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111E0021.TXT

PL.PECQ 111E

21 Puits artésien
creusé à la tannerie de M.Masure à Estaimbourg (4),

par M.M.Pagnies et Brégi, constructeur de sondages,
2 rue de la Gare à St.André-lez-Lille,
en avril 1908.
Echantillons recueillis par le chef sondeur
Théophile Devolder de Jette-St.Pierre;
puits repéré et suivi par E.Bourgeois.
Cote approximative: 19

Profondeur Epaisseur
Mètres Mètres

q3m 1* Limon sableux gris jaunâtre 0.00 2.00
2* Limon gris jaunâtre avec poupées
calcarifères 2.00 1.50
3* Limon gris jaunâtre calcarifère 3.50 1.50
4* Limon gris calcarifère 5.00 2.50
5 Idem 7.50 1.80
6 Limon gris argileux 9.30 2.70
7* Sable quartzeux gris légèrement
limoneux 12.00 2.00
8* Limon argileux gris bleuâtre 14.00 4.00 18.00

q2m? 9* Argile sableuse calcarifère avec
débris de cailloux de silex roulés 18.00 4.00
10* Sable argileux gris 22.00 6.50
11* Sable fin un peu argileux 28.50 3.50 14.00

yc 12* Argile plastique grise 32.00 3.00
13* Argile plastique grise 35.00 3.00


Niveau de l'eau sous le sol au repos: manque
en pompant: manque

Débit: 8.000 litres par heure.

Diamètre du puits: 35 cm.


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PL.PECQ 111E


21(Suite) Puits artésien exécuté à la Tannerie Masure-Dralluin, à Estaimbourg.

J.DELECOURT.-Ann.Soc.Géol.Belg., Liège, 1923,t.XLVI, p.45.

Je viens de terminer le forage d'un puits artésien,
près de la station de Néchin,
chez MM.Masure Dhalluin fils, à Estaimbourg.

En voici la coupe:
Situation: à 200 mètres Est et 60 m. Nord du passage à
niveau de la Station de Néchin.
Cote approximative du sol: 19.

de à

Limon jaune 0.00 4.00 Pleistocène
Limon gris sableux 4.00 8.00 10m00
Le même limon avec parties tourbeuses 8.00 9.00
Sable gris verdâtre avec cailloux de silex 9.00 10.00

Argile sableuse d'un gris un peu verdâtre 10.00 12.50 Yprésien
Argile plastique bleue 12.50 17.00 7m00

Sable glauconifère très fin, déjà un peu Landenien
calcareux et assez argileux 17.00 22.50 19m50
Sable glauconifère, très argileux, assez
calcareux 22.50 28.50
Argile sableuse glauconifère et calcareuse
gris clair ou gris vert 28.50 36.50

Craie blanc grisâtre un peu grossière, mais Sénonien ?
encore traçante, certains fragments sont 1m00
pointillés de gros grains de glauconie 36.50 37.50

Craie sableuse, grise (mélangée à des Turonien
éboulements provenant du landenien). Craie de 20m10
Maisières? 37.50 39.50
Craie grise grossière à silex noirs (Rabots) 39.50 42.00
Craie gris bleu à concrétions siliceuses assez
rares, mais indiscutables (Fortes-Toises) 42.00 53.00
Marnes plastiques gris vert clair (Dièves) 53.00 57.50
Mêmes marnes avec cailloux bien roulés de
roches primaires très diverses (faux-Tourtia?) 57.50 57.60

Calcaire jaune dur, enrobant des grains Meule ou
miliaires de quartz blanc roulés, des Waeldien ?
cailloux nombreux plus gros de quartz 8m90
et de rares cailloux de phtanite 57.60 58.50
Même roche en bancs peu épais séparés par une
argile calcareuse jaune, contenant beaucoup
de quartz roulés 58.50 62.00
Cailloux roulés de quartz blanc 62.00 63.00
Cailloux de quartz roulés empâtés dans un peu
d'argile jaune calcarifère 63.00 65.50
Calcaire gris sale poreux, empâtant des
fragments corrodés de calcaire tournaisien
décalcifié et de chert 65.50 66.50

Mélange de fragments de calcaire siliceux Waeldien
tournaisien complètement décalcifié (Tripoli
de Tournai), de cherts roulés et de nombreux
cailloux roulés de quartz contenant à
certains niveaux de l'argile noire pyriteuse et
ligniteuse 66.50 72.00

Remarques:

1o La coupe des terrains pleistocène et tertiaire était
connue par deux forages exécutés précédemment dans
les terrains de la tannerie. Celle que je donne est
un peu différente de celle figurant dans les notes
de Delvaux.

2o A partir de 36m50, les interprétations figurant à la
coupe sont données sous réserve. On peut, toutefois,
malgré l'absence de fossiles certifier la présence
des rabots entre 39m50 et 42m00, celle des
Fortes-Toises et celle de Dièves.

3o Les terrains traversés, entre 57m60 et 66m50 et
composés en majeure partie de quartz blanc bien
roulé ressemblent beaucoup aux terrains traversés
au sondage No5 d'Hautrage entre 281m20 et 291m20, ce
qui les apparenterait avec la meule. Ils sont
d'autre part, presque identiques à certains sables
wealdiens de Thieu. En l'absence de fossiles,
l'indétermination semble devoir persister.

4o Les terrains compris entre 66m50 et 72m00 se
rencontrent fréquemment dans les poches de
dissolution du calcaire tournaisien.

5o Le primaire n'a pas été atteint. Il est à présumer
que beaucoup de coupes de sondages de la région
indiquent le calcaire carbonifère dès que les
couches wealdiennes composées en majeure partie de
calcaires décalcifiés sont touchées. C'est le cas
pour le sondage Dottignies dont la coupe a été
publiée en 1889 (Société belge de Géologie et de
Paléontologie).

Renseignements hydrologiques. - Le puits d'Estaimbourg
n'a rencontré aucune venue d'eau intéressante lors de
la traversée du Landenien; cela peut s'expliquer par
l'absence des sables supérieurs (Lld) et du cailloutis
de base (Lla).
L'équilibre hydrostatique du puits s'est maintenu à 4
mètres sous le sol jusqu'à la profondeur 35m50.
Il s'est relevé à 3m00 à la traversée des rabots, puis
à 2 mètres depuis 58m00.
Au début des essais de pompage, le débit ne fut que de
7 mètres cubes à l'heure avec 16m00 de rabattement. Il
augmenta insensiblement et à l'arrêt des premiers
pompages on constata:

1o Que l'équilibre hydrostatique était descendu à 12m80
sous le sol.
2o Que le puits était ensablé jusqu'à 65m50.
Il fallait en conclure:

1o Que les terrains compris entre 65m50 et 72m00 ne
donnaient pas d'eau.
2o Que par suite de l'enlèvement par le pompage des
éléments argileux enrobant les grains quartzeux du
terrain compris entre 57m60 et 65m50, ce terrain
étant devenu beaucoup plus perméable et s'était
mis en communication avec un réservoir aquifère
absorbant.
Les pompes furent alors remontées pour pomper un
débit de 25 mètres cubes à l'heure qui fut réalisé
avec le minime rabattement de 70 centimètres. L'eau
au repos était à 12m80 et en pompant à 13m30.
Avec un rabattement de six à sept mètres, on
pourrait donc pomper un débit journalier de l'ordre
de 4.000 à 6.000 mètres cubes.
Cette énorme venue d'eau ne peut provenir
uniquement des couches de quartz blanc puisque ces
couches n'affleurent nulle part sous des terrains
perméables. Elle ne peut provenir que du calcaire
carbonifère sous-jacent dans lequel les poches de
dissolution remplies de quartz blanc constituent de
véritables drains.
Les couches wealdiennes à calcaires décalcifiés sont
au contraire pratiquement imperméables puisqu'elles
ont été remplies par des éboulements de terrains
plus élevés lors des pompages.

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PL.PECQ 111E
A. GROSJEAN. 15 mai 1950.

21(Suite) Suivant renseignements annexés à une requête du 17
avril 1950, pour l'établissement d'un nouveau puits
(no 223 du répertoire), le puits foré en 1923 à la
Tannerie MASURE DHALLUIN fils S.A. manifeste des signes
de vétusté. Le tubage a cédé à plusieurs endroits. Par
suite du pompage de sable vert et d'argile bleue, le
débit a du être réduit à 8m3/h.

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