes de dépôts de pente d'épaisseur croissante vers le versant. (1)

Le sommet de la terrasse n'est pas déterminable avec précision; il doit se
trouver vert 70 à 75m d'altitude. La base était visible jadis à peu de
distance. On peut l'observer actuellement quelque 1200m en aval, à
l'extrémité de la voie de garage du charbonnage de Violette.

(1) Ce caractère est observable directement aux environs immédiats de la
gravière visitée.