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102W0407.TXT

PL UCCLE 102W Service géologique
M.Mourlon de Belgique

407(II) Coupe relevée en compagnie de M.Jerman Klinje,
le 23 août 1908,
a l'occasion des déblais effectués pour l'Exposition de 1910.
à 68m. de l'Avenue Jeanne et à l'O.S.O. de la Villa Capouillet.
Cote 106.

r? 1 Limon sableux tacheté de gris blanchâtre, d'aspect
remanié 0.50
2 Cailloux roulés atteignant près de 0.50
q3 3* Limon sableux, jaune pâle rappelant par sa teinte
et sa verticalité, le q3n, avec quelques lignées de
cailloux roulés vers la bas; sur son prolongement,
un peu au sud, le limon est bien stratifié, argileux
et rappele le q3m 4.00
3' Limon et cailloux
p1 4 Cailloux roulés ravinant fortement les dépôts
sous-jacents 0.80
Asc 5* Argile grise et jaune non pailletée, finement
glauconifère passant au sable argileux, vers le bas,
en présentant des taches phosphtées ? 1.50
Asb 6* Sable fin grisâtre légèrement bigarré de jaunâtre
et semblable à 8, mais plus foncé par son état
aquifère 0.80
Asa 7* Gravier continu et bien marqué formé de grains
uniformes de quartz brunâtre et de glauconie 0.03
We 8* Sable fin grisâtre semblable à 6 0.50
9* Sable blanc quartzeux avec grains de glauconie
à stratification entrecroisée passant, par places,
au grès ferrugineux (9'), se présentant sous forme
de concrétions, avec traces de Nummulites wemmelensis,
visible sur 3.00
-----
11.63


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PL UCCLE 102W Service géologique
M. LERICHE de Belgique

407(Suite)Les couches de base du Bartonien dans le Bassin Belge,
par M. LERICHE. (Extrait du Bulletin Soc. Belge
de Géologie, t. LII, 1943).

Les coupes les plus intéressantes furent levées à
l'emplacement de l'Institut botanique Léo Errera,
parallèlement à l'avenue des Nations, et,
perpendiculairement à celle-ci, le long du talus qui
borde l'avenue Paul Heger, à proximité de cet Institut.

La partie la plus profonde de la fouille de l'Institut
botanique atteignit un banc de grès calcarifére, que
recouvrait un sable fin, calcarifère, à Nummulites
variolarius, épais seulement de 0m20. A ce dernier
succédait un sable fin, sans fossiles, qui est le
sable lédien décalcifié.

Sur cet ensemble lédien reposait un lit de sable
graveleux, de 0m05 à 0m10 d'épaisseur, qu'accompagnait
vers le haut, un mince lit de glaise, renfermant de
petites concrétions ferrugineuses. Ce sable graveleux
rappelle celui de la sablière de l'avenue de Floréal,
et, comme lui, doit être considéré comme formant la
base du Bartonien. Il se trouve, au Solbosch,
approximativement à la cote 86.

Une autre coupe, levée en un autre point de la fouille
montre la succession des couches, depuis la cote 88,75
jusqu'à la cote 92,40 (fig.5).

A la base apparaît un sable trés fin, qu'une mince
bande ondulée (a), jaune brunâtre, de 2 à 10
centimètres d'épaisseur, due probablement à la
circulation d'eaux chargées de limonite, partage en
deux parties: une partie inférieure, jaune clair (A);
une partie supérieure d'un blanc presque pur (A').

De minces lits de roches diverses (sable grossier (B);
sable ferrugineux, souvent consolidé à un grès
brunâtre, se débitant en petites plaquettes (C); glaise
verdâtre, chargée par places de concrétions
ferrugineuses (D); argile sableuse, brune, discontinue
(E) séparent le sable fin d'un sable glauconifère,
argileux à la base (F), dans lequel s'intercalent des
lentilles (F') d'un sable glauconifère, plus grossier
ou plus argileux, dont la stratification est oblique.

La coupe établie parallèlement à l'avenue Paul Heger,
à proximité de l'avenue des Nations (fig. 6), montre,
vers la cote 95, la partie terminale des sables
bartoniens et la base des Argiles d'Assche.

Comme les coupes qui viennent d'être décrites, les
coupes levées, il y a un demi-siècle, par Michel
Mourlon (17), immédiatement au Nord du Solbosch
(avenue Ernestine, Petite-Suisse (18), chaussée de
Boendael), font apparaitre, entre le Lédien et les
Argiles d'Assche, l'existence d'un complexe sableux,
d'environ 10 m. d'épaisseur, formé de sables variés,
quartzeux, argileux, etc. dans lequels s'intercalent:

1 de petits lits lenticulaires de sables plus ou
moins grossiers, présentant parfois une stratification
entrecroisée;

2 de minces lits de sable ferrugineux plus ou moins
endurci, passant à des grès ferrugineux,
en plaquettes, qui ont livré des empreintes de
Nummulites wemmelensis (19).

Par sa variabilité, par la présence de récurrences graveleuses,
par l'apparition de la stratification croisée, le complexe
du Solbosch apparait somme une formation littorale,
déposée sous des eaux agitées.

Le but de Mourlon, en publiant ses coupes, était :

1 de mettre en évidence l'existence d'un lit de sable
grossier entre le complexe sableux du Solbosch, qu'il
assimilait aux Sables de Wemmel, et les Argiles
d'Assche;

2 de prouver, par là, l'indépendance des deux formations,
que l'on considérait alors comme appartenant à deux étages
distincts, le Wemmelien et l'Asschien.

On verra, plus loin, que les faits sur
lesquels s'appuyait Mourlon pour justifier son
interprétation n'ont pas la signification qu'il leur
attribuait.

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