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103E0077.TXT

PL. HAMME-MILLE 103E Service Géologique
A.Rutot de Belgique

77 (VII) Juste derrière la maison, beau contact du gravier
bruxellien sur la partie supérieure sableuse des
psammites landenniens.

Le contact à lieu au niveau du chemin sous 5 à 6 m.
de sable bruxellien.

Plus bas, et le long du chemin du bas, affleurement de
psammites blancs.


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PL. HAMME-MILLE 103E Service Géologique
C.CAMERMAN de Belgique

77(suite) Extrait du: Bull.Soc.Belge de Géol, etc. 1950, t.LIX,
p. 150-151.

(15) La Sablière Gillard se trouve à 700 m E.-S.-E. de
la précédente, dans le village d'Archennes, au bas d'un
petit chemin, au Nord de la route traversant Archennes
(fig. 5).

Dans le talus du petit chemin accédant à la sablière, à
l'entrée de celle-ci, nous voyons le tuffeau Lic,
friable, surmonté d'un décimètre environ de sable
landénien, glauconifère, très fin.

Sur celui-ci repose le sable bruxellien très graveleux
et fortement glauconifère. Ce contact se situe à la
cote 52 ou 53.

La sablière nous montre une belle paroi, d'environ 10 m
de sable bruxellien. Sur toute la hauteur le sable est
très grossier, graveleux, glauconifère, interrompu par
de minces lits argileux distants d'environ 1,50 m.

Entre ces lits argileux la sable est stratifié
obliquement avec une inclinaison d'environ 30 N.-N.-E.

Vers le haut de la sablière on voit dans Bruxellien
trois à quatre lits horizontaux, discontinus, épais de
de 5 à 10 cm, d'une roche blanchâtre, à grain très fin.

M. Camerman la considère comme une argile. MM. Dumon et
Gullentops y discernent de nombreux spicules de spongiaires;
la roche leur paraît être une sorte de gaize, composée
principalement d'opale (7). M. Gullentops explorant les parois
de la sablière signale un mince lit argileux qui se relève
fortement vers le Sud-Ouest; ce lit d'argile est surmonté par
des sables légèrement ondulés par suite de leur glissement sur
la couche argileuses. M. Gullentops y voit un glissement
sous-aquatique analogue à ceux que M. Gulinck a décrits au
sommet du Landénien marin (8).

Ailleurs M. Gullentops discerne de petites failles au Nord
desquelles le sable s'est affaisé d'environ 30 cm.

Il fait remarquer que cet affaissement se produit en sens
opposé au versant de la vallée et ne peut don être attribué
à un glissement de coteau.

M. Camerman fait ressortir que, de la sablière de Florival
à la sablière Gillard, soit sur une distance de 1.800 m.
la base du Bruxellien s'est brusquement relevée d'une vingtaine
de mètres au moins. Ce relèvement concorde avec celui du socle
paléozoique. Il y voit la preuve que les déformations
tectoniques sont dans cette région postbruxelliennes (9).

Il observe aussi que le Bruxellien repose directement sur
le tuffeau LIC, sans interposition de sable LID qui, dans la
région, a généralement 8 à 10 m d'épaisseur. Le Bruxellien
aurait-il érodé le sable LID ?

M. Marlière objecte que LIC et LID doivent être considérés
comme des facies plutôt que comme des assises et que la
transition entre le tuffeau et le sable ne correspond pas à un
niveau déterminé. On observe parfois dans le Hainaut que le
facies " tuffeau" s'élève jusqu'au voisinage du sommet du
Landénien marin L1.


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PL. HAMME-MILLE 103E Service Géologique
M.E.DENAEYER de Belgique


77(suite) Pétrographie de quelques roches bruxelliennes des
sablières d'Archennes et des environs de Hougaerde, par
M.E. Denaeyer.
(Extrait du Bulletin Soc. Belge de Géologie, T. 59, 1950,
pp. 300-313)

1. SABLE GLAUCONIFERE
de la sablière "Gillard".

Cette sablière offre un bonne coupe de la base des
sables bruxelliens, sur une douzaine de mètres de
hauteur. Le tuffeau landénien affleure à la partie
inférieure du talus du chemin qui conduit à la sablière.

Cette coupe est la suivante, de haut en bas. Les
puissances indiquées sont approximatives.

Bruxellien: En mètres

16 Sable clair à stratification oblique 1,10
15 Sable brun compact 0,40
14 Lit de roche tuffacée chamois 0,10
13 Sable brun compact 0,15
12 Sable gris-vert à stratification oblique 1,50
11 Sable brun compact 0,35
10 Lit de roche tuffacée chamois 0,10
9 Sable brun compact 0,30
8 Sable gris-vert à stratification oblique 0,40
7 Sable brun compact 0,40
6 Lit double de roche tuffacée chamois enrobé d'argile
brune 0,15
5 Sable clair à stratification oblique 0,95
4 Lit discontinu de roche tuffacée chamois enrobé
d'argile brune 0,10
3 Masse de sable gris-vert à stratification oblique,
comprenant deux à trois lits argileux 6,00
-----
12,00
Landénien:

2 Lit de sable fin 0,10
1 "Tuffeau" landénien



3. Galcédonilithe (Marne SILICIFIEE?)
de la sablière "Gillard".

La coupe de cette sablière, décrite plus haut, comprend
quatre niveaux d'une roche homogène, non stratifiée,
d'aspect tuffacé, légère, poreuse, friable, de teinte
chamois, happant fortement à la langue, portant des
perforations de lithodomes. Elles ne réagit pas à l'acide
chlorhydrique.

A cette roche sont fréquemment subordonnées des linéoles
quartzeuses, glauconifères, allongées dans le sens de la
stratification et bien visibles sur la tranche des lits.
Ces linéoles se multiplient parfois au point de transformer
localement la roche en grès.

Un des niveaux de cette roche tuffacée est discontinu et
formé d'une série de nodules alignés (niveau 4 de la coupe).

Lits continus et nodules sont parfois enrobés d'un enduit
argileux chocolaté plus ou moins développé.

En lame mince, la roche tuffacée homogène apparaît comme
essentiellement constituée par un minéral micro-à
cryptocristallin, incolore, à biréfringence basse, noyé
dans un fond isotrope à fort relief négatif, souillé
d'hydrate de fer. On a tot fait de reconnaitre, dans le
minéral cryptocristallin, la calcédonite en courtes
fibres négatives.

La configuration des zones calcédonieuses correspond
souvent, mais assez vaguement, à des spicules de
Spongiaires - en majorité monoaxes - et, plus rarement,
à des Foraminifères. On peut aussi attribuer certaines
zones, mais avec doute, à des débris de Mollusques.

Dans le fond isotope enveloppant la calcédonite, je n'ai
pas pu reconnaitre d'opale différenciée, ni la moindre trace
de calcaire. Les résultats d'essais chimiques effectués par
Mme Ledent sur des portions de la roche exemptes de glauconite
indiquent cependant une teneur notable (2,1 %) en silice
soluble (6) et de l'alumine en abondance. Ceci, joint à
l'argument du relief négatif prononcé de ce fond isotope,
permet de conclure qu'il s'agit d'un mélange intime d'argile et
d'opale indifférenciée.

De rares grains de quartz détritique et quelques grains
arrondis de glauconie complètent la physionomie de la roche.

En ce qui regarde les linéoles gréseuses, on peut dire
qu'elles associent les caractères des sables et ceux de la roche
tuffacée elle-même: quartz en grains émoussés, subanguleux à
subarrondis, et glauconite en grains arrondis de 0,2 mm environ (7)

noyés dans une gangue de composition identique à celle
de la roche tuffacée, avec fibres de calcédonite implantées
normalement à la surface des grains de quartz et de glauconite.

Enfin, l'enduit argileux chocolaté qui enrobe parfois
la roche, débarrassé de son hydrate de fer par traitement
à l'acide chlorhydrique, apparaît formé d'une argile grise.
Au microscope, cette argile est constituée par des grumeaux
biréfringents d'indice voisin de 1,52.
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(6) Traitement d'une demi-heure au bain-marie en présence d'une
solution à 5 % de CO3Na2 Voir à ce sujet L. Cayeux,
Les Roches sédimentaires de France.
Roches siliceuses, Paris, 1929 note infrapaginale, p.6.

(7) La glauconie représente à peu près 8 % de l'ensemble des
linéoles gréseuses (analyse à la platine à intégration).



SERVICE PUBLIC DE WALLONIE
Service géologique de Wallonie (SGW)
URL : geologie.wallonie.be

CARTE GEOLOGIQUE DE WALLONIE
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Description d' affleurement
Numéro : 3260077
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Date : 11.04.2006
Commune : Grez-Doiceau
Décrit par : S. BLOCKMANS & V. DUMOULIN
Roche(s) : Sable, grès, gravier
Formation(s) : Bruxelles

Localisation : non précisé
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DESCRIPTION :
77 - suite - S. BLOCKMANS & V. DUMOULIN - 11.04.2006
Ancienne sablière à Archennes.
Coupe encore visible à l’extrême N, environ 630 m au NE de l’église d’Archennes.
de 0 à 5 m : limon de couverture. Quaternaire.
de 5 à 6-7 m : chenaux se recoupant mutuellement remplis de galets et/ou sable avec net granuloclassement, à
base érosive. Les tons sont bruns à rouille pour les zones à galets. Les zones sableuses sont ocre clair à
gris. Le sable est grossier, quartzeux, graveleux. Les galets sont des silex roulés ou cassés et des fragments
de grès (fistules, concrétions,... remaniés) en majorité.
de 6-7 à 8,2 m : sets à lamines obliques formant des chenaux de sable grossier gris, vert et ocre, quartzeux
et glauconifère.
de 8,2 à 11,2 m : même type de sable avec de fréquentes concrétions de grès blanc gris, glauconifère. Parfois
quelques niveaux d’argile plastique sous les grès.
Latéralement le niveau est semblable mais les concrétions sont des fistules (terriers verticaux et obliques
d’organismes fouisseurs). On y trouve des sets pluricentimétriques à pluridécimétriques à stratification
oblique et à fins niveaux de grès blanc et abondantes bioturbations indurées (verticales et obliques).
Vers 10 m : calcaire (?) avec de la marne.
En fin de coupe : sable avec grès globalement à stratification oblique.
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