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117W0162.TXT

PL. WAVRE 117W

E.Asselberghs
Mai 1922

162 (VII) Au tournant, à hauteur du passage à niveau, pointement
au bas du talus, de schistes verdâtres devilliens qui y
existent tout au plus sur 1m50 de hauteur.

Immédiatement au Nord, parallèlement à la voie ferrée,
sable bruxelliens.

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PL. WAVRE 117W

162 (suite)

X.STAINIER Bull.Soc.Belge de Géologie,t.XLII,1932,pp.259 et suiv.

Le Landénien et l'Yprésien d'Ottignies.

A 800 mètres Sud-Sud-Est des bâtiments de la gare
d'Ottignies, le chemin de Stimont à Ottignies traverse,
en passage à niveau, le chemin de fer de Charleroi.

C'est autour de ce passage à niveau que des tranchées
diverses et des exploitations de sable et de gravier
ont fourni les renseignements que voici sur la
constitution géologique du sous-sol.

Le passage à niveau est à environ 200 mètres au Nord du
point où la ligne du Luxembourg coupe celle vers
Charleroi. La tranchée de ce dernier railway, au Nord
du passage à niveau, ne montre plus depuis longtemps,
autre chose que des débris de phyllades verdâtres
cambriens. Mais un chemin de terre, non renseigné sur
les cartes, longe le bord Est de cette tranchée et
présente un talus assez escarpé, sur son bord Est,
renseigné sur les cartes. En approchant du passage à
niveau, il arrive, dans certains circonstances, que des
éboulements enlèvent le rideau épais de végétation qui
masque la nature du terrain et alors on voit, à
mi-hauteur, que le talus est formé, sur environ un
mètre de puissance, d'une argile un peu plastique,
nettement schistoïde à sec, micacée, de couleur brun
pâle, un peu mauve, marbrée d'orange. Ces caractères
sont absolument ceux que montre l'argile yprésienne
quand on l'observe dans les régions un peu accidentées
où elle est peu épaisse, au voisinage de la limite du
massif, là où elle a été altérée par les agents météoriques (1).
Continuant à suivre ce chemin, vers le Sud, on arrive
au passage à niveau, en face de deux chemins creux dont
l'un monte au sud-Est, vers le Stimont. Les talus de ce
chemin, couvert d'une épaisse végétation, ne m'ont
jamais permis d'y faire une constatation utile.

L'autre chemin se dirige, en tournant, au Sud, vers la
chapelle Au-Pont. Son talus oriental, couvert de
végétation, ne montre rien, mais l'autre talus, assez
souvent rafraichi, montre, tout contre le passage à
niveau, à sa base, un cailloutis, épais de près d'un
mètre visible. Les cailloux, dont les plus gros sont
pugilaires, mais le plus souvent ovaires, sont avec du
quartz filonien composés de roches cambriennes variées
des assises de Tubize (Dv2) et de Mousty (Rv). Ils sont
plongés dans du gravier et du sable à gros grains et
cimentés, par places surtout, en une sorte de poudingue
assez cohérent, par un minerai brun-noir violacé
formant aussi des enduits bleu violacé sur les cailloux.
Ces teintes indiquent la présence du manganèse.

On peut suivre ce cailloutis, vers le Sud, jusqu'un peu
au delà du petit tournant, et là on voit apparaître, en
dessous, des têtes de bancs de phyllade vert pâle,
blanchâtre, altéré, même transformé en argile blanche.

Quoique le chemin monte assez fort, le phyllade monte
plus rapidement, s'élève sur le talus, et quand on
arrive sur la hauteur, près de la chapelle, le phyllade
occupe toute la hauteur du talus et affleure au sol. Le
cailloutis, sensiblement horizontal, est biseauté par
le bas et disparaît un peu au delà du tournant. On ne
voit malheuresement pas ce qui recouvre le cailloutis,
à cause de la végétation.

(1) C'est surtout lorsque'elle est très sèche que cette
argile montre les caractères de l'argile yprésienne
(teinte, schistosité, etc).

Il est visible que le cailloutis vient buter contre une
falaise de roches cambriennes dont l'altération à
vraisemblablement fourni, par lixivation, le manganèse
qui cimente le cailloutis voisin. En effet, partout,
ici comme ailleurs, les roches cambriennes en place ont
leurs joints couverts d'enduits bleu-violet de
manganèse. L'altération a mis ce manganèse en solution
et il se sera déposé dans le cailloutis qui se formait
au pied de la falaise.

N°162 (suite)

Feuille : 117W - WAVRE - 40/1
secteur : 7
numéro : 162
code : 117W0162 - 4010162
X :
Y :
Z :
commune : Ottignies - Louvain-la-Neuve
auteur : Blockmans S.
références :
date : 21/12/2000
roche : Quartzite à magnétite, sable, silt argileux vert, sable et silt argileux blanc-gris et ocre
formation : de Tubize, de Hannut, de Kortrijk ?
localisation : Route creuse vers le SSE partant du passage à niveau au-dessus de la voie de chemin de fer vers Charleroi située 40 m à l'ENE de l'église d'Ottignies jusqu'à le chapelle Au-Pont
nature : Affleurement

description :

162-a: Juste au niveau du passage à niveau, on observe dans les talus des fragments de quartzites blancs pointillés de noir (magnétite) de la Formation de Tubize.

162-b:
A 38 m du passage à niveau (vers le S), sur le talus O de la route, à 1,5 m de haut, on trouve du sable grossier ocre silto-argileux.
A 45 m du passage à niveau, on observe une alternance de sable grossier ocre silto-argileux, de sable vert plus argileux et des passées sableuses blanches.
A 49 m du passage à niveau, on trouve un mélange de sable grossier blanc et ocre.
A 55 m du passage à niveau, on voit du sable argileux vert pomme mêlé à du sable plus grossier ocre silteux.
A 56 m du passage à niveau, on trouve du sable moyen blanc à glauconie fine, alternant avec des passées plus ocres et plus silto-argileuses.
Ensuite sur une dizaine de mètres, on observe un sédiment silto-argileux ocre bigarré de gris comportant par endroit des passées sableuses.

Toutes ces observations ont été faites entre 1,5 et 2 m de haut par rapport à la route, le long du talus O dont la hauteur totale est de 2,5m.

Le sable argileux ocre à vert pomme ressemble à la Formation de Hannut, probablement légèrement remaniée. Les sédiments sableux et silto-argileux le surmontant pourraient bien appartenir à la Formation de Kortrijk.

Ce point a été décrit par Stainier en 1932 (Stainier, X., 1932. Le Landénien et l'Yprésien d'Ottignies, Bulletin de la Société belge de Géologie, T XLII, 1932, pp. 259). Les observations actuelles sont semblables à celles faites par Stainier.

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