Skip to content. | Skip to navigation

Personal tools

You are here: Home / arch / 098W / 098W0064.TXT

098W0064.TXT

PL.98W AVELGHEM
F.HALET

64 (VIII)

Puits tubé exécuté à ESCANAFFLES,
chez M.Ghys, Fermier,
par M.Benjamin BROCHE de PIPAIX.
Repérage par E.verdin, le 5-12-1939.
Travaux commencés et terminés en 1939.
Mode de creusement: à sec.
Diamètre final: 121mm.
Mode de pompage: moteur électrique.
Niveau de l'eau, au repos: 3m.
En régime de pompage: 4m.
avec débit de 4.000 litres à l'heure.
Cote approximative de l'orifice: 16

Notes d'après le carnet du sondeur: Profondeurs
m. m.

Sable gris avec galets roulés entre 20m50 et 22m
(coquilles et dens de mannifères (éch.) 0.00 22.00 PROFONDEUR TOTALE/ 22 M7TRES.

Profondeur probable du niveau aquifère utilisé, d'après le sondeur: à 22m.


Bulletin de la Société belge de Géologie, etc.
Bruxelles, 1939,tome 49,pp.233-234.


Sur la présence du "Corbicula fluminalis" dans le Pléistocène des environs d'Escanaffles,
par F.HALET

Dans le courant de l'année 1939, un puits, d'une profondeur de 22m. a été foré à sec à environ 1.200m. au Sud du village d'Escanaffles. Ce puits est situé à 200m. au Nord du lit du ruisseau La Haie et à 1.500m. en amont du confluent de ce cours d'eau
avec le fleuve Escaut.
Lors du creusement de ce puits, il n'a été recueilli qu'un seul échantillon de terrain entre les profondeurs de 20m50 et 22m.; cet échantillon était composé d'un sable gris à texture très quartzeuse et présentait l'aspect d'un sédiment de rivière à
courant assez rapide.
Dans ce sable nous avons trouvé un certain nombre de valves dépareillées de Corcibula fluminalis, plus ou moins roulées, des Helix et des Limnées; en outre, deux molaires de Bison europaeus (1).

(1) Détermination par M. V. Van Straelen.

L'orifice du puits étant vers la cote +15, ce gisement fossilifère se trouve vers la cote +6 dans les alluvions pléistocènes de la basse terrasse de la vallée de l'Escaut.
Nous avons, à diverses reprises, signalé la présence de Corbicula fluminalis à ce niveau dans les alluvions des vallées pléistocènes de la Moyenne- et de la Basse-Belgique; cette coquille paraît être le seul Lamellibranche qui soit caractéristique d'une
partie du Pléistocène de notre pays (2).

(2) F.HALET, Bull. de la Soc. belge de Géol., de Paléontol. et d'Hydrol.,
t. XLI (1931), t. XLIII (1933) et r. XLVIII (1938).

Nous profitons de cette note pour reproduire ci-dessous en extrait une lettre qui nous a été adressée anciennement par feu le géologue J.Cornet et qui donne des indications intéressantes sur la rencontre de coquilles de Corbicula fluminalis le long du
littoral de la mer du Nord: "Je vous signale que Corbicula fluminalis n'est pas rare du tout sur toute notre plage. J'en trouve plusieurs chaque année à Knocke. Un de mes élèves en a trouvé une demi-douzaine à La Panne en quelques jours. Ce qui est
curieux, c'est que ces coquilles sont dans un état de fraîcheur remarquable. Peu ou pas roulées, avec l'épiderme conservé et les dents si délicates de la charnière. Il faut donc qu'elles se renouvellent sur la plage et que, par conséquent, la vague en
arrache continuellement à un dépôt qui en renferme en réserve. C'est, sans doute, le niveau dans lequel Dollfus en a trouvé au vieux forage d'Ostende, niveau qui doit affleurer au fon un peu au large. Pas besoin de faire remarquer qu'un dépôt qui
renferme tant de Corbicula fluminalis doit être fluminal et non marin."

Insert the GSB number to search all associated content