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117W0075.TXT

PL.WAVRE 117W Service Géologique
X.Stainier de Belgique

75 Stainier X. - Bulletin de la Soc.belge de géol.etc.
Voir 176 Bruxelles,1908,t.XXII,pp.70-72,séance du 17 mars.

3. Moulin à Vapeur Goffart, à Wavre (2)

On a creusé il y a quelques années un puits artésien,
inutilement, au moulin Goffart, situé près et à
l'Ouest de la gare de Wavre. M. Paul Goffart, Ingénieur
directeur de la Société de fonçage du Nord de la
Belgique, a bien voulu me communiquer la coupe des
terrains traversés par le puits de cette usine de son
père. Malheureusement, aucun échantillon n'a été
conservé, ce qui empêche de trancher les points
douteux que prèsente la coupe suivante:

Cote approximative de l'orifice, d'aprés la Carte de
l'Etat-major: + 65

Mètres

QUATERNAIRE Q3m. Argile 0 à 8.00

BRUXELLIEN? B. Sable jaune très fin boulant 8.00 à 15.00
Sable grossier verdâtre 15.00 à 15.20
Cailloux roulés avec assez bien de
cailloux de quartz blanc 15.20 à 16.20

LANDENIEN L1c. Marne grise devenant verdâtre à l'état
inférieur humide 16.20 à 21.20

Le niveau d'eau, peu abondant, s'équilibre à 8 mètres
sous le sol. D'après les renseignements que m'à donnés
verbalement M.P. Gofart, il n'y a aucun doute que la
roche du fond ne soit le tufeau landenien, dont
l'aspect blanchâtre anormal pourrait induire en erreur
et le faire prendre pour de la craie. Mais son
imperméabilité et la teinte verdâtre qu'il prend
lorsq'on l'humecte ne permettent pas la confusion. Nous
verrons d'ailleurs plus loin que ce facies blanchâtre,
très calcaire, du tuyeau landenien est la règle dans le
Sud-Est du Brabant, en sous-sol. Il est fort probable
que les sables argileux glauconifères, que l'on a
signalés jusque maintenant, en affleurements, dans la
vallée de la Dyle et de ses affluents, ne sont, en
partie du moins, que le résidu d'altération météorique
de ce tufeau très calcaire. Il reste du doute sur
l'attribution des couches sableuses qui surmontent ce
tufeau. Le caractére de sable très fin, boulant, aurait
pu faire rapporter les depôts sableux à Yprésien
plutôt qu'au Bruxellien. Le premier affleurement connu
d'Yprésien, dans la vallée de la Dyle, se trouve, il
est vrai, à près de 4 kilomètres plus au Nord, mais
rien n'empêcherait qu'un lambeau plus méridional
n'existât sous un recouvrement protecteur de formations
plus récentes. Nous croyons pourtant que l'attribution
de l'ensemble des formations sableuses et caillouteuses
de la coupé au Bruxelien est beaucoup plus
vraisemblable pour les raisons suivantes. L'épaisseur
de 7 mètres est tout a fait improbable pour du sable
yprésien, surtout dans la région qui est à la limite
Sud des dépots yprésiens, là ou l'érosion de la mer
bruxellienne a enlevé tous les sables supérieurs (Yd)
de l'Yprésien, en ne laissant qu'une faible couche
d'argile (Yc), comme cela se voit dans les affleurements
voisins plus au Nord. Dans l'hypotèse où ces 7 mètres
de sable seraient de l'Yprésien, on se demande à quoi
il faudrait rapporter le sable rude, vert et le
cailloutis sous-jacent. Le cailloutis, base de
l'Yprésien, est toujours peu épais et sa composition ne
comporte pas des cailloux de quartz. Ce sable vert ne
peut être du Landenien L1d, car alors on ne
s'expliquerait pas la position de cailloutis. Tout
s'explique en admettant que nous avons la du Bruxellien
dont le cailloutis de base est souvent, dans la région
de Wavre-Ottignies, très épais et formé de roches
cambriennes et de quartz roulé. La base du Bruxellien
est, dans la même région, aussi presque toujours
graveleux et glauconifère. Localement le sable aurait
été, la, plus fin que d'habitude pour du Bruxellien.

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