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107W0200.TXT

PL Tongeren Service Géologique De Belgique.

198 – 201 (IV) Van de Poel, B. Bull. de la Soc. Belge de Géologie, 1935, t 45
p 153

Dans une notre précédemment parue (1), nous avond eu l'occasion de parler
d'une colline à formes hardies qui se dresse immédiatement à l'Ouest de la
ville de Tongres et qui sépare le bassin de la Herck de celui du Geer, donc le
bassin de l'Escaut de celui de la Meusse .
Dans cette note nous considérions la colline comme étant une forme sculpturale
produite, d'une part, par l'action régressive d'une brache de la Herck,
d'autre part ,par le façonnemnet d'une versant de la vallée du geer, celui-ci
n'étant sépare du bassin de réception de la Herck que par une distance de 500
mètres, nous indiquions les facteurs qui auraient pu favosier le capture
éventueille du Geer par la Herck. Tongres étant, avec Tournai, la plus
ancienne ville de Belgique, il ne nous paraissait nullement étonnent que la
colline du Beukenerg eût été utilisée dans le cours des siècles et que la
terre don't elle était composée eût été remaniée, à plusiers reprises, par
l'homme ; d'ailleurs, les historiens tongrois, se basant sur la découverte
d'objets archéologiques, considéraient le Beukeberg comme une butte
artificielle.
Lors d'une visite faite à la colline, en compagnie de M. Frans Halet, pendant
l'été de 1934, ce géoloque constata que le limon hesbayen que constitue la
partie supérieure de la colline dans la transchée du chemin creux qui le
traverse était impur et remanié par l'homme; on connaissait depuis longtemps,
dans les parois de oe chemin ereux, une chouche de cailloux et de débris.

Au moins de mars dernier, M. Haglet a bien voulu faire une visite plus
prolongèe à la colline mystérieuse, ce dont nous le prions de bien vouloir
agréer ice nos vifs remerciments ; c'est grâce à sa longue expériencd des
terrains quaternaires et tertiaires qu'il a été possible de déméler
définitivement la question de la constitution lithologique du Beukenberg.

Nous nous proposons, dans cette note, d'étudier la crète de séparation des
eaux des bassins de la Herck et du Geer, depuis le point A (fig.1), à Est,
jusqu'au point B (Borne 80.800 de la route de Saint-Trond), à l'Ouest.

Une partie de la colline (à l'Ouest du point 6) est décommée sur la carte
d'état-major « dique de betho « et parait ne pas de superposer à la ligne de
partage naturelle des eaux ; cependant, cette « digue de Betho », vue sur le
terrainn est dans le prolongement de la partie Est du Beukenberg et est
prolongue alle-même vers l 'Ouest et onsuite vers le Sud par la ligne de
partage des eaux.
La pente du Beukenberg est remarquablemetn régulière ; a l'extrémité B, la
cote est de 107 mètres, au point A de 105.

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(I) Indice d'un phénomène de capture à Tongres (A.S.S.Br.,t. LIII, série B,
1933, compte rendu, p47)
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Au point 198, dans une petite tranchée faite dans le flanc Nord de la colline,
en rencontre les sables de Neerepen (assise au point 199), dans la crête de la
colline, apparaît l'argile plastique de l'assise supérieure Tg2 du même étage
géologique ; il surmonte les sable ; un peu plus vers l'Ouest, le limon
pleistocène courvre l'argile plastique.

La Trachés (N° 200), dans le flanc Sud de la Colline (briquetterie Baillien),
montre 3 mètres environ de limon rappenté, contenant des débris d'objets
romains, en dessous, jusqu'au fond de la transchée, du limon décalcifié ou
terre à brique limon non remanié ; la base des terrains rapportés repose sur
une mince couche de limonite qui, en arrêtant l'eau, donne à la base de la
partie remaniée une couleur gris bleuâtre ; remarquons, d'autre part, que
cette base est riche en object d'origine romaine.

Le Service des fouilles de Musées d'Art et d' Histoire, sous la direction de
M. Christiaens, a, dans ces derniers temps, fait faire une recherche sur le
flanc Nord du Beukenberg, point 201, en face de la trachée décrite ci-dessus.

On remarque dans cette fouille la même superposition de terrains que dans la
coupe de la briquetterie, avec cette différence que le limon y est tellement
sec et comprimé, qu'il a fallu l'attaquer à la pioche ; cette dissimilitude
entre les deux versants de la colline provient vraisemblablement de la
différencs d'exposition.

Le niveau du 30l naturel ou non rapporté va en montant vers l'axe de la
colline ; faute de nivellement précis il est délicat de déterminer la cote du
niveau de la terre en place, mais on peut évaluer de 6 à 7 mètres le
rehaussement de la orête naturelle ; de plus, la colline a été fortement
elargie.

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